MELENCHON A SAUVE LE SOLDAT MACRON !
Si je savais dessiner, je montrerai un JLM portant sur son dos un Parlement vermoulu, tombé en poussière, roué, suranné, rempli de termites. En lambeaux et par où l'air passe, Passé de mode. Un Parlement Potemkine, du nom de ces faux villages de l'amant de la grande Catherine II de Russie, "offert" aux regards des riches voyageurs étrangers, histoire de faire croire à une Russie "prospère".
Ce même Parlement qui a voté sans se boucher le nez l'état d'urgence (décembre 20015), la sinistre loi anti sociale Khomri (automne 2016), les pleins pouvoirs à Macron (juin 2017, la casse de notre code du travail vieux de 150 ans, permettant à tout employeur de virer un salarié en CDI du jour au lendemain (novembre 2017).
Une fois de plus, JLM a sauvé le Parlement, Une fois de plus, JLM a sauvé le soldat Macron. Notamment, en terminant son discours à la tribune de l'Assemblee par un éloge du "Parlement, défenseur de la République", seul horizon indépassable, patati patata.
Mélenchon se paye de mots menteurs. Il ne pointe jamais le seul vrai responsable : Macron lui même. Derosier, constitutionnaliste et professeur de droit public montre que Macron a "couvert" Benalla entre mai et juillet 2018, alors que chacun savait que c'était une brebis galeuse (cf BFMTV hier). Cette explication est simple mais aussi "centrale". Macron est coupable, point barre. Aussi, hier après midi, quand JLM reproche à Philippe "d'avoir appaudi à la Maison de l'Amerique Latine l'éloge de Benalla fait par Macron"(sic), il vise une mauvaise cible, d'importance secondaire. Il sauve le soldat Macron. Il nous prend pour de gros nases !
Macron est fragilisé par l'affaire Benalla.Comme dit Stéphane Rozes : "Macron n'est plus le maïtre des horloges. Son lien avec les français a été affecté par cette affaire, notamment son "honnêteté", sa "capacité à unifier les français"(sic) (cf BFMTV hier). Mais au lieu de dénoncer l'essentiel, JLM préfère le combat dinsignifiant, de vingt-cinquième importance, de défense forcenée du vieux Parlement. Choisissant en toute connaissance de cause de se tromber de cible, au profit d'un combat d'importance secondaire.
Dans le même registre fallacieux, Quatennens a bien ciblé le sens profond des deux motions de censure déposées hier dans l'hémicycle, en disant : "nous avons assisté à une opération de réhabilitation du Parlement" (info BFMTV),
La FI à choisi la défense du vieux parlementarisme, en lieu et place de son combat pour une 6ème République. La Direction de la FI renie à tour de bras ses idées anti cinquième Republique.
Installés et notabilisés sous Macron pour qui les 17 élus ont tous votés au second tour, les élus de la FI sont prêts à continuer 20 ans de plus sous la bannière LREM bis, qui est désormais la leur. Les élus de la FI sont plus que récupérés, portant leur crachat de renégat en sautoir. Voici les nouveaux "insoumis" sans scrupules confisquant à eux seuls les destinées de la FI.
Mais ce n'est pas tout : en refusant de relayer véritablement le mouvement social 2018, la jeunesse en colère notamment, demandeuse d'une offensive politique clairement anti système, analyse Alain Badiou en mai 2017 ("Les inroks" du 17 mai 2017), la Direction de la FI a refusé de jouer son rôle de TUTEUR EN REVOLUTION. Faisant échouer sciemment le réveil catégoriel des luttes, une conflictualité sans précédent depuis le début de l'année 2018. Emeute populaire qui n'a jamais trouvé le liant idéologique d'un programme de rupture vis à vis du libéralisme. Et des responsables politiques faisant des passages média relayant leurs critiques anti Macron. Notre projet "L'avenir en commun", qui aurait pu valablement être ce liant, ayant été sciemment mis au rancart.
Le pseudo "combat" parlementaire fait oublier la question sociale. Les problèmes de survie et les larmes de 15 millions de français vivant en dessous du seuil de pauvreté. Les 190 000 jeunes dé barquant chaque année sur le marché utravail : privés de toute création annuelle d'emplois en CDI suffiante. Les retraités tristement ponctionnés par la hausse de la CSG. Le personnel soignant sans effectif suffisant, 2 adie soignantes pour 80 malades. Les cheminots privés désormais de leur statut protecteur...
Mais comme dit l'adage : "tombé très bas, on peut toujours tomber plus bas". Comme me le signale mon amie Nathalie Cotton, "certains au sein de la Fi sont en train de vouloir se rassembler avec Hamon et Laurent. Un appel sur un mur circule, ca se bouge pas mal"(sic). De mon côté, J'ai écouté Olivier Faure sur BFMTV, qui "veut collaborer a l'avenir avec JLM". Si la Direction de la FI fait des alliances avec le PS et Générations, jamais la création du courant interne/externe DELIT DE RUPTURE n'aura été aussi justifiée !
Il faut créer du neuf, créer un nouvel espace politique de la gauche critique, totatlement autonome de Macron et de ses réformes anti sociales condamnant le Peuple fançais à la mort sociale, sur le triste modéle de la société américiane, où des milliosns d'américians vivent avec moins de 2 dollars par jour et dans leur voiture. Il faut construire ce courant avec des militants de la FI et autres, "neufs", et qui n'ont pas failli, pour avoir leurs 8 000 boulons par mois comme Corbière. Respectueux du projet social-démocrate de gauche à la suédoise des années 60 prônée par notre programme "L'avenir en commun". Voulant véritablement offrir un débouché politique aux manifestants anti Macron, qui vont se mobiliser en septembre contre la réforme des retraites.
Il faut recréer un MOUVEMENT DE MASSE Nous étions 50 000 militants actifs pendant la campagne 2017. Nous fonctionnions alors en parti de masse. Pourquoi avoir changé une stratégie qui gagne (20% des votes) ?