"Immondialisme", définition : "Mécanisme par lequel le libéralisme économique se répand sur toute la surface du globe et se généralise à toutes les activités humaines".
L'air que nous respirons, l'eau que nous buvons, le sol nourricier sur lequel nous bâtissons, maintenant, nos barrages, nos routes, nos immeubles et nos maisons sont directement impactés par ce phénomène : le climat de notre planète se dérègle au fur et à mesure de sa progression et provoque de multiples ruptures dans l'équilibre biologique de la faune et de la flore, des espèces animales disparaissent, l'homme entre en conflit avec la nature.
La chaîne du Vivant se disloque inexorablement, le fossé entre les riches et les pauvres se creuse dramatiquement, l'un est le pendant de l'autre, la course au profit gangrène tout sur son passage, rien n'y résiste.
L'extrême toxicité du libéralisme, cette pandémie économique et culturelle, en un mot l'Immondialisme, n'a pas terminé de nous alimenter en catastrophes climatiques et en catastrophes sanitaires.
Hitler avait imaginé le projet abject et criminel de cloner la "race pure", le Lebensborn eingetragener Verein, dirigé par l'élite nazi, les SS, avait pour objectif d'augmenter le taux de naissance d'enfants « aryens » en autorisant, en encourageant les filles-mères ayant toutes les caractéristiques de bonnes « qualités raciales », d'accoucher anonymement et de leur remettre leur nouveau-né, ils en assureraient la charge puis l'adoption et, à terme, la reproduction.
Après l'Allemagne, la Pologne, l'Autriche, le Danemark, la Norvège et les Pays-Bas adoptèrent ce modèle. Sous la contrainte, bien sûr.
Le Lebensraum -territoire protégé- ferait le reste en organisant et en assurant la reproduction massive des ces êtres parfaits.
La génétique était balbutiante, le séquençage du génome humain n'a été achevé qu'en 2003, on ne peut pas s’empêcher de trembler rétrospectivement en imaginant ce que ces criminels auraient pu en faire...
Ce que Hitler n'a pas pu terminer, le libéralisme l'a parachevé en allant au bout de la même logique c'est à dire en industrialisant le procédé : après les poulaillers industriels, les 1000 vaches maintenant !
Les exemples pullulent, la surproduction industrielle -lait, viandes...- est une abomination, tous les animaux "comestibles" souffrent mille morts avant d'être massivement exterminés.
La catastrophe génétique pourrait mettre un terme à ces pratiques barbares mais tant que le profit sera au rendez-vous, nos entrepreneurs libéraux continueront leurs tortures.
Si un drame arrive, et il arrivera, il n'y aura pas de coupable ! c'est toute l'industrie chimique, toute l'industrie alimentaire, les laboratoires pharmaceutiques, la grande distribution qui seraient en cause.
Too big to fail, ni coupables, ni responsables.
C'est la seule chose qui différencie l'Immondialisme du nazisme : il n'y aura pas de Nuremberg.
La seule façon de lutter c'est de se rapprocher des petits producteurs locaux, de sortir du circuit et des pièges de la grande distribution, de changer de comportement alimentaire.
Il faut enrichir les "pauvres" et appauvrir les riches : créer un nouveau déséquilibre mondial !