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Des agents de la police civile (PCRJ) du commissariat des consommateurs (Decon) ont arrêté, à son domicile dans la ville de Belford Roxo (région de la Baixada Fluminense), le matin du dimanche 20 octobre, Adriana Vargas dos Anjos, actuelle coordinatrice technique du laboratoire PCS Lab Saleme, sis dans la même minicipalité, . Elle est soupçonnée d'être impliquée dans l'émission de faux rapports ayant entraîné la contamination par le VIH de six patients transplantés.
Dans une déclaration, le technicien de laboratoire Ivanílson Fernandes dos Santos, arrêté le lundi 14 octobre, avait déclaré que c'était Adriana qui avait donné l'ordre d'économiser sur le contrôle de la qualité, dans le but de réduire les coûts.
Selon les enquêtes, il y a bien eu une défaillance opérationnelle dans le contrôle de qualité appliqué aux tests, dans le but de réduire les coûts. Les échantillons n'étaient plus analysés quotidiennement, mais hebdomadairement.
Adriana, qui travaille au secteur des ressources humaines chez PCS LAB Saleme depuis 2006, a collecté des documents auprès de Jaqueline Iris Bacellar de Assis pour son embauche en tant que superviseure technique. Jaqueline a fourni un diplôme de biomédecine et une carte biomédicale, en plus d'autres documents, comme une identité et un justificatif de résidence. Le diplôme et les documents ont été envoyés en photographies, via WhatsApp, selon la version donnée par Adriana .
Selon le commissaire Wellington Pereira, chargé de l'enquête, Adriana Vargas dos Anjos a nié ces accusations.
Interrogée par les journalistes sur la faute qui a conduit à la contamination par le VIH d'au moins six patients greffés, Adriana Vargas dos Anjos a répondu : « Humaine ». Interrogée sur la responsabilité de chacun, elle s'est contentée de dire que « celui qui a effectué le test est responsable» : «Celui qui a effectué le test est déjà puni ».
D'autres agents du commissariat de police de la consommation (Decon) ont saisi, également le dimanche matin, la machine utilisée pour effectuer les tests VIH au laboratoire PCS Lab Saleme. Ce matériel a été saisi dans le riche de quartier Humaitá, dans la zone sud de Rio de Janeiro, au cours de la deuxième phase de l'opération policière.
Deux autres personnes ont également été emmenées au Decon, dans la zone nord de Rio de Janeiro, pour témoigner. L'une d'entre elles est un ancien associé du Laboratório PCS Lab. Tous deux ont été entendus et relâchés.