1°)-Le film HOD UP traité de "complotiste", interdit de diffusion sur Dailymotion !
D'abord, Il y a le film « Hold Up », sorti le 11 novembre, qui se répand comme une trainée de poudre par l’internet. Dans le fil d'actu de Facebook, impossible de lire autre chose que des commentaires sur ce docu.
Impossible d'ouvrir un journal, -Libération-, une télévision mainstream -Cnews)- une radio, -France Inter-, sans parler des gratte-petits au service du Pouvoir, une député LREM vociférer telle une folle, une pseudo "spécialiste" du complotiste (on aura tout entendu !), pester, tonner, fustiger, vitupérer, stigmatiser, contre ce film "complotiste"(sic).
Libération ne fait-il pas sa "une" avec ce titre vengeur : "Le virus complotiste'. Et sort un fast checking en 10 points, dont la lecture est plus risible, mensongère, qu'autre choser. Imagine-t-on le grand film Z de Costa Gavras, sorti en 1969, faire l'objet d'un fast checking demandé par Chaban Delmas, Premier Ministre de l'Epoque, bien plus ouvert aux idées de l'opposition que le pseudo journal de "gôche" Libération ???!!! Comme tous mes amis, j'aime beaucoup ce film : mais il contient un certain nombre d'exagérations entre les "gentils" et les "méchants": ce qui ne m'a pas empêché de le défendre mordicus !
"Hold op" propose un autre récit du covid-19. Pointe le complot mondialiste terrifiant qui existerait pour certains derrière le virus.
Dénonce les nombreux mensonges produits par les Gouvernements en place : par exemple, au mois de mars, le virus devait faire 500 000 morts en Grande Bretagne et en France, selon le charlatan Ferguson. En réalité, il n'en a fait que 40 000 à ce jour. N'en déplaise à Libération, ce n'est pas une "erreur" mais une réalité.
Condamne l'effet d'aubaine produit pas ce virus, permettant à Macron de voter des lois liberticides en toute tranquilité.
Certes, Monique Pinçon Charlot sort une énormité, en parlant de "génocide des pauvres", alors qu'il s'git en réalité de se débarrasser des personnes âgées, trop chères à entretenir. Il serait "dommage" en effet de se séparer d'un pauvre, à qui le capitaliste extorque une solide plus value. D'accord, elle confond les torchons et les serviettes...
Hold up a du succès, malgré toutes les embuches que le Pouvoir met à sa diffusion, car il correspond à un besoin de comprendre la situation dans laquelle nous vivons. Depuis 10 ans, le dégringolade intellectuelle des chaines d'information au service du Pouvoir est telle, que des millions de femmes et d'hommes, et pas seulement les personnes peu instruites comme l'idéologie dominante le fait croire abusivement, se réfugient sur les réseaux sociaux. Terreau évident du film Hold up, où les auteurs ont puisé largement.
Face au mensonge, pierre angulaire du système macronien, Les réseaux sociaux, le film Hold up, participent à la construction d'un nouveau "sens commun" cher à Gramsci. Une nouvelle vérité émerge, de nature à fédérer dans les têtes et dans les coeurs, un Peuple fort, conscientisé, voulant son émancipation d'un système capitaliste pourri.
Avec le groupe "Pouvoir au Peuple", nous nous inscrivons 5 sur 5 dans cette démarche.
Le Rassemblement "Pouvoir au Peuple" regroupe le PCRF, le PARDEM, le CNSJS, les "Insoumis démocrates", les "Franchement insoumis", le courant interne/externe à la FI : "Rupture, Pouvoir aux insoumis". Le porte-parole pourrait être Jacques Généreux ou Jacques Sapir ou Jacques Cotta.
Son programme en 23 points préconise notamment une sortie de la zone euro en plan A. Une politique de relance keynésienne à partir de l'augmentation substantielle des salaires, de nature à créer des centaines de milliers d'emplois. La création de 2 millions d'emplois pour les jeunes et chômeurs de longue durée dans le secteur associatif.
2°)-Dans la nuit de mercredi à jeudi, 50 courageux députés LR votent une durée de l'Etat d'urgence sanitaire, période de pouvoirs exceptionnels donnés à Macron, allant jusqu'au 14 décembre 2020.
Véran pique une crise de nerfs. Obtient que les députés revotent sur la même question, -ce qui est rigoureusement anticonstitutionnel ! Et consiste, de la part de l'Exécutif à ne tenir compte du vote parlementaire, que lorsque celui-ci est favorable à sa politique. En clair, faire de l'Assemblée Nationale et du Sénat de simples caisses enregistreuses.
La durée de l'Etat d'urgence, c'est à dire les pleins pouvoirs dont dispose Macron sont donc votés jusqu'au mois de février 2021 : soit une période de six mois contre quatre pendant le premier confinement.
Démocratie bafouée
Démocratie humiliée
Démocratie outragée
Véritable dictature de la Macronie disposant des pleins pouvoirs !
Mise à mort de toutes nos libertés Publiques : notamment :
3°)-interdiction de manifester, bien que ce droit soit constitutionnellement reconnu. Et que, depuis la loi de 1884, il y eut toujours une application très libérale de ce droit. Au cours des années 70, 99% des manifestations étaient autorisées. Sauf 1% d'entre elles : il s'agissait des petits rassemblements contre la politique du Shah d'Iran ou d'Hussein de Jordanie, de nature à créer des litiges diplomatiques avec telle ou telle capitale étrangère.
Notre camarade Patricia, militante de la FI, gilet jaune, raconte : les Gilets Jaunes s'étaient regroupés à 14 heures devant le Conseil d'Etat. La Police nous a aussitôt nassés, pris un à un, pour nous infliger 135 euros d'amende. Elle est pas belle la liberté de manifester dans la France 2020 ?!
*Interdiction d'avoir une opinion critique vis à vis de Macron. On donnera un seul exemple. En septembre 2017, Alain Badiou publie un ouvrage intitulé "Eloge de la politique", édition Café Voltaire/Flammarion, 2017. Dans ce livre, il dénonce avec lucidité "le coup d'état démocratique", ayant permis à Macron de conquérir l'Elysée. Mais la promotion du livre est rapidement interrompue : Macron ne supportant pas d'entendre des critiques formulées contre lui.
*Interdiction d'amender un projet de loi gouvernemental, qui sera revoté autant de fois que nécessaire, jusqu'à ce qu'il soit conforme aux desideratas du Gouvernement. Le Parlement n'a plus aucun rôle.
Dans un billet de blog "Vu du droit" intitulé "Macron et l'exécution de sa feuille de route : au prix de nos libertés", de janvier 2019, Régis de Castelnau, ex-bâtonnier du Barreau de Paris, raconte la sociogenèse de cette privation, hélas bien avancée, de toutes nos libertés publiques :
"D'abord, il y eut les élections truquées de 2017, qui ont porté Macron au Pouvoir (sic). Ensuite et pour rester au Pouvoir, accomplir le mandat donné par l'oligarchie financière, Macron dispose de deux outils :
1°)-"L'idéologie liberticide consistant à dire que la fin justifie les moyens : que s'il faut basculer dans une société autoritaire, voire dictatoriale, il n'y a aucun problème" (sic).
En l'espèce, et s'agissant de la durée de l'Etat d'urgence, on n'a pas hésité à basculer dans une société dictatoriale, où l'exécutif a tous les pouvoirs.
2°)-- "Le deuxième outil est l'empressement de la Justice à mettre en oeuvre une politique exigée par Macron aussi illégale qu'antirépublicaine (sic).
Depuis 2017 et avec la justice, on assiste à un scandaleux "deux poids, deux mesures" : des Gilets Jaunes condamnés à de la prison ferme, pour avoir manifesté contre le petit banquier. Ce n'est pas un hasard si, dans la prison, on les surnomme "les politiques"(sic). Balkany et autres chouchous du pouvoir libérés, exécutant quelques pas de danse devant la caméra, ce qui montre le cynisme de cette société 2020, où les malfrats sont en haut de l'affiche...!
Sans oublier le triste rôle joué par la Police. Outre l'oeil lâchement arraché de Manu et de Jérôme Rodrigues, un autre exemple : les CRS ont dit à l'équipe médicale présente lors de la dernière manif de gilets jaunes : " si on vous revoit la semaine prochaine, on vous matraque un maximum et la semaine d'après, on vous bute" (sic).
En clair, nous sommes en dictature, celle de l'approfondissement de la domination de la Classe dominante sur les Classes populaires, les gueux, les sans nom, les sans grade que nous sommes, à travers le seul usage de la violence d'Etat. Et personne ne moufte !
En ce moment, le bloc bourgeois se fissure, entre les partisans de Macron. De la ruine totale de notre pays, du grand reset, faisant de nous des esclaves à vie. Et ceux qui (le Sénat, le MEDEF, l'AMF) défendent l'ouverture des commerces et la fin du télétravail 5 jours sur cinq. Et ce faisant la survie de notre économie nationale.
A nous de les soutenir activement sur les réseaux sociaux.
Comme on disait dans les années soixante-dix : ON A RAISON DE SE REVOLTER !