Le meurtre probable du Brésilien-Palestinien Walid Khaled Abdullah Ahmed, 17 ans, dans la sordide prison de Megiddo, au nord d'Israël, connue pour ses pratiques de la torture, notamment les chocs électriques, les coups, la privation de nourriture et même l'utilisation de chiens, est un fait depuis le 24 mars 2025. Selon le journal de centre droit Haaretz, à Megiddo, les prisonniers palestiniens sont en effet soumis à des chocs électriques, à des attaques de chiens, à de violents passages à tabac et à une nudité forcée, certains d'entre eux ayant été hospitalisés en raison des tortures subies. Les otages palestiniens sont maintenus pieds et poings liés pendant des jours, privés de nourriture et contraints de dormir à même le sol sans couverture. Les geôliers israéliens ont filmé certaines de ces agressions et les vidéos ont circulé sur les médias sociaux. Un rapport publié en 2024 par la Commission des affaires des détenus et ex-détenus palestiniens fait également état de tortures systématiques à Megiddo, notamment de violences sexuelles, de négligence médicale et de passages à tabac systématiques.
Les autorités israéliennes refusent de révéler les causes de son décès, invoquant le secret médical. Son corps n'a pas été remis à sa famille.
Walid Ahmed, qui était né à Silwad, à l'est de Ramallah, en Cisjordanie, avait un père brésilien, avait été enlevé par les Israéliens le 30 septembre 2024, transféré d'abord dans la prison de Huwwara, puis dans celle de Megiddo.
Avant lui, le pouvoir d'Israël a assassiné le bébé brésilo-libanais Fátima Abbas, âgée d'un an et un mois, en octobre 2024 au Liban, ainsi que les enfants brésiliens Ali Kamal Abdallah au Liban et la jeune Myrna Raef Nasser, au Liban, âgés de 15 et 16 ans, en septembre 2024.
Actuellement, environ 6.000 Brésiliens vivent en Cisjordanie.
Depuis le 7 octobre 2023 Israël a assassiné au moins 61.890 Palestiniens, dont 22.061 enfants, 12.998 femmes, au moins 1.000 femmes enceintes, 1.068 travailleurs de la santé et 1.890 autres personnes.