Croire à ce jour, que les députés de la FI pourraient être des résistants, même d'opérette, au projet du grand reset, est une grave erreur d'appréciation.
1°)- Comment les députés de la FI ont trahi notre cause :
LFI s'est discréditée une première fois avec la mobilisation contre la casse du code du travail (automne 2017). De même, Corbière et les autres se sont discrédités en novembre/décembre 2018 avec les Gilets Jaunes : accusés faussement de voter FN, alors que la moitié d'entre eux vote pour un parti de gauche.
N'oublions pas aussi la trahison du 10 novembre 2019 : quand la FI a définitivement abandonné nos idéaux de laïcité, en allant manifester avec des gens criant "Allah akbar".
Les députés de la FI se sont aussi salis définitivement en décembre 2019, en ne soutenant pas frontalement le mouvement anti réforme des retraites. Ils n'ont pas proposé une issue politique comme Mitterrand à la fin de Mai 68.
On rappelle que le mouvement anti réforme des retraites a duré huit semaines : soit le double de la durée de Mai 68 (quatre semaines).
C'est long, huit semaines de luttes, 56 jours. Pas une seule fois, Mélenchon n'a rédigé un simple communiqué de presse à l'AFP, disant qu'il proposait un gouvernement alternatif à Macron : qui bien sûr, retirerai ce projet de réforme scélérat. gouvernerai sur la base de notre programme "L'avenir en commun". Il fallait deux minutes pour faire ce communiqué.
Ils n'ont pas contesté la politique sanitaire de Macron lors du premier et second confinement. Ont voté, toute honte bue, une enveloppe de 300 milliards d'euros aux banques en mars 2020.
2°)- Corbière a vendu notre belle aventure politique (PG/FDG, FI) contre un plat de lentilles :
Les députés de la FI ont vendu notre belle aventure politique (PG/FDG + FI 2016-avril 2017) pour un peu d'argent : 22 millions d'euros.
22 millions d'euros, ce n'est pas cher payer, une formation politique qui fait 20% et 7 millions d'électeurs. Ce n'est pas cher payer 8 ans et demi de militantisme, travail acharné à coller les affiches. Une réflexion politique (deux programmes) qui n'était pas dégueu, pour parler comme Gainsbourg. Une armée numérique d'anonymes insoumis sur Facebook. Défendant chaque jour le candidat Mélenchon.
Ce n'est pas cher payer 8 ans et demi de militantisme, où la jeunesse était à nos côtés : Manuel Bompard et Adrien Quatennens, pour citer les plus célèbres, symbolisant cette jeunesse ralliée à notre cause.
Et comme chacun sait, dans une formation politique, avoir la jeunesse de son côté, c'est déjà avoir gagné.
On n'a pas oublié la mort de Malik Oussékine, par les sbires de Pandraud/Pasqua, qui a sonné le glas des ambitions présidentielles de Chirac pour 1988. On n'a pas oublié la triste chanson sur un poème d'ARAGON pointant une jeunesse 68 arde, ayant déserté le Parti Communiste français :
"Maintenant que la Jeunesse n'est plus ici, n'est plus là.
"Maintenant que la Jeunesse a tourné ses yeux lilas ("Maintenant que la jeunesse")
Alors que nous, militants du PG, FDG, FI, avions les jeunes, et encore en première ligne.
3°)- La trahison de la fausse gôche ne marche/ra pas :
A présent, ne règne que le silence assourdissant, le silence de la traitrise et de la corruption. Il est dans toutes les mémoires des facebookiens. Terminé, JLM est carbonisé pour toujours. Mélenchon veut nous refaire du Mitterrand années 80, c'est à dire une période post années 68- ardes de démotivation sociale et politique profonde. S'accompagnant d'une crise sévère des effectifs politiques et syndicaux.
Or, en gros, depuis le NON au référendum du TCE (2005) ; depuis la réforme des retraites voulue par Sarkosy en 2009, et la mobilisation contre le projet de loi Khomri, grâce aux réseaux sociaux qui ont joué un rôle exemplaire à chaque fois, les femmes et les hommes de notre pays sont reconscientisés, repolitisés : il n'y a rien à leur apprendre.
On ne peut plus leur faire le coup de la fausse "gôche" des années 80. On rappelle que lors de la campagne des élections présidentielles de 1988, Mitterrand n'a rien promis. Et qu'il a été réélu avec 55% des voix ouvrières (cf ouvrage de Gaël Brustier, JP Huelin : "Cherche peuple désespérément", édition Bourrin, 2010) : un chiffre à méditer au cours de ses longues soirées d'hiver.
Croire à ce jour, qu'ils pourraient jouer les résistants, même d'opérette, est une grave erreur d'appréciation. Ils n'ont plus le pouls de l'opinion, comme l'avait le PG entre 2009 et avril 2017. Dire tout haut ce que le Peuple français pense tout bas, défendre les intérêts des classes populaires et des petites classes moyennes, notamment les fins de mois difficiles : la seule vraie tâche de la gauche critique.
Leur seule préoccupation, c'est le "pognon", surtout pour un homme comme Corbière: dont la cupidité féroce et grossière ne se remettra jamais de son salaire de prof de LEP à 1300/1700 euros par mois. Au passage, on voit comment la Politique avec un grand P, permet à certains s'assouvir des préoccupations personnelles, prenant le pas sur la défense de l'intérêt général du Peuple français. Leur seule préoccupation, c'est de montrer leur bobine inoubliable à la télévision.
Leur stratégie : feindre d'occuper un terrain politique critique, sans l'assumer véritablement, ne trompe plus personne : tellement ils ont trahi de fois. Protégé Macron dans les grandes longueurs, au lieu de défendre véritablement les intérêts du Peuple français.
Les députés de la FI jouent le rôle de plantes d'appartement. De figuration et c'est tout. Dimanche 13 décembre 2020, on a écouté Mélenchon sur LCI ou BFM. Il n'était pas crédible. Rien que de voir sa critique bobo, millimétrée, ripolinée de Macron. Rien que de voir la connivence de la journaliste officielle. Qui lui tenait pieusement le crachoir. Alors qu'hier encore, tous les journaleux lui coupaient la parole, l'obligeant à débiter son topo à toute vitesse, de son propre aveu. Tout ce mauvais théâtre montre la triche de la FI. Vaut tous les aveux qu'elle ne fera jamais.
De façon silencieuse, les réseaux sociaux ont tourné la page. Continué sans eux, depuis mars 2020. Sans chef. Sans argent à gagner et à corrompre. Sans passage média et autre glorioles à deux balles. Sans négociation secrète avec la Macronie, que la FI soutient in fine.
La Résistance contre la pourriture mondialiste continue : venez toutes et tous nous rejoindre !