À quelques semaines de la présidentielle et alors que tout laissait à penser qu’il se représenterait, on apprend qu’Emmanuel Macron serait victime d’allodoxaphobie.
Cela pourrait avoir de lourdes conséquences dans la perspective des prochaines élections !
Le mal dont il souffre se serait déclenché hier soir, aux alentours de 20 heures, à la suite d’une session parlementaire qui s’est mal passée, la grande majorité des députés LaREM ayant brillé par leur absence juste au moment où Olivier Véran, le sémillant ministre de la Santé, devait faire voter l’adoption du pass sanitaire ; les mauvaises langues, à gauche et à droite de l’hémicycle, expliquent d’ailleurs que les députés « En marche » ne brillent que par leur absence.
Depuis hier soir, le parti d’Emmanuel Macron a été rebaptisé pour la circonstance LaRame…
Le mot « allodoxaphobie » vient du grec « allo » qui signifie différent, de « dox » qui signifie opinion et enfin de « phobos » qui vient du Dieu grec de la peur : cette maladie se caractérise par une peur incontrôlable des opinions des autres, une peur qui devient phobique, voire obsessive.
Si un allodoxaphobe entend l'opinion d'une personne, il peut ressentir des symptômes plus ou moins marqués, plus ou moins invalidants : nausées, rythme cardiaque qui s’accélère, respiration rapide et superficielle, irritation puis colère. Si la phobie s’aggrave, l’allodoxaphobe peut réorganiser sa vie afin d’éviter toute réunion dans laquelle il pourrait entendre l'opinion d'autres personnes…ces formes très graves d'allodoxaphobie sont assez rares. Ceux qui souffrent d'une allodoxaphobie modérément prononcée sont souvent mal compris, considérés comme « simplement bizarres » et ne reçoivent aucun traitement.
À l’heure où nous imprimons, nous ne sommes pas en capacité de déterminer avec précision le degré de gravité du mal dont souffre Emmanuel Macron, mais, après avoir consulté les meilleurs psychiatres français et européens – car la France préside le conseil de l'Union Européenne depuis le 31.12.2021, à minuit – plusieurs tendances se dégagent pour ce qui est du diagnostic :
Souvent « mal compris », Emmanuel Macron est considéré comme quelqu’un de « simplement bizarre ».
En d’autres termes, bien avant ce triste épisode parlementaire avorté, il avait un terrain très favorable, voire particulièrement favorable pour ne pas dire exceptionnellement favorable.
Depuis hier soir, la phobie du président de la République semble avoir changé de dimension et d’intensité, il pourrait être amené à « réorganiser sa vie afin d’éviter toute réunion dans laquelle il pourrait entendre l'opinion d'autres personnes ».
Il pourrait donc renoncer à présenter sa candidature pour la prochaine campagne présidentielle qui va se tenir dans 95 jours : en effet, il aura du mal à éviter des réunions dans lesquelles il pourrait, j’utilise le conditionnel à dessin, il pourrait entendre des opinions assez éloignées des siennes.
Cette maladie dont souffre Emmanuel Macron, pourrait, j’utilise le conditionnel à dessin, pourrait le rendre sympathique.
Un contre-exemple : Nicolas Sarkozy était (il l’est toujours) atteint de chrométophobie, la peur de manquer d’argent, il n’a jamais été jugé sympathique pour autant…et Dieu sait pourtant s’il a été jugé !
Souhaitons au président de la République un prompt rétablissement.
Mais guérir de cette terrible phobie avant la date limite de dépôt des candidatures auprès du Conseil Constitutionnel fixée au 4 mars à 18 heures semble quand même très compromis.
Je suis obligé de vous laisser, plusieurs de mes amis sont venus chez moi, à l’improviste, avec champagne, Ricard, vins et whisky, pour fêter un heureux évènement.
Je me demande bien quel est cet heureux évènement qui les réjouit tant !