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Billet de blog 23 mars 2025

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Rio de Janeiro : retour sur l'élection d'une équipe municipale "milicienne"

Le candidat à la mairie de Belford Roxo (RJ, 490.000h), Márcio Canella (União Brasil, ext. droite), commerçant, a été élu le 6/10/24 au 1er tour avec 62,88% des votes. Une nouvelle victoire pour la milice, mais une défaite pour Lula, car le candidat battu est le neveu du maire, "Waguinho" (Républicanos, ext. droite) – mari de Daniela Carneiro, ex-ministre du Tourisme dans le gouvernement Lula.

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"Waguinho" était le principal allié de Lula da Silva dans la grande région de la Baixada Fluminense, une région dominée par les milices et considérée comme un bastion des Bolsonaro. Le soutien de "Waguinho", alors maire de Belford Roxo a été important pour que le candidat du PT de l'époque puisse mettre un pied dans une région qui ne vote pas pour le parti.
 
En février 2024, Lula était à Belford Roxo. Il a alors annoncé 55 millions de R$ (10 millions US$) d'investissements dans la municipalité et fait l'éloge du couple Waguinho-Daniela. Le président est même revenu dans la ville en septembre 2024 ...
 

Depuis le 1er janvier 2025, Lula da Silva n'a plus cet allié local. En juin 2024, Márcio Canella et Daniela Carneiro ont eu des disputes fâcheuses. Autrefois alliés, ils sont aujourd'hui des adversaires politiques. Márcio Canella, dorénavant maire de Belford Roxo a toujours soutenu l'ancien président Jair Bolsonaro et le gouverneur, bolsonariste, de l'État de Rio de Janeiro Cláudio Castro.
 

Márcio Canella est âgé de 47 ans. Né à Duque de Caxias (RJ), il a été conseiller municipal et député de l'État de Rio de Janediro. Il a été bras droit du maire de Belford Roxo de 2017 à 2019, sous l'administration de l'ancien allié et ex-maire Waguinho. Dorénavant, ils sont de féroces adversaires (VIDEO)
 
Nous republions, actualisé, ci-dessous, un article du 11/2/2023 qui montre combien la milice est enracinée dans les actes des dirigeants de la ville de Belford Roxo. Et les soupçons sur ceux de l'actuel maire sont nombreux.


Illustration 1
Waguinho, à droite, à propos de Marcio Canella à gauche : «Meu grande amigo e irmão, Márcio Canella (...) estamos juntos nesta luta. » © Reproduction d'une illustration du profil Facebook de Waguinho

" Je vote 22 [c'est-à-dire le numéro électoral officiel de Jair Bolsonaro], mais la "milice flicaille" de Waguinho est là... J'en ai battu un, parce qu'il m'a agressé, et deux autres policiers m'ont rejoint [sic]. Mon téléphone a disparu. Ils intimident les habitants de Belford Roxo pour qu'ils votent pour Lula", tel est le témoignage entendu dans une vidéo enregistrée à la mi-octobre 2022, pendant la campagne électorale à Belford Roxo. Waguinho est le surnom du maire de la ville, Wagner dos Santos Carneiro, né à Belford Roxo (490.000 habitants), mari de l'actuelle ministre du tourisme.
 
Wagner dos Santos Carneiro est aussi le président, au niveau de l'Etat de Rio de Janeiro, du parti d'extrême droite União Brasil.
 
Celui qui parle dans la video, souhaitant l'anonymat, se trouvait à Jardim Redentor, l'un des quartiers les plus pauvres de la ville. La"milice flicaille" ["puliçada"] à laquelle le résident fait référence est formée des policiers qui font partie du "bonde do Jura" ["le tramway de Juracy"], la plus grande milice de Belford Roxo. Le groupe est dirigé par Juracy Alves Prudêncio, surnommé "Jura", milicien, ex-policier militaire, déjà condamné à 22 ans de prison pour meurtre et formation d'organisation criminelle dans les années 2000.
 
L'accusation portée dans cette vidéo - et corroborée par d'autres habitants de Belford Roxo, est révélatrice de la relation entre le maire, cet époux de l'actuelle ministre du tourisme, et la milice dirigée par Juracy Alves Prudêncio. Le maire s'est en effet allié à cet ex-policier militaire dès qu'il a pris la tête de la ville de Belford Roxo, en 2017.
 
Celui qui les a rapproché est Marcelo Canella (União Brasil, extrême droite), commerçant et bras droit du maire. "Il n'y a pas moyen de faire de la politique dans la Baixada Fluminense sans se soumettre et en passer par ces gens-là [la milice]", résume un officier de la police militaire qui vit à Belford Roxo, qui, par sécurité, a demandé à ne pas être identifié.
Jusqu'en 2008, selon les plaintes compilées en novembre 2008 par la commission d'enquête sur les milices de l'assemblée législative de Rio de Janeiro (Alerj), Juracy Alves Prudêncio commandait 70 hommes, dont des civils et des policiers militaires, et dominait les quartiers de Comendador Soares, Jardim Nova Era, Jardim Pernambuco, Palhada et Rosa dos Ventos. Il a tenté à deux reprises d'obtenir un siège au conseil municipal de la ville de Nova Iguaçu (785.000 habitants), mais sans succès. En 2009, il a été arrêté pour suspicion d'homicide, de menaces et d'extorsion, puis exclu de la police militaire. En 2017, alors qu'il purgeait encore une peine de prison en régime de semi-liberté, Prudêncio a été nommé à un poste de conseiller à la mairie. Dès lors, sa milice a prospéré comme jamais auparavant. L'une des premières actions de la milice, toujours en 2017, a été de prendre le pouvoir dans la favela Jardim Redentor, alors contrôlée par le narcotrafiquant Geonário Fernandes Pereira Moreno, de l'organisation criminelle Terceiro Comando Puro (TCP). " L'endroit était horrible, plein de barricades, des gamins avec des fusils à chaque coin de rue. Puis, avec le "bonde do Jura", le désordre était terminé", a déclaré le même officier de police. Des opérations similaires, toujours très violentes, ont été répétées dans d'autres quartiers.

Dans le conflit avec les trafiquants de drogue, le "bonde do Jura" bénéficie du soutien tacite de la police militaire et des politiciens. Cela est apparu clairement lors d'une opération de police en 2021, dans une autre favela de Belford Roxo, dans le quartier de Roseiral, dite "Complexo do Roseiral". En janvier 2017, le maire, sa femme Daniela et Márcio Canella - député de l'État et frère de l'adjoint au maire - ont rencontré le gouverneur Cláudio Castro (PL, bolsonariste) pour convenir de l'installation d'un détachement de la police militaire à l'entrée de la favela Complexo do Roseiral, zone jusqu'alors dominée par l'organisation criminelle Comando Vermelho.
 
Une note publiée sur le site internet de la mairie indique que M. Canella était chargé d'"indiquer" le projet. À l'époque, la lieutenante-colonel du 39e bataillon, Daniele de Almeida Neder, a informé que la police militaire (PMERJ) ferait d'abord une ceinture de sécurité dans la favela Complexo do Roseiral "pour enlever les barricades et ne pas laisser le trafic de drogue se développer".

En pratique, c'était bien plus que cela. En février 2017, la PMERJ a mené une méga-opération dans le quartier, brutale. Des habitants entendus par le mensuel Piauí rappellent que des policiers portaient des casquettes de ninja et, sans que leur nom soit indiqué sur leur uniforme, tuaient des personnes qui s'étaient déjà rendues. Une vidéo reçue par l'Initiative pour le droit à la mémoire et la justice raciale (IDMJR), une association  active dans la Baixada Flumiense, montre des corps empilés sur un chariot. "Les flics étaient en colère contre tout le monde. Ils ont attrapé un mineur qui était livreur de bouilloires, l'ont battu et ont cassé les bouilloires qu'il transportait. "

Au total, l'IDMJR a dénombré 26 descentes de police, 28 fusillades et trois tueries pendant le processus de mise en place du détachement. Plus de trente personnes ont été assassinées. Les habitants ont également dénoncé des disparitions de personnes. "Il y avait longtemps que nous n'avions pas vu un mois aussi sanglant. Les opérations ont été menées avec un arsenal de guerre et près de deux cents policiers", déclare la coordinatrice de l'IDMJR, Giselle Florentino. " Au cours du premier mois de l'occupation, nous avons reçu un rapport selon lequel vingt garçons ont été emmenés dans une maison et assassinés sur le champ. En plus de nombreuses vidéos et photos des résidents qui descendent avec des corps."

L'IDMJR a dénoncé l'affaire auprès de l'ONU et de la Commission interaméricaine des droits de l'homme. L'État brésilien n'a pas encore fourni de précisions sur cette affaire. Giselle Florentino dit que l'IDMJR a encore des difficultés à mesurer le bilan du massacre car beaucoup de familles ont peur de dénoncer ce qui s'est passé.
 
En 2020, "Waguinho"  a été réélu maire de Belford Roxo, soutenu par la direction municipale du parti PT.


Le nouveau poste de la police militaire à Complexo do Roseiral a été inaugurée en juin 2022, pendant la campagne électorale, en présence du maire, de sa femme Daniela Carneiro, du gouverneur de Rio de Janeiro Cláudio Castro et d'hommes politiques locaux. L'organisation criminelle "Comando Vermelho" (CV) est alors expulsée de la favela Complexo do Roseiral, qui est désormais dominée par la milice de l'allié du maire, le "bonde do Jura".
 
Des habitants de Belford Roxo entendus par le mensuel Piauí ont signalé que, depuis lors, des services liés à la milice ont commencé à opérer là, comme la vente de "gatonet" (dispositifs permettant de recevoir les signaux de la télévision par câble et d'Internet). L'IDMJR a également constaté que les membres de la milice ont commencé à faire payer des "frais de sécurité" aux commerçants et à investir dans des projets immobiliers dans le "Complexo do Roseiral". "Il est courant que les opérations de police soient utilisées pour affaiblir le commerce local de la drogue et renforcer la milice dans la région de la Baixada Fluminense. Dans la favela Complexo do Roseiral, depuis l'arrivée du détachement [de la police militaire], la milice est en pleine expansion. Certaines personnes ont été expulsées de leurs maisons et le terrain a été aménagé pour la construction de bâtiments qui, semble-t-il, seront exploités financièrement par la milice", a expliqué Florentino.
 
Le 3 février 2022, une opération matinale du 39e bataillon de la police militaire (39BPM) a tué six habitants du quartier pauvre de Parque Floresta, à Belford Roxo. Quatre personnes ont également été blessées.
Mais le "bonde do Jura" a imposé à la favela Complexo do Roseiral une routine de violence et de coercition politique. En septembre 2022, quelques jours avant le premier tour de l'élection nationale, des miliciens portant des t-shirts noirs ont agressé et pointé des armes à feu sur les agents électoraux des candidats rivaux du maire et de sa femme Daniela. Les scènes ont été filmées et diffusées sur les réseaux sociaux. L'un des hommes identifiés dans les vidéos, pris sur le point de dégainer une arme à la taille, est Fabio Sperendio de Oliveira, ancien assistant parlementaire du député d'Etat Márcio Canella* qui fait office de garde du corps du maire. Dans la confusion, une femme enceinte a perdu son bébé. 

En janvier 2023, le quotidien EXTRA a montré que la municipalité maintenait un ensemble clandestin de polices militaires au service du maire, sans autorisation de la corporation, la PMERJ. L'enquête sur le PM lui-même a permis d'identifier neuf agents qui avaient fait une sorte de "travail au noir" dans des postes à la mairie. L'un de ces policiers militaires, Clayton Batinga, a agi en 2019, illégalement, en tant que secrétaire adjoint à l'industrie et au commerce de la mairie de Belford Roxo.

Fin janvier 2023, un arrêté signé par le gouverneur de Rio de Janeiro, Cláudio Castro, a autorisé l'affectation du policier militaire à la mairie pour qu'il reste au poste de secrétaire spécial du Centre intégré de sécurité publique, qu'il occupe depuis septembre 2021, avec une rémunération brute de 5.000 R$ (1.000 US$) par mois. Il cumule également un salaire de 8.000 R$ en tant que sergent de la police militaire (PMERJ).

Le frère de Clayton, Wallace Batinga, bénéficie lui aussi d'un poste à la municipalité depuis juillet 2017, date à laquelle le policier militaire avait déjà fait connaître sur les réseaux sociaux sa présence récurrente dans les agendas de la mairie aux côtés du maire et de sa femme Daniela Carneiro. Wallace Batinga, qui perçoit désormais mensuellement 8.000 R$ en tant que "secrétaire municipal spécial" au sein du service de la communication sociale, a été réintégré en janvier 2023, quelques jours après le licenciement massif de personnes occupant des postes par indication, non insérés par des concours. Le ministère public (MP-RJ) enquête sur l'exonération de près de dix mille postes promus par le maire à la fin de 2022.

Sur les réseaux sociaux, les frères Batinga se montrent proches du policier militaire Fábio Sperendio de Oliveira, qui a également placé des membres de sa famille dans l'administration municipale de Belford Roxo. La mère de Fábio, Alice de Souza Sperendio, est directrice d'une école municipale depuis janvier 2019 et a été incluse par le maire dans l'un des décrets, ces dernières semaines, qui ont exclu les occupants de postes commissionnés de la liste des licenciements collectifs. Dans une image dans laquelle Clayton Batinga et le policier militaire Fábio Sperendio de Oliveira apparaissent côte à côte, le maire de Belford Roxo a lui-même commenté avec un symbole de poignée de main.
 
Alice de Souza Sperendio, la mère de Fábio, s'est engagée elle aussi dans la campagne 2022 de Daniela Carneiro sur ses réseaux sociaux, comme l'a montré le journal EXTRA dans une enquête publiée en janvier 2023, tout comme l'épouse du policier militaire Fábio Sperendio de Oliveira, madame Gizele Sperendio, nommée secrétaire exécutive au portefeuille de l'éducation. En août 2022, Gizele et Fábio, portant des autocollants de campagne, ont posé à côté de Daniela sous une bannière portant la phrase "l'union fait la force".
 
Lors d'un meeting de campagne à Belford Roxo en septembre 2022, Fábio Sperendio de Oliveira a été filmé, armé, en train d'agresser les agents électoraux d'un candidat opposé à Daniela Carneiro. Bien qu'il travaille pour le maire et sa femme Daniela Carneiro, Fábio est officiellement affecté par la police militaire au cabinet du député de Rio de Janeiro Márcio Canella (União Brasil, extrême droite) à l'assemblée législative (Alerj). En octobre 2022, il avait un revenu net de 8.900 R$ à l'Alerj, plus le salaire de 9.900 R$ en tant que sergent de la police militaire/PM Soit 19.000 R$ (4.000 US$).
 
Une autre conseillère réincorporée à la mairie cette année est Ana Paula Prazeres, actuelle secrétaire exécutive de la division du matériel hospitalier. En août 2021, elle a même été nommée directrice administrative de l'hôpital municipal de Belford Roxo. Elle est mariée au major de la police militaire Helson Sebastião Barboza dos Prazeres, condamné en 2019 à huit ans et quatre mois de prison, en régime semi-ouvert, pour fraude dans les appels d'offres du Fonds de santé de la police militaire.
 
Daniela Carneiro a été, de toutes les députées fédérales cariocas, celle qui a reçu le plus de votes. Elle a obtenu, à elle seule, 49 % des voix des bureaux de vote de Belford Roxo (le deuxième candidat de la ville a eu 4 %). Pendant la campagne, elle a reçu le soutien explicite de membres de la police militaire. Lors d'un rassemblement, elle s'est exprimée aux côtés de trois commandants, dont la dorénavante commandante Daniele de Almeida Neder, du 39e bataillon, responsable de l'opération violente dans la favela Complexo do Roseiral. Le personnel militaire actif ne peut normalement pas participer à des manifestations politiques ou partisanes. Le contrôleur général de la police militaire de Rio de Janeiro (PMERJ) a ouvert une enquête sur cette affaire.
 
Interpellé par Piauí, le maire a déclaré, via un de ses conseillers, qu'il n'était pas au courant des activités de la milice dans la favela Roseiral et qu'il appartenait au gouvernement de l'État de Rio de Janeiro d'enquêter sur cette accusation. Il a également déclaré n'avoir aucune relation avec Juracy Alves Prudêncio, bien qu'il ait nommé le milicien à un poste consultatif en 2017. Interrogé à ce sujet, il s'est contenté de dire que Prudencio "a été nommé, mais n'a jamais pris ses fonctions", et qu'à l'époque, il travaillait à la mairie dans le cadre de son processus de resocialisation. Et le maire de Belford Roxo a également nié être impliqué dans toute pratique de coercition électorale, comme l'ont rapporté des riverains. La campagne, selon lui, s'est déroulée "dans un climat de paix".
 
Les deux frères Marcelo Canella et Márcio Canella, de leurs vrais noms Marcelo Correia da Silva et Marcio Correia de Oliveira, n'ont pas souhaité répondre aux demandes de contact des journalistes de Piauí.
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(*) En 2012, Márcio Canella, de son vrai nom Márcio Correia de Oliveira, a été élu conseiller municipal (le plus voté) de Belford Roxo. Puis il a été élu député d'État à Rio de Janeiro en 2014 pour le mandat 2015-2019 pour le parti PSL (bolsonariste) avec 34.495 voix. En avril 2015, lors d'un vote controversé, il a été l'un des députés à voter en faveur de Domingos Inácio Brazão à la Cour des comptes de l'État de Rio de Janeiro, une nomination qui a été fortement critiquée à l'époque. Brazão est incarcéré, depuis le 24/3/25, en tant que l'un des possibles commanditaires de l'assassinat de Marielle Franco et de son chauffeur. En 2016, Canella a été élu vice-maire de Belford Roxo.
Le 17 novembre 2017, Márcio Canella a voté pour la révocation de l'emprisonnement de trois députés de Rio de Janeiro, Jorge Picciani (1955/2021), Paulo Melo et Edson Albertassi, mis en examen et accusés d'avoir fait partie d'un système criminel qui comprenait la participation de fonctionnaires des pouvoirs exécutif et législatif, y compris de la Cour des comptes, et d'hommes d'affaires du secteur de la construction et des transports (Fetranspor).
 

En mars 2018, lui et le maire de Belford Roxo ont vu leurs diplômes révoqués par le tribunal électoral régional (TRE) pour des irrégularités dans la campagne électorale.
Canella a été réélu député de l'État de Rio de Janeiro en 2018, sous l'étiquette du MDB (droite) avec 110.167 votes, le deuxième plus grand nombre de voix de cette élection d'alors à Rio de Janeiro. En 2022, nouvellement réélu, avec le plus grand nombre de votes de l'État de Rio de Janeiro, soit 181.274 bulletins.
 

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