1°)- Mark Markus : La difficulté, c'est qu'aucun des deux candidats ne renoncera spontanément. Trump lui on le sait, pour lui cette élection est truquée.
Ce qui se dit c'est que l'idée de trump n'est pas d'avoir les 270 grands électeurs, mais d’empêcher Biden de les avoir - nuance qui a toute son importance- en empêchant la certification par les Etats litigieux des grands électeurs ( d'ou les recours électoraux en contestation et judiciaire ). Dans cette hypothèse c'est la chambre des représentants des Etats Unis qui serait amenée à intervenir. A la chambre des représentants les votes se font parmi les délégations des Etats. Hasard ou coïncidence, il se trouve qu'il existe une majorité républicaine dans les délégations des Etats ( Pennsylvanie, Michigan etc ). En conséquence si cette hypothèse se confirmait, Le républicain Trump disposera alors de chances réelles et sérieuses de l'emporter.
S'agissant de Biden Je pense, vu son âge et son parcours politique (Sénateur, ex vice président des USA ), que si ça ne dépendait que de lui, il aurait déjà renoncé. Si il persiste à se maintenir c'est qu'il n'a pas d'autre choix. Il est tenu de la tête au pied. L'oligarchie qui l'a propulsée sur le devant de la scène US attend de lui qu'il aille jusqu'au bout (c'est le deal ).
Si on part du postulat que l'élection est le cœur de toute démocratie qui se respecte, alors autant dire que quelque soit celui des deux qui finira par être désigné, celui la a de fortes chances de connaitre un mandat particulièrement difficile.
*Les démocrates tenteront d'étouffer une possible guerre civile par des guerres impérialistes.
*S'agissant de Trump ce sera la poursuite de la guerre au sang contre un état profond américain aidé pour cela de ses alliés, au premiers desquels, l'Union Européenne, qui ne lui fera aucun cadeau. Une UE pro Biden qui joue dans cette élection Américaine une grande part de sa survie.
2°)- Brigitte Pascall : Je partage l'analyse de Mark Markus, en particulier sur un point : n'en déplaisent à des louanges exagérées formulée à l'égard de Trump, celui-ci n'a pas encore "démantelé la CIA"(sic), comme s'il suffisait d'appuyer sur un bouton.
Le démantèlement de la CIA ne signifie pas la fin de ses fonctions. La partie actions est rattachée au Secrétaire d'Etat à la Défense, nuance. Mais elle perdure sous un autre nom.
L'explosion en mille morceaux de la CIA sera un travail de longue haleine, qui ne pourra se faire que sur la durée et avec un rapport de forces conséquent : c'est à dire si Trump trouve des alliés mondiaux dans cette entreprise ô combien salutaire.
Comme écrivait Alexandre Zinoviev : "les maîtres de la Suprasociété globale continuent l'œuvre d'Hitler mais en s'appuyant sur les moyens beaucoup plus puissants de la science contemporaine et en masquant leurs visées sous le label démocratique. » (sic)
Ce n'est pas un hasard si, à l'occasion d'un match, Poutine est allé serrer la pince de Trump suivi d'une bourrade amicale dans les côtes. Le plus dur l'attend encore. Inversement, le plus difficile sera de trouver des alliés, maintenant que la Chine a reconnu Biden comme président. La Chine peut-elle encore changer d'avis ?
La CIA a été créée en 1961 : presque 60 ans de crimes politiques, présidents qui gênaient les intérêts de l'Agence, victimes de maladies bizarres toujours irréversibles (Chavez). Opérations criminelles sous faux drapeau, drogue vendue bon marché aux jeunes afin qu'ils ne se révoltent pas, guerres impérialistes régionales, etc...
La destruction de la CIA sera le projet de toute une vie, toute une génération militante critique et honnête, désireuse de créer un nouveau projet politique assurant une vie décente et joyeuse pour chacune et chacun.
Comme écrit Alain Benajam : "En tous cas, je reste à penser que le retournement du monde dans le bon sens ne se fera pas sans un mouvement populaire pour l'indépendance nationale. Ce que nos n'avons pas encore en France. Ne compter que sur Trump et Powel me semble risqué" (sic).
Ne compter que sur Trump serait un calcul d'une grande naïveté.
Voilà pourquoi notre groupe "Pouvoir au Peuple" participe modestement à cette entreprise de salut public.
Le Rassemblement "Pouvoir au Peuple" regroupe le PCRF, le PARDEM, le CNSJS, les "Insoumis démocrates", les "Franchement insoumis", le courant interne/externe à la FI : "Rupture, Pouvoir aux insoumis". Le porte-parole pourrait être Jacques Généreux ou Jacques Sapir ou Jacques Cotta.
Son programme en 23 points préconise notamment une sortie de la zone euro en plan A. Une politique de relance keynésienne à partir de l'augmentation substantielle des salaires, de nature à créer des centaines de milliers d'emplois. La création de 2 millions d'emplois pour les jeunes et chômeurs de longue durée dans le secteur associatif.
Comme on disait dans les années 70 : "ON A RAISON DE SE REVOLTER !"