Le 27 novembre 2024, lors de la Recontre nationale de l'industrie ("Encontro Nacional da Indústria"), à Brasília, lors d'un discours fleuve (texte et video ICI), amendé oralement, Lula da Silva a encouragé ses auditeurs à la consommation et la production tous azimuts, tous modèles technologiques confondus, dans le monde entier et principalement avec la Chine et l'INde, et a lancé, entre autres flèches :
"(...) nous ne devons pas considérer l'agro-industrie comme un ennemi. Il est important que nous ne considérions pas l'agro-industrie comme quelque chose de rétrograde. Il est important que nous soyons conscients de la quantité de technologie utilisée pour les fèves de soja et le maïs. Nous devons être conscients de la quantité d'investissements dans la génétique du poulet, du bœuf et du porc.
À mesure qu'ils se développent, il est important que nous apprenions à intégrer l'innovation dans nos produits afin d'être plus compétitifs. Je veux que l'agro-industrie continue de croître et de provoquer la colère d'un député français qui s'est moqué aujourd'hui des produits brésiliens parce que nous allons conclure l'accord du Mercosur. Ce n'est pas tant pour l'argent, nous allons le faire parce que je le fais depuis 22 ans et que nous allons le faire. Et si les Français ne veulent pas de l'accord, ils ne le reconnaîtront pas, c'est la Commission européenne qui le fera. Ursula von der Leyen a la procuration pour conclure l'accord et j'ai l'intention de le signer dans le courant de cette année, de l'ôter de mon agenda futur."
Je veux profiter de l'accord stratégique que nous avons conclu avec la Chine, qui est l'accord le plus important sur l'accès aux nouvelles technologies que ce pays ait jamais conclu. Il s'agit de l'accord le plus important pour l'accès aux nouvelles technologies que ce pays ait jamais conclu, allant de l'intelligence artificielle à la technologie spatiale. En d'autres termes, en démontrant que le Brésil ne veut pas rester petit, nous ne voulons pas rester un pays en voie de développement. (...) parce que la prochaine étape, c'est l'Inde. Je veux organiser une méga réunion d'affaires en Inde avec de nombreux hommes d'affaires brésiliens et une méga réunion indienne au Brésil avec de nombreux hommes d'affaires indiens, afin que nous puissions profiter de la possibilité de marchés en hausse, de marchés qui ne sont pas truqués, de marchés qui ne sont pas estampillés, afin que nous puissions y faire entrer l'industrie brésilienne, afin que nous puissions nous associer à l'industrie de l'innovation que possède le Brésil. (...) "
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La ministre française de l'agriculture, Annie Genevard, nommée par Emmanuel Macron, a déclaré le 26/11, que la France rejetait « pleinement et résolument » l'accord dans sa forme actuelle. Seul et unique fait d'arme d'envergure, positif, depuis dix ans, du gouvernement Macron. Mais qu'il faut souligner. Mardi 26 novembre 2024, les députés français ont approuvé par 484 voix contre 70, par un vote non contraignant, la position du gouvernement.