Voilà que Médiapart prêche le chaud et le froid. Après m'avoir censurée à cinq reprises : 5 articles, dont un intitulé : "Buzyn a pris de la chloroquine" et un autre billet dénonçant l'élection non sincère de Biden : ils classent mon article "Lettre ouverte à ceux qui vitupèrent contre le film Hold up" dans le top five des articles de blog les plus lus de leur site !
Sans transition, le pilori, le rouge au front, la brulure, la neige ultra froide de la censure ; puis la caresse suave, la douceur, la chaleur de la louange exagérée. Venant d'eux, je n'en demandais pas tant.
Et moi qui n'ai mérité si l'indignité de mes dépublications réitérées, ni les lauriers de ce jour dominical, j'avoue que je suis un peu amertumée de subir ce traitement bipolaire.
Moi je reste moi, sans retour ni consigne. Je continuerai à écrire des billets sur Médiapart, qu'ils soient censurées ou encensés : aucune importance !
Depuis 2016, où je sortais quelques vérités rugueuses sur Hollande, la direction de Médiapart prie en secret, pour que je me désabonne.
Lors de la perquisition musclée chez Mélenchon le 15 octobre 2017, à propos des comptes de campagne 2017, Médiapart avait révélé que Chikirou était la compagne de JLM. Furieux, celui-ci avait ordonné à tous les insoumis de se désabonner de Médiapart. Ce qui fut fait illico. Sauf moi, qui ai continué à poster tranquillement mes billets sur le site "infâme", malgré la vindicte mélenchonienne.
Pourquoi s'accrocher à Médiapart, dont je connais toutes les limites ? L'objectif est de faire de la modeste contre analyse au mensonge macronien, afin de participer à la création d'un nouveau "sens commun" cher à Gramsci. Faire en sorte que les têtes et les âmes soient de l'autre côté de la barricade, avec ceux qui luttent, qui "ont raison de se révolter" comme on disait dans les années 70.
L'objectif est de dénoncer la dictature macronienne (interdiction de manifester, malgré la loi de 1884 figurant dans le préambule de la Constitution de 1958) et la pauvreté de masse frappant 15 millions de français vivant en dessous du seuil de pauvreté. Montrer que la lutte des Classes existe encore. Et le reste, Basta...!