
On le sait ; la Maronie ne viole pas seulement la Constitution depuis la forfaiture de 2005. Mais aussi le droit du travail : la casse du code du travail, la possibilité de licencier un salarié en CDI du jour au lendemain est une violation profonde de notre état de droit. On rappelle que la Constitution de 1958 prévoit une "République sociale" et un "droit à l'emploi".
Pierre Hillard dit que le dollar est terminé depuis l'été 2019. Et c'est pour cela qu'une fraction du capitalisme veut le grand reset. Il pense que le but ultime est la monnaie mondiale. Les élites mondiales se disputent quant à la part que prendra le dollar dans cette monnaie.
Mark Markus ajoute : "Nous sommes en présence d'une crise bancaire internationale d'une gravité sans précédent. La crise financière internationale de 2008 n'a jamais été réglée. 2020 est le point de bascule. On doit se préparer à voir des grandes banques européennes jeter les clefs sous la porte (ex Société Générale et ou le groupe Banque Populaire pour la France )".
On compte 148 plans de licenciement et un million de destruction d'emplois depuis le début du confinement. Les petits commerçants et les indépendants n'ont plus de boulot.
Par exemple, je porte mon chat chez une toiletteuse très gentille et très compétente, pour qu'elle lui coupe les ongles. La dernière fois que je l'ai vue, elle m'a dit que l'après midi, elle n'avait plus de travail, alors que sa petite boutique marchait super bien avant le confinement.
Ce qui se passe, c'est du jamais vu depuis la guerre !
Et ce n'est pas tout : Castex annonce des mesures dérisoires contre la pauvreté de masse issue du confinement : 30 000 accompagnements dans le cadre du dispositif Insertion par l'Activité Economique. Déblocage de120 millions d’euros pour doubler les « parcours emplois compétences » dans les quartiers de la politique de la ville. Les associations de lutte contre la pauvreté trouvent que le compte n'y est pas. Nous aussi.
Autrement dit, la Macronie refuse de lutter sérieusement contre le chômage, l'exclusion et la pauvreté, dont elle est la première responsable :
*avec un premier confinement plus dur que celui des autres pays.
*Une politique de rigueur cassant la croissance et la création d'emplois. Soit une chute de 13% du PIB, un million de chômeurs. Le chiffre que vient d'annoncer l'INSEE de la création de +300 000 emplois en 2021 est visiblement tiré du chapeau. Hautement fantaisiste. On rappelle que l'INSEE est sous la tutelle de Bercy pour les primes et le déroulement de carrières, ceci expliquant cela.
La politique suivie par la Macronie est doublement suicidaire : sur le plan sanitaire et social. Notre pays fonce à 200 à l'heure dans le mur et la ruine économique définitive.
Pourtant, on dirait en ce 26 octobre 2020, qu'elle ne forme pas un bloc monolithique.
- Certes, il y a les ultras comme JF Deltraissy, membre du Conseil scientifique, parlant de 100 000 cas par jour.
- Mais des interrogations fusent, au sein même du Gouvernement :
* Sur BFMTV du 26 octobre 2020, on apprend que Macron a peur de prendre une décision de confinement : justement pour des raisons économiques.
* Elisabeth Borne, Ministre du Travail, interrogée par JL Apathie sur LCI a rappelé le protocole des trois jours de confinement, décidé pour les salariés du secteur privé. Et "la nécessité de sauvegarder le collectif de travail"(sic) : soit une façon de préférer la poursuite de la vie économique à un confinement brutal.
En tout état de cause, la FI corrompue ne s'oppose pas à ces violations multiples de notre DROIT DE TRAVAILLER et d'avoir une vie décente. Hier, 25 octobre, on a écouté Adrien Quatennens sur LCI : pas un mot sur la terrible tragédie sociale que nous sommes en train de vivre.
On est dans un système totalitaire, mais personne ne moufte : à commencer sur les réseaux sociaux, où chacun fait sa chochotte, mis à part mon ami Dominique Kern, Regis de Castelnau et Alain Benajam.