1°)- Mark Markus :
Reset
Quoi qu'advienne cette élection Américaine (qui n'est toujours pas terminée), elle aura eu au moins ce mérite de nous pousser à nous interroger sérieusement sur ce qu'est devenu la Démocratie.
En effet, en présentant quasi officiellement le Démocrate Biden 46éme Président des Etats Unis, alors que le candidat Trump en personne avait fait part publiquement de sa contestation avant que le résultat ne tombe, les médias (4 ème pouvoir aux USA ) ont endossé une tenue de juge ne leur appartenant pas. Faisant fi au passage des dizaine de million d'électeurs américains, ayant voté pour Trump.
La responsabilité des médias, considérés par la constitution Américaine comme les gardiens de la démocratie, est immense.
Par ailleurs l'attitude du Candidat démocrate Joe Biden a de quoi étonner à fortiori, si l'on se rappelle ce qu'a été le parcours politique du septuagénaire : Congressman, vice-président des USA durant les deux mandats de Obama .
Une bête politique comme Joe Biden sait déjà, que c'est un collège électoral composé des grands électeurs, qui désigne le Président des Etats Unis. Si éventuellement Biden pouvait anticiper sur sa désignation, il ne pouvait le faire qu'à la condition express que son adversaire reconnaisse sa défaite.
Dans ces conditions, même si à terme, Joe Biden venait à être désigné 46 ème président des Etats Unis, ce sera un président qui aura eu faux sur toute la ligne de la démocratie.
Ceci peut en dire long sur ce que sera son mandat une fois installé à la Maison Blanche.
Donald Trump est affublé par ces adversaires de tous les noms (populiste, facho, autoritaire, raciste, sexiste etc ) . Il existe peut être une part de vrai dans ce qui lui est incriminé.
Cependant force est d'observer que jusqu'à maintenant le comportement adopté par le Républicain Trump n'a strictement rien à redire. L'attitude de Trump n'excède pas le cadre des lois américaines (conforme ). Si Trump ou n'importe autre candidat à une élection s'estime lésé, le droit d'exercer des recours est autorisé. Il s'agit en démocratie d'un droit absolu. Trump ne fait qu'exercer son droit.
On peut dire que c'est grâce au comportement responsable de Trump que la bataille rangée dans la rue entre Américains ne s'est pas produite.
Maintenant si coté Démocrate (+ l'appareil qui le soutien ) on persiste à dénigrer les réclamations légitimes de l'adversaire, alors Trump, en dernier lieu, sera entièrement fondé à prendre le peuple US à témoin.
Dans cette hypothèse, le pire pourrait se produire aux Etats -Unis.
Désormais la question n' est pas tant de savoir qui de Trump ou Biden lâchera le premier, mais plutôt jusqu’où les deux clans rivaux sont capables d'aller. L'intérêt en jeu n'est rien d'autre que la paix civile, une paix civile qui ne pourra plus s'obtenir autrement que par le respect de la Démocratie.
2°)- Brigitte Pascall : Trump a poussé Biden à commettre deux fautes grossières : votes frauduleux par correspondance envoyés en masse. S'appuyer sur les médias pour s'auto proclamer Président, avant même la fin du vote. A l'heure qu'il est, Biden et le camp démocrate se sentent très mal.
On en veut pour preuve cette vidéo incroyable, où Biden demande, en fixant constamment la caméra, à parler en tête à tête avec Trump. Comme écrit Gérard Luçon en substance :" les pourparlers en secret ont commencé entre le camp Trump et le camp Biden". Biden sait que Trump a gagné et négocie une sortie honorable : même s'il y a déjà des troubles populaires à New York et en Californie, 2 fiefs démocrates depuis toujours.
On ne croit pas au scénario de guerre civile que nous vendent les spécialistes des Etats Unis depuis 6 mois.