BADIOU : LA SOLITUDE DE L'INTELLECTUEL MARXISTE !
Alain Badiou écrit : "Au fond, ce qui est dramatique, c'est ma solitude"(sic) (Cf "Éloge de la Politique", édition Café Voltaire-Flammarion, 2017). Badiou se plaint, à juste titre, d'être à part dans le champ intellectuel. Son statut d'intellectuel marxiste le transmuant en nouveau Robinson Crusoé perdu dans son île du Pacifique. En raison notamment du succès concurrent de tous ces intellectuels "citoyennistes", mais aussi viscéralement anti-marxistes, qui encombrent l'espace critique à la gauche de la gauche : objet d'adoration de toute une petite bourgeoisie intellectuelle, qui vénère chez eux les modifications "fastoches", comme disent les enfants, et à la marge du capitalisme : par exemple, propositions sur l'eau, la chasse à cours ou le cannabis de nos élus de la FI. Qui vénère aussi chez eux le suffrage universel ou plutôt "la ruse électorale, piège tendu par le vieil oppresseur historique" (Badiou), alpha et oméga de la stratégie des dirigeants de la France insoumise.
On citera aussi pèle mêle Chantal Mouffe et ses "gens", pour qui la lutte des Classes c'est fini ! Frédéric Lordon refusant, par pur anti communisme tripal, irraisonné, d'appeler "Nuits debouté "Nuits rouges", comme l'avait proposé Johanna Sylva, journaliste de Fakir et fondatrice de Nuits Debout : anecdote trouvée dans le livre de Jean-Pierre Garnier, "Le grand guignol de la gauche radicale", édition critiques 2017.
Sans oublier Ruffin soucieux avant tout de soigner son image : on n'a pas oublié la scène de l'hemicycle de l'Assemblee Nationale, où il présentait un texte vêtu d'un vieux maillot sportif. Mais ce n'est pas tout. Dans un entretien publié dans Fakir de février 2017 avec Jean Birnbaum, journaliste au Monde (Ruffin a de drôles d'amis !), Ruffin déclarait délicatement à propos du communisme : "les versions libérales et communistes de la fin de l'Histoire, -la société sans classe-, c'est blanc bonnet et bonnet rouge. Des "trucs bidons" qui me "gonflent" (sic). On reste confondu devant pareille hauteur de vue de truc et de toc. Et dire que mon amie Ariane est amoureuse d'un esprit "théorique" pareil, elle a vraiment besoin d'aller s'acheter une bonne paire de lunettes antireflets...!
Sans oublier aussi le succès du "soft power" (sic). Un jour que je me disputais avec Yoann Rodange, proche de la Direction de la FI, à propos du Média, disant que ce dernier occupait un espace qu'il n'assumait pas, il m'a répondu tout de go et pour toute explication : "le Media fait du soft power"(sic). A mes pressantes demandes d'explications, il m'a expliquée du bout des lèvres, qu'il s'agissait du "pouvoir de conviction". Aussi, quelle n'est pas ma surprise d'apprendre dans le livre de Jean-Pierre Garnier déjà cité, que le "soft power" a été inventé par un certain Francis Fukuyama, membre influent du Conseil des International Forum from Démocratie Studies de la National Endowment for Democraty fondée par le gauchiste bien connu Ronald REAGAN, soucieux avant tout de paix sociale ! Autrement dit, Sophia Chikirou, Gérard Miller, Gael Brustier (appelant au post-marxisme !) et sa bande du Média carburent au "soft power", une propagande-tambouille idéologique inventée par Reagan, le célèbre briseur de grèves devant l'éternel que l'on sait qui avait mis des chaînes au pied des contrôleurs aeriens en grève !!
Voilà où conduit l'anti marxisme forcené de ces intellectuels d'opeéette. On comprend mieux la manoeuvre : c'est avec du "soft power" , en réalité de la vulgaire propagande, que Sophia Chikirou a noirci ses feuillets, lui permettant ensuite de réclamer 1 million d'euros au titre de ses "prestations intellectuelles"(sic) ! 1 million d'euros gagnes à vendre de l'idéologie libérale, elle est pas belle la fausse insoumission de l'entourage de JLM......???
On a compris : Alain Badiou est le dernier des grands mohicans de l'intelligence critique au service du Peuple. C'est lui qui produit les analyses les plus pertinentes de la situation actuelle, et les plus en phase avec les attentes de la jeunesse. 1)-Macron. S'est emparé du pouvoir, à la faveur d'un coup d'état démocratique. (cf Éloge de la politique, op cit). 2)-Les jeunes sont demandeurs d'une offensive politique clairement anti système (Cf Les Inroks du 17 mai 2017). Toute la société française 2018 s'organise autour de ces deux idées. N'en déplaise à JLM qui passe son temps à poster sur son mur des sujets secondaires (dernièrement sa rencontre avec le maire de Naples), la société française 2018 est une poudrière. La lutte continue, notamment chez les jeuens étudiants, tout peut arriver, y compris l'impossible..! Alain Badiou est peut être un homme seul. Mais sur le plan intellectuel, il est le meilleur...!