L'ex-président Jair Bolsonaro, avéré commanditaire de, pour le moins, deux tentatives de putsch, la première annulée en décembre 2022 et la seconde effective le 8 janvier 2023, ainsi que d'un ordre vocal* d'assassinat des quatre plus hautes autorités politiques du Brésil, n'est toujours ni mis en examen ni emprisonné.
Trois ordres vocaux pour "en finir" avec la démocratie.
------------
(*) Malgré l'absence d'enregistrement, jusqu'à la date de ce jour, l'incarcération récente, en décembre 2024, de son ex-candidat à la vice-présidence de la Répubique en octobre 2022, le général Braga Netto - en aucune manière détenteur d'un réseau de connaissances fortuné et d'une ascendance morale et politique sur des dizaines de militaires - , ne fait que confirmer la provenance d'un seul et unique "commanditaire" : Jair Bolsonaro.
Et n'oublions pas un fait : les personnels qui sont assistants et qui travaillent au plus près du juge du Tribunal suprême (STF) Alexandre de Moraes, tout comme ce dernier, n'ont pas déposé leurs congés pendant cette période de fêtes de fin d'année. Et si la raison se nommait "rédaction d'une mise en examen et d'un mandat d'arrêt" solides envers un dénommé Jair Bolsonaro ?