HISTOIRE DE REVEURS : CEUX QUI REVAIENT D'UN FDG AUTONOME DU PS... !!!
(Aujourd'hui, je rediffuse en quatre parties la saga des rêveurs et rêveuses, qui se sont battus de toutes leurs forces pour imposer l'idée d'un FDG antilibéral, autonome du PS, tant au premier qu'au second tour. Aujourd'hui, voici les prolègomènes de cette histoire inoubliable...)
Ariane (WALTER) propose d'écrire un livre sur les Municipales 2014. Il existe de sa part une véritable intuition a proposer cette entreprise, tant a été remis en cause, du jour au lendemain, le cours des choses jusque la "normal", routinisé, vécu comme allant de soi, banal : avec son cortège obligé de négociations PC/PS, qui existe dans le paysage politique depuis 1972, date de signature du Programme Commun. En effet, à compter de cette date, la vie des cellules communistes, jusque la florissante, a été remplacée par des négociations d'appareils au niveau départemental, a l'occasion des Municipales. Jean-Pierre COMBES, vieux militant communiste (ce mot n'a rien de péjoratif, au contraire ! La mémoire des vieux militants PC, PSU, est extraordinaire, vous apprenant des bijoux, qu'on ne trouve jamais dans les livres d'Histoire !) m'a raconte cet épisode décisif de la vie du Parti Communiste. Or, 40 ans plus tard, sans vergogne, voilà les anti alliances avec le PS, en particulier une bande d'énervé(e) et de rêveurs sur Facebook, qui remet en cause brutalement ce vieux système d'alliances, renverse la table des négociations, criant a l'imposture...
C'est cette histoire que je souhaite raconter. ATTENTION : les mots qui suivent n'ont pas statut d'histoire officielle : je raconte juste mon histoire, telle que je l' ai vécue. Ce texte n'est qu'une contribution a la grande Histoire que racontera un jour Ariane. A charge, pour les autres de raconter leur propre récit, leurs propres combats, afin d'écrire l'histoire plurielle de notre combat antilibéral. Je suis moi, sans retour ni consignes, c'est ce que je sais faire de mieux depuis toujours : ma parole n'engage que moi.
Reprenons le fil des évènements, essayons de comprendre comment une critique du PS, parti de droite, idée jusque la partagée par une poignée de militants FDG (une idée MINORITAIRE), reprise par JLM, accède au statut d'idée MAJORITAIRE, s'imposant aussi aux dirigeants solfériniens et communistes.
1)- Pendant la campagne présidentielle de 2012, mon vieux pote en politique de toujours, Michel RENARD, militant communiste d'Albi, monte au créneau, défendant inlassablement l'idée de ne jamais faire des alliances avec le PS, ni au premier ni au second tour. Sans jamais écouter les critiques, inlassablement, il conteste le choix de JLM d'appeler, des le début de la campagne, à voter PS au second tour. Son argument est simple : Le PS est un parti libéral de droite. Appeler à voter pour lui est contraire au projet de rupture au libéralisme, qui a présidé à la rédaction du programme FDG. La première année du gouvernement HOLLANDE confirme le virage libéral du PS, passe plus à droite que la droite. Le point de vue de Michel est d'abord très minoritaire : mais l'accueil que lui font les militants FDG est fait d'intérêt, de curiosité, pour ses analyses. Comme il me l'a expliquée, en discutant (pacifiquement) avec les uns et les autres, son point de vue est de plus en plus partagé, tout en restant minoritaire.
Billet de blog 4 octobre 2013
Histoire de rêveurs : ceux qui rêvaient d' un FDG autonome...!!!
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