Pseudo évidence « Relance par la consommation », vrai constat « la consommation des ménages en baisse », avec sa variante morbide « la consommation en berne », non sens « la croissance économique est liée à la consommation », impératif catégorique « Il faut consommer ! » avec , cette fois, la variante Montebourgeoise néo-patriotique « Il faut consommer Français ! » une vision globalisante « consommation de masse ».
De Fillon à Macron, de Juppé à Montebourg et, bien avant eux, tous les épigones du capitalisme libéral ou ultra libéral pensent « consommation », ne pensent qu’à ça…des obsédés !
L’humanité entière ne trouvera son salut qu’à la condition de consommer encore et encore, de plus en plus, toujours plus.
Au profit de quoi ?
Au profit de qui ?
Certainement pas des consommateurs.
Une poignée de multinationales dicte sa loi aux trois milliards de couillons qui ont « les moyens » tandis que quatre milliards de pauvres bougres les regardent faire, quatre milliards dont une partie utilisent leurs mains, leurs bras et leurs jambes pour fabriquer à moindre coûts les produits que les riches vont bientôt consommer.
Les pauvres produisent et fabriquent les marges bénéficiaires pour cette poignée de multinationales, ils commencent à travailler vers 10 ou 11 ans en reniflant les vapeurs ultra toxiques qui permettent de ternir et d’assouplir nos jeans, debout pendant 12, 13, 14 heures par jour.
Il est beau mon jeans ! Il me va si bien...
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Le libéralisme est agressif, c’est une dictature qui impose ses codes et sa culture, s’y opposer, même mollement, même passivement, conduit à l’exclusion pure et simple.
Face à cet impérialisme, l’individu ne peut rien, trop isolé, trop faible.
L’union fait la force mais c’est pour demain.
L’alimentation industrialisée et le sort que l’on réserve aux animaux me poussent à changer mes habitudes, je produis maintenant plus de la moitié de ce dont j’ai besoin, légumes, fruits, œufs, j’aime mes poules, je parle à mes tomates, nous formons une famille dans laquelle cohabitent harmonieusement et sereinement mes chiens, mon chat, mes poules à côté de mon potager de 80 m².
J'ai repensé mes "besoins", j'en ai moins que ce que je pensais.
Mon Smartphone a plus de 6 ans, je sais que dans deux semaines environ je vais perdre certaines applications, petit à petit sa mort programmée qui devrait m’obliger à en changer va me donner, tout au contraire, des arguments pour sortir définitivement de ce cycle infernal, de cette course au surarmement.
Impossible de regarder une chaîne de télévision sans se faire happer par 3, 4, 5 voire 10 minutes de pub : je zappe dès que je le peux, je suis armé d’une télécommande, pourquoi s’en priver ?
Le désastre écologique résultant directement et indirectement de ce modèle industriel et économique milite pour changer radicalement de cap, la terre, l’air, la mer, la faune, la flore souffrent horriblement, les ressources s’épuisent, les déséquilibres s’accélèrent entre eux, il est urgent d’inverser la tendance morbide que nous avons inventé.
Puisque la consommation est l’alpha et l’oméga de cette nouvelle religion planétaire, le libéralisme, j’ai décidé de résister.
Face à cet impérialisme, l’individu ne peut rien, trop isolé, trop faible.
L’union fait la force mais c’est pour demain.
Et si ce combat commençait aujourd’hui, ici, avec vous.
Cessons de con-sommer.
Cessons de nous consumer !