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Pierre-Yves Rougeyron : "Nous traversons une période terrible, eu des pertes cruelles et rien n'indique que les temps meilleurs arrivent. Raison de plus pour guetter l'aube".
Brigitte Pascall : Oui, humainement, le bilan de l'année 2020 est catastrophique : une chute de 13% du PIB après le premier confinement. La France passée du sixième au dixième rang mondial.1 845 plans sociaux. Un million de chômeurs supplémentaires (chiffre de l'ex AFPA).
15 millions de françaises et de français souffrent de dépression (enquête "Santé publique France"). Des personnes âgées, qui n'ont pas été correctement soignées contre le Covid. Les autres français "soignés" avec du Doliprane. La chloroquine interdite de vente. Pas de masques pendant le premier confinement à Paris et ailleurs : devant les supermarchés, où nous faisions la queue, on avait tous deux barres verticales de peur sur le visage.
Une somme extraordinaire de souffrances et de larmes de toute sorte.
Une mise à mort sociale, physique et psychologique, voulue sciemment, volontairement par la Macronie. Elle même marionnette du mondialisme, voulant briser nos économies nationales. Faire de nous des esclaves, à la faveur de la grande réinitialisation associée à la pandémie du Covid-19.
Aux Etats-Unis nous vivons un moment historique. Des élections présidentielles se déroulent, à nulle autres pareilles. Trump commence à l'emporter. Puis, un Himalaya de votes Biden fait croire peut être à la victoire de Biden. Et à celle du camp de la finance mondialiste, voulant faire de nous de sous-femmes et de sous-hommes.
Or, face à cette avalanche de coups terribles, personne ne moufte. Règne le silence des "années d'hiver". chères à Gilles Deleuze (1). La gauche parlementaire est discréditée, corruption au système oblige. Les yeux fermés, on sait qu'aucun "héros" de ce bord ne nous sortira de la mouise dans laquelle nous sommes enfoncés. Comme dit Alain Benajam, ce sont les réseaux sociaux, sans chef, ni poste à prendre et à convoiter, qui seront les futures formations politiques dont on a besoin. Et qui le sont déjà, depuis le premier confinement
De même, les traditionnels lanceurs d'alerte, comme Naomi Klein, dégobillent contre nous, supposés "complotistes". Adrien Quatennens estime que "la réponse sanitaire ne doit pas être seulement vaccinale". Caroline Fiat préconise des "confinements temporaires" : alors que le principe même du confinement est moyen-âgeux. Anti économique. Dramatique sur le plan social, psychologique et physiologique : "sédentarité : danger" écrivait fort justement le Professeur Carré.
Heureusement, les réseaux sociaux sont encore en vie. Didier Raoult, Christian Perronne, Nicole Délépine ont le courage de dire "NON" à la Macronie. Proposer un remède bon marché ; la chloroquine.
Notre amie Marie-Luce Mouly écrit : "que les psychopathes au pouvoir soient rattrapés par la justice immanente ou du peuple : mais qu'ils débarrassent le plancher. Et que les peuples reprennent calmement l'organisation humaine de leurs vies" (sic). Une vie joyeuse et décente pour tous, naturellement.
Et n'oublions pas le mot de CAMUS : "Pour qu'une pensée change le monde, il faut d'abord qu'elle change la vie de celui qui la porte. Il faut qu'elle se change en exemple."(sic).
MEILLEURS VOEUX DE RESISTANCE POUR L'ANNEE 2021 !
PS; On trouve ces voeux un peu militants gnan gnan. Les autres années, on faisait des efforts de style. Mais ce 1er janvier 2021, je n'en ai aucune envie. On remercie chaleureusement Marie-Luce Mouly, Pierre-Yves Rougeyron, et Martiza La de leurs voeux, qui m'ont arrachée à ma léthargie.
Pour compenser ce déficit d'écriture, on poste un poème de résistance d'Aragon : "Les Ponts-de-Cé".
Très beau poème de résistance, où Aragon raconte l'exode des français en 1940. Ce qu'il se souvient de la France vaincue (une vieille chanson française), lorsqu'il passe, sous les combats, le seul pont enjambant la Loire : les Ponts-de-Cé. La crapule stalinienne savait écrire de belles choses, et avec beaucoup d'émotion !
(1)-Gilles Deleuze a rédigé un ouvrage intitulé : "Les années d'hiver", afin de parler des années 80, post-années 68 ardes.
ARAGON : LES PONTS-DE-CE (Loire) :
"J'ai traversé Les Ponts-de-Cé
C'est là que tout a commencé
Une chanson des temps passés
Parle d'un chevalier blessé,
D'une rose sur la chaussée
Et d'un corsage délacé,
Du château d'un duc insensé
Et des cygnes dans les fossés,
De la prairie où vient danser
Une éternelle fiancée,
Et, j'ai bu comme un lait glacé
Le long lai des gloires faussées.
La Loire emporte mes pensées
Avec les voitures versées,
Et les armes désamorcées,
Et les larmes mal effacées,
Oh ! ma France ! ô ma délaissée !
J'ai traversé Les Ponts-de-Cé".
Louis Aragon, "les Yeux d'Elsa", 1942
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