Avec une progression de 30 % sur un an, la place financière française fait beaucoup mieux que toutes les autres places financières dans le monde !
La France est « number one » !
Pour une bonne nouvelle, c’est une très bonne nouvelle !
Autre indicateur qui atteste de la vitalité française, les dividendes versés aux actionnaires repartent à la hausse pour l’année qui vient de s’achever.
C’est une performance française exceptionnelle dont nous pouvons tous nous réjouir et que nous devons à ce jeune homme fringant et impétueux arrivé aux commandes de la « start-up nation » il y a seulement 5 ans !
Plein gaz !
Ce jeune homme est un véritable faiseur de miracles.
L’année 2020 était « catastrophique » d’après les experts, avec 28 misérables petits milliards d’euros versés aux entreprises du CAC 40, une année noire ; cette année, pour 2021, on attend 40, 50, voire 60 milliards d’euros, niveau habituel que connaissaient ces entreprises françaises avant la crise du Covid qui n’aura été qu’une insignifiante parenthèse, vite refermée ; un niveau de répartition qui fait pâlir d’envie les Allemands pourtant très performants en matières économique et financière : c’est aussi cela l’exception française !
En matière d'investissements, de recherche et développement, les Allemands sont largement devant nous, mais on ne peut pas être les premiers partout.
On entend dire, ici ou là, que l'industrie allemande est d'autant plus tonique que ses investissements sont massifs et que les dividendes distribués aux actionnaires outre-Rhin sont relativement bas en comparaison de ce qui se pratique en France, mais une fois de plus, comparaison n'est pas raison.
Cette année, le rendement par action arrêté au 31.12.21 est de 8,5 % en moyenne pour les quatre premiers, soit le double de ce qu’ils avaient empoché il y a un an, en 2020.
C'est beaucoup mieux que l’inflation.
Bien joué, les gars !
Oublions vite l’année 2020, un véritable cauchemar, souvenons-nous qu’en 20 ans, les dividendes distribués aux actionnaires du CAC 40 ont augmenté de 269 %, un chiffre érotique, oui, érotique. Même vue de très loin, la sirène est excitante.
En 2001, le SMIC s’élevait à 1 011,62 € mensuel ; avec une progression de 269 % raisonnablement étalée sur 20 ans, donc sur des bases comparables, le SMIC aurait dû atteindre 2752, 87 €, il sera de 1 603,12 € par mois en valeur brute au 1er janvier, c.-à-d. aujourd’hui, un léger différentiel de 1149,75 € mensuel.
On dramatise, on dramatise, mais il faut RELATIVISER. Enfin...on peut essayer de relativiser...
Le cumul du différentiel entre le niveau du SMIC tel qu’il est, comparé à ce qu’il aurait pu être si on avait appliqué une progression de 269 % sur 20 ans, permettrait aux pauvres d’être nettement moins pauvres, de pouvoir s’offrir des vacances, des cadeaux de Noël pour les bambins, des soins médicaux, des dents, des vêtements, des études pour les enfants…que sais-je encore, tout ce qu’ils ne peuvent pas faire ou s’acheter.
C’est toute la théorie des « Golden Burnes », vulgairement appelée aussi théorie du ruissellement, qui se confirme ici : plus tu donnes aux riches et aux très riches et plus les riches s’enrichissent.
Autre théorie qui s’affirme avec la même rigueur, en parallèle des « Golden Burnes », le fameux « You got it in your ass » que l’on peut traduire par « Décidément, ce n'est pas ton jour de chance, le pauvre ».
Moins tu donnes aux pauvres et plus ils s’appauvrissent. Surtout en période d’inflation.
La théorie des « Golden Burnes » est à la macronie ce que la sauce béchamel est aux endives : sans sauce, les endives sont indigestes, amères, surtout si l’endive est crue ; avec la sauce béchamel, les endives cuites deviennent délicieuses, goûteuses, agréables aux papilles. Et gratinées, je ne te vous dis même pas ! Comme les dividendes, il n’y a pas de hasard…
De la même façon, la théorie du « You got it in your ass » est à la macronie ce que la sauce béchamel est aux endives : c’est sans sauce pour vous, les pauvres ! et crue elle sera, l’endive !
Ce sont les deux faces de la médaille Macron.
Nous espérons avoir contribué utilement au débat démocratique et républicain en vue des prochaines présidentielles, nous sommes à moins de 100 jours de l’échéance : peut-on, oui ou non, se passer d’Emmanuel Macron ?
Avant de répondre à cette épineuse question, souvenons-nous de ce que disait Frantz Kafka « Un idiot est un idiot. Deux idiots sont deux idiots. Mais dix mille idiots sont un parti politique ».
Oui, car il y aura bien des législatives juste après la présidentielle…cette citation de Kafka me fait penser à LaREM.
Forcément.
Vous m’objecterez qu’il y a d’autres partis que LaREM, c’est vrai, mais pourquoi pas commencer par eux ? Je vous le demande.
Dans la « start-up nation » on a quand même le droit de faire un « strike », non ?
Bonne année à toutes et à tous.
P.-S. - Pour celles et ceux qui ne parlent pas couramment le « start-up nation language », le « strike » consiste à virer Macron et son parti politique dans la foulée.