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Billet de blog 10 novembre 2020

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B Le Maire : "il ne faut pas fracasser les riches pour aider les pauvres"

B. Le Maire : "il ne faut pas ouvrir la boite de Pandore, qui consisterait à fracasser les riches pour aider les pauvres". Article rédigé par Dominique Kern, notre ami injustement bloqué par Facebook, Jilles Lazardeux et Brigitte Pascall.

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1°)-Dominique kern ; La crise politique commence à s'exprimer....

LA CRISE POLITIQUE QUI ETAIT CACHEE DERRIERE LA CRISE SANITAIRE PEUT EXPLOSER A TOUT MOMENT ... NOUS SOMMES DANS L'ACCELERATION ...ILS NE CONTRÔLENT, EN HAUT, PLUS RIEN, comme dans une crise révolutionnaire ! ou dans une crise sociale sans précédent ! .

Les canailles de Big Pharma se démasquent de plus en plus rapidement... Les hôpitaux ferment leurs services, ou ne pratique plus certains soins, devenus trop chers, on est arrivé au bout d'une chaine du supportable ...

ON VA VERS L'EFFONDREMENT A GRANDE VITESSE !... On dirait que c'est ce qu'ils cherchent, avec différents collapsus qui sont en train de se produire, en ce moment ! ...

2°)-Jilles Lazardeux Le chaos en douceur lentement mais surement mais ça je le sais et l'avais pressenti depuis bien longtemps et depuis 2016. Je dis et je répète que la France à pris le chemin de la Grèce, mais en pire car nous assistons à la destruction sous nos yeux de la France.

3°)-Brigitte Pascall :

3.1°)- Une crise sociale dont l'ampleur est inédite :

Un million de pauvres supplémentaires :

la crise sociale se développe avec un million de chômeurs supplémentaires : du jamais vu, même lors de la crise des subprimes de 2008, où il y a eu "que" 600 000 destructions de postes. On assiste à une pauvreté de masse inédite depuis le lendemain de la guerre : cf dernier rapport du Secours Populaire sorti octobre 2020. Et personne dans le champ politique, pour se lever, dénoncer la tragédie sociale hélas déjà bien avancée, que nous subissons tous, nous les gueux, les sans nom, les sans grade.

Hier, la Banque de France a annoncé une chute de -12% du PIB, rien que pour le mois de novembre 2020 : chiffre passé inaperçu dans le débat politique. A venir une somme extraordinaire de souffrances et de larmes. Mais chacune, chacun, de droite ou de gauche, fait semblant d'ignorer le drame.

Pire encore : le Gouvernement Castex refuse de relever le montant du RSA. Propose comme seule mesure de son "plan pauvreté" 30 000 places d'accompagnement dans le dispositif insertion par l'activité économique. Et c'est tout, et c'est tout. Les organisations caritatives trouvent que le compte n'y est pas. Nous non plus.

Pourtant, depuis 2017, c'est open bar pour les patrons. Outre la suppression de l'ISF, il couvre d'or les employeurs surtout ceux du CAC 40 :
argent pris dans la manne publique, sous forme de milliards donnés en exonérations de charges sociales, qui ne créent pas un seul emploi pérenne : cf ouvrage de l'économiste Philippe Azkenazy : "Les décennies aveugles. 40 ans de politique de l'emploi", édition du Seuil, 2011 !"

Le mépris désinhibé des pauvres :

B. Le Maire, Ministre de l'économie, a même le toupet infernal de dire : "il ne faut pas ouvrir la boite de Pandore, qui consisterait à fracasser les riches pour aider les pauvres" (sic). Voilà dans quel Gouvernement au seul service du CAC 40 nous sommes, et qui,  de plus, a le cynisme de le revendiquer !

Le  Maire n'est pas un cas isolé. On  n'a pas oubli" la sortie de Hollande : " les  gens qui gagnent moins de 4000 euros par mois n'ont aucune intérêt"(sic) ! Ni celle de Mélenchon ironisant sur "les crevards à 3 000 euros par mois" (sic).

Le plus effrayant, dans ces supposés "bons mots", c'est le côté désinhibé de la chose. Même dans leurs déclarations publiques, les zélites ne font même plus semblants d'obéir à l'égalité sociale, en principe pilier de notre République. La prolophobie (haine du populaire) est à son apogée, ouvertement revendiquée, assumée, conformément au célèbre adage du milliardaire Warren Buffet : "oui la lutte des classes existe, et nous l'avons gagné !

Alain Badiou concluait : "Obéissance aux ordres de la mafia oblige : supprimez toute aide à qui que ce soit sauf aux banques. Ne soignez plus les pauvres. Laissez mourir les vieux. Baissez les salaires des pauvres, mais baissez les impôts des riches. Que tout le monde travaille jusqu'à 90 ans" (sic) (cf "Le réveil de l'Histoire", édition Lignes, 2012.

La Macronie ne fait rien de sérieux pour nous sortir de la mouise : jamais le million de chômeurs ne retrouvera une intégration durable. Les pauvres sont malheureusement livrés à eux -même.

3.2°)-La crise de la démocratie parlementaire :

Le champ politique, aussi bien de droite et de gauche, préfère parler de sujets secondaires (1). On assiste à une cécité croisée des parlementaires face à la mort sociale, qui concerne pourtant, non seulement les classes populaires, mais aussi une partie de la classe moyenne paupérisée.

L'histoire du suffrage universel depuis 1848 date de sa naissance par décret montre la faible appétence du Peuple français à s'acculturer à cette règle du jeu inventée par la Bourgeoisie Louis-Philipparde et par des constitutionnalistes, cf Alain Garrigou : "Le vice et la vertu. Comment les français sont devenus électeurs", édition PFNSP, 1993.

 Or, la classe moyenne est traditionnellement l'électorat privilégié de droite et de gauche. La démocratie parlementaire va exploser, à force de ne plus être crédible, de parler de sujets ineptes : tout, sauf populariser le programme pour lequel ils ont été élus, comme les députés de la FI.

Faute aussi d'électeurs acceptant de les suivre dans leurs délires du PIR et du racialisme, remplaçant sine die les questions économiques longuement abordées par notre programme "L'avenir en commun": cf taux d'abstention de 85% aux dernières législatives partielles.

La démocratie directe via les Gilets Jaunes et la mobilisation active contre la gestion de l'épidémie du Covid par la Macronie  (les Raoult, Toussaint, Délépine, Nicole et Gérard, Toubiana, Perronne, etc, qui montent au créneau.) sont les seules formes vivantes d'expression politique, au sens le plus noble du terme (poser une question de la cité). Et qui ont un avenir dans les têtes et dans les coeurs des français.

Communisme (au sens du Manifeste du Parti Communiste de Marx et d'Engels de 1848) ou barbarie (libérale), il n'y a pas de tierce solution !

(1)- Ce billet a été rédigé le 7 octobre. Depuis, on assiste à une fronde du groupe parlementaire LR contre le confinement macronien, dont nous nous sommes faites l'écho (positif) dans différents billets de blog.

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