Ce vendredi 24 janvier, l'opération « BH Connection » a exécuté trois mandats de perquisition et de saisie et un mandat d'arrêt à São Paulo (São Paulo) et à Santa Luzia (Minas Gerais). Outre l'aéroport international de Viracopos à Campinas (São Paulo), le groupe criminel a utilisé l'aéroport international de Cumbica à Guarulhos (São Paulo) et l'aéroport international Tom Jobim, dans la ville de Rio de Janeiro.
Au cours de l'enquête, la police fédérale (PF) a identifié au moins 19 voyages au départ de ces aéroports. Cependant, lors de l'opération de ce 24 janvier, au cours de laquelle des documents et des appareils électroniques ont été saisis, la police fédérale (PF) a identifié 14 autres voyages vers l'Europe au cours du seul mois de décembre 2024.
Selon la police fédérale (PF), le groupe « très structuré » était spécialisé dans le transport des drogues en avalant les capsules. Lorsqu'ils n'y parvenaient pas, ils attachaient les paquets de drgue à leur corps. Les membres responsables « formaient » également les transporteurs, appelés « mules », pour leur apprendre, entre autres, à avaler la drogue et à se comporter en cas de contrôle.
L'enquête porte sur les liaisons des trois aéroports avec l'Europe. Dans le cas de Viracopos (São Paulo), le terminal propose des vols directs quotidiens vers Orly, en France, et Lisbonne, au Portugal.
Le nom de l'opération, « BH Connection », fait référence au siège du commandement du groupe, étant donné que, pendant l'enquête, le chef vivait à Belo Horizonte (Minas Gerais) et n'a déménagé que plus tard dans la capitale de São Paulo.
L'enquête a débuté après que la police fédérale (PF) a procédé à des arrestations lors de l'opération "Sentinela", menée dès le 2/12/2023 à Viracopos contre le trafic international de stupéfiants. Le 21 décembre 2023, un passager a tenté d'embarquer sur un vol à destination de la France avec 1,3 kg de cocaïne dans 119 capsules, dont une partie a été fixée sur son corps et l'autre ingérée.
Les suspects écroués et interrrogés en janvier 2025 devront répondre des chefs d'accusation de trafic international de stupéfiants et d'association de malfaiteurs, avec des peines pouvant aller jusqu'à 35 ans d'emprisonnement.