48 heures avant son discours de fin d'année, la presse nous laissait entendre que le jeune président allait nous surprendre, qu’il allait tendre la main aux syndicats réformistes, qu'il ferait « un geste », elle parlait d’apaisement, l’âge pivot pourrait faire l’objet d’aménagements…peut-être…
À la place on a assisté à un numéro d’autosatisfaction où se mêlent entêtement, orgueil et arrogance.
Un geste ? oui, un doigt d'honneur bien appuyé.
La même presse, ce matin, toujours unanime, explique qu’il ne pouvait pas faire autrement, qu’il ne pouvait pas désavouer son Premier ministre, surtout pas avant le 7 janvier, date retenue pour les ultimes concertations entre les partenaires sociaux et le gouvernement.
On insiste sur le mot « compromis » pour sauver les apparences.
Cons promis, choses dues.
On le sait, cette presse est ridicule.
On le sait, ce président est le reflet de son propre égo, surdimensionné, boursoufflé jusqu’à la caricature.
Est-il sourd ? Aveugle ?
Totalement hors-sol.
En oubliant qu’il n’a été élu qu’avec 24 % des voix au premier tour, Emmanuel Macron se drape d’une légitimité pour le moins discutable, en tout cas partielle, très relative, c’est cette maudite constitution qui le veut.
Le nabot se veut empereur, tu seras dictateur mon fils, ainsi va le monde libéral dans sa version messianique à la sauce Macron.
Il nous embarque dans une aventure ultra libérale où le fric est roi, c’est aussi le sens de cette réforme des retraites, il déshabille la France pour en faire une putain respectueuse aux yeux d’une bourse qui a quand même pris 27 % d’embonpoint en un an. L'objectif est atteint !
À force de comparer le modèle français aux modèles américain, allemand et anglais, on va finir par leur ressembler, c’est le but. En perdant notre originalité, nos spécificités et notre âme.
Son bref parcours politique en dit long sur les épigones du socialisme, il n’y a pas pire traîtrise que la sienne, Macron a sublimé l’art de la trahison, mais fallait-il attendre autre chose de la part de ce jeune énarque banquier ?
Le plus blême des êtres blêmes si on ose paraphraser Nietzsche, un monstre froid, oui, un monstre froid.
La casse sociale à laquelle se livre ce jeune homme ne prendra fin qu’à l’issue de sa mandature, c’est une certitude.
Il faut donc agir.
Vite.
Et fort !
« Ce qui doit tomber, il ne faut pas le retenir. Il faut encore le pousser ».
Poussons, mes amis, poussons !
Bonne année aux gilets jaunes et aux grévistes, bonne année à tous ceux et à toutes celles pour qui la résistance a encore, a toujours du sens.
Bonne année et bonne santé à la Résistance !