EXTRAIT DU BLOG D'A. CHASSAIGNE, OU IL PARLE DE "CAPOLARISATION", MAIS EN DES TERMES TRES MESURES...LIBERATION A MONTE L' AFFAIRE EN EPINGLE...
ALLEMAGNA de LIBE a monté en épingle cette histoire de "caporalisation" du PC opérée par JLM. En réalité, les termes sont beaucoup plus doux que ne le dit le journaleux de LIBE. A CHASSAIGNE écrit exactement : "une caporalisation par un mandat impératif ( reliant le groupe FDG à JLM), en imposant un lien indéfectible avec une organisation politique, serait une régression démocratique contradictoire avec notre volonté d'amener d'autres députés de gauche sur nos positions, parfois en rupture avec les orientations de leur propre organisation".
Certes, André CHASSAIGNE a bien parlé de "caporalisation". Mais, je constate un important bémol par rapport à l'article d'ALLEMAGNA : en effet, le mot "caporalisation" vise les SEULES relations entre le groupe et tel ou tel leader d'organisation, qui, au demeurant, n'est jamais cité, contrairement à ce que feint de croire LIBE. Et non pas TOUT le fonctionnement du PC, comme le titre malveillant de LIBE le fait entendre. Histoire de jeter de l'huile sur le feu, avec beaucoup de malveillance, ALLMAGNA a monté en épingle un mot choc, et cela, à trois semaines du vote des militants PC à Paris : il faut absolument exiger un droit de réponse devant autant de malhonnêté...!!!
Extrait du blog d A CHASSAIGNE :
"Je considère par ailleurs que nous sommes, comme députés, les représentants de la nation et des citoyens, et non d'un parti ou d’une organisation politique. Notre indépendance a, en ce sens, toujours été précieuse. Tous les républicains de cœur sont attachés au principe constitutionnel de nullité des mandats impératifs. L’ambition du programme partagé du Front de Gauche, présentant les fondements d’une VIème République, renforçant le régime parlementaire, et rétablissant « la primauté de l’Assemblée nationale sur l’exécutif », appuie d’ailleurs ce principe. La concrétisation d’un véritable « statut de l’élu dans toutes les collectivités » y fait aussi implicitement référence. Sur le fond politique, ce principe est d’autant plus important lorsque l’on prend aujourd’hui la réalité de la représentation nationale, qui compte, sur 577 députés, 292 députés membres du Groupe Socialiste, républicain et citoyen, 17 députés membres du Groupe écologiste, 16 députés membres du Groupe radical, républicain, démocrate et progressiste, 15 députés membres du Groupe de la Gauche démocrate et républicaine, dont font partie les 10 députés du Front de Gauche. Nous ne pouvons pas affirmer d’un côté qu’une majorité de gauche portant un changement de cap est possible, en rassemblant des députés de toute la gauche parlementaire actuelle, donc sur la base de leur propre réflexion, conscience, indépendance et liberté de vote, et de l’autre, agiter le chiffon rouge en mettant en cause les députés Front de gauche qui ne seraient pas assez respectueux de leur organisation ou de consignes politiques prédéterminées. Une caporalisation par un mandat impératif, en imposant un lien indéfectible avec une organisation politique, serait une régression démocratique contradictoire avec notre volonté d’amener d’autres députés de gauche sur nos positions, parfois en rupture avec les orientations de leur propre organisation. Prenons quelques exemples concrets. Un tel mandat subordonné aux exigences d’une organisation aurait-il permis à 20 députés du groupe socialiste et 12 députés du groupe écologiste de voter contre le projet de loi autorisant la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire (TSCG) ? Un tel mandat aurait-il permis à 20 députés du groupe socialiste de voter contre ou de s’abstenir sur la transcription de l’ANI ? Dans ces deux exemples, la réponse est évidente.
Billet de blog 3 octobre 2013
A CHASSAIGNE parle de "caporalisation", mais de façon modérée...!
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