A la fin du mandat de Bolsonaro, en décembre 2022, il y avait 876 entreprises privées qui avaient remporté des mises aux enchères pour gérer l'assasinissement de municipalités. En 2025, les enchères devraient être au nombre de vingt-six (26). En 2026, est par ailleurs annoncée la privatisation de l'assainissement de 48 municipalités de l'un des États les plus pauvres du pays, celui du Rio Grande do Norte, au Nordeste. Dont la gouverneure est une femme, du parti PT, dans son deuxième mandat consécutif.
Un nombre total de 2.759 sociétés privées devraient être gestionnaires de l'assainissement de larges parts citadines du pays fin 2026, à la fin du mandat de Lula da Silva. Environ trois fois plus qu'au début de son mandat.
La loi qui permet l'expansion des concessions privées d'assainissement a été approuvée en juin 2020, sous le mandat de Jair Bolsonaro, au début de la pandémie de covid-19, avec une certaine résistance de la part du parti PT. En juillet 2024, l'affrontement a porté sur la privatisation de la Sabesp, qui a été votée, pour l'État de Sao Paulo (43 millions habitants), gouvernée par le bolsonariste Tarcisio de Freitas.
À Belém, capitale de l'État du Pará, où se tiendra la COP30 (Conférence des Nations Unies sur le changement climatique) en novembre 2025, environ 80 % de la population locale n'a pas accès au tout-à-l'égout.

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92 milliards R$ = 16,2 milliards US$

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