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Billet de blog 21 juillet 2013

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L'ANI, OU LE TRIOMPHE, LE SACRE, DES PATRONS VOYOUS...!!!

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L' ANI OU LE TRIOMPHE, LE SACRE, DES PATRONS VOYOUS...!!!
Dans un article du 20 juillet 2013, intitulé « Nous sommes les cobayes d'une loi inventée par la gauche », et rédigé par RACHIDA EL AZZOUZI, MEDIAPART montre de façon saisissante, à travers un exemple concret (les papèteries du Puy de Dôme dépendant du groupe HAMELIN, 459ème fortune de France), comment l'ANI transforme les salariés en CDI, en être jetable, vulnérable, à souhait, dont on se sépare en moins de 2 mois, sans que le comité d'entreprise puisse faire quelque chose, ne serait-ce que jouer la montre; avec la bénédiction/complicité de l'administration du travail qui valide presque toujours ; avec des "droits au départ" revus considérablement à la baisse !!! 
Ce reportage dans le Puy de Dôme vaut mille fois mieux que toutes les explications à la FILOCHE, qui n'a eu de cesse de noyer le poisson, en parlant de "54 reculs" attachés à l'ANI. NON, il n'y a qu'UN fil rouge courant dans les 54 articles de ce torchon d'accord : c'est de faire de la population salariée DES ETRES JETABLES, VULNERABLES A SOUHAIT, QU' ON VIRE A COUPS DE PIEDS SANS MENAGEMENTS...!!!
L'ANI, c'est le triomphe, le sacre des patrons voyous, voulu par HOLLANDE et la "gôche" caviar ! 
Comme disait si justement Jean-Pierre MERCIER, délégué CGT de PSA-Aulnay : "je pèse mes mots, mais HOLLANDE est pire que SARKOSY !" Comme dit mon ami Olivier (RABACHE), "lorsque HOLLANDE dit : "mon seul ennemi, c'est la finance !", en réalité, cela veut dire : "mon seul ennemi, c'est le Peuple !!!" Jamais, les patrons n'auront eu une telle liberté de licencier : et, loin d'empêcher ces licenciements abjects, l'administration du travail (les DIRECCTE), qui ne dispose plus que d'un pouvoir "d'homologation", validera ces demandes de licenciements à 94% : exactement, comme elle homologue à 94% les demandes de rupture a amiable, dispositif crée en 2008 et qui a servi d'"éclaireur" !!!
Car en face, pour les salariés qui vont être licencies, et qui ne retrouveront jamais d'emploi, comme Marie, la salariée d'ELBE, du groupe HAMELIN, il se prépare un monde de souffrance, de solitude et d'indifférence, de la part du reste de la société à n'y pas croire !!! Qui vient s'ajouter à une France comptant déjà 14 millions de pauvres ! A force de vivre coupé (e) de tout, givré(e) de solitude, pareil (le) à une ile, sans homme ni bateau. Une "vie" de "fin de droits", comme le dit mon amie Magali (PECOUT), "fin de droits", ça sonne comme "fin de vie", quand il faut même payer sa perf, qui te l'enlèvera pour toujours...!"
Le "changement" promis par HOLLANDE, cela veut dire "on l'a dans l'os !", l'avenir ne sera qu'un éternel recommencement/approfondissement, et de la misère, et des larmes, et de la souffrance, et de l'indifférence des autres, qui ont encore un boulot !
Pour qu'une rumeur de protestation, un cri venu du fond des tripes, sorte enfin de cet Himalaya de souffrance, devant cette vie immobile, ce présent perpétuel du libéralisme, qui semble avoir l'éternité et l'éternité encore devant lui ;
Pour que les gens comprennent qu'avec HOLLANDE, ils ont un rab de libéralisme pourri, comme on a droit à un rab de frites à la cantoche le vendredi : 
il nous ( militants du Front de gauche) faut agir et agir encore de toutes nos forces : dénoncer impitoyablement cette France de la misère présente, qui vient s'ajouter à la france de la misère passée ( 14 millions de personnes vivent avec moins de 965 euros par mois). Et qui résulte directement du torchon patronal d'ANI du 11 janvier 2013, devenu "loi de la République du 14 juin 2013" applicable au 1er juillet 2013, cadeau de la "gôche" caviar au MEDEF ! Non pas avec un jargon "droit du travail" totalement incompréhensible pour la majorité des salariés. Mais avec des mots simples, humanistes, qui parlent directement à l'âme de chacun. Le combat contre l'ANI se poursuit : nous n'en finirons pas d'en expliquer les conséquences affreuses, pitoyables, pour des millions de salariés. Il faut continuer à en faire un cheval de bataille, au cours de ce quinquennat, y compris, pendant la campagne présidentielle de 2017, où nous mettrons HOLLANDE et ses potes face à leurs (immenses) responsabilités devant le nouveau ras de marée de misère, qui va s'abattre sur le pays...

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