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Le fils de Mãe Bernadete, Jurandir Wellington Pacífico, a critiqué durement, après la conférence de presse de la police civile et du parquet de Bahia du 16/11/23, la ligne d'enquête reliant le meurtre de sa mère au trafic de drogue à Simões Filho, la municipalité où est sise le quilombo.
Selon lui, les personnes impliquées dans le trafic de drogue ont été engagées pour se débarrasser des "grands responsables" du crime.
"Le trafic de drogue a été engagé pour éliminer Mãe Bernadete parce que s'il y a un problème, il retombe sur le dos du trafic de drogue. C'est parce qu'il y a des gens importants derrière tout ça. Il est donc très facile d'accuser le trafic de drogue pour s'en sortir. Tout le monde peut voir qu'il s'agit d'une dissimulation, c'est évident. D'autant plus que les gars [du trafic] connaissaient ma mère et ne voulaient pas d'ennuis avec elle. C'était une dissimulation, parce que le crime avait des répercussions", a-t-il déclaré.
Jurandir Pacífico a rappelé que ni la famille, ni la communauté du quilombo n'acceptent l'hypothese présentée par la police.
L'avocat de la famille a déclaré aux journalistes du service public d'information EBC qu'il avait rencontré diverses autorités à Salvador et qu'il n'avait eu accès aux documents de l'enquête de la police civile que le 19/11/23. Toutefois, à titre préliminaire, il a estimé qu'"il y a des divergences qui attirent l'attention".
Toujours selon l'avocat de la famille, la défense n'a eu accès qu'à l'intégralité de l'enquête de la police civile et attend la communication des trois enquêtes ou procédures menées par la police fédérale (PF) et le ministère public fédéral (MPF), y compris sur l'assassinat du fils de Mãe Bernadete, Flávio Gabriel Pacífico dos Santos, dit "Binho do Quilombo".