Olivier « Nostradamus » Véran est catégorique, la France va être confrontée à une cascade de cataclysmes dont elle ne pourra pas se remettre.
L’apocalypse est pour demain, c'est-à-dire le 7 mars, jour de grève générale.
Évoquant la sécheresse, la vaccination contre le papillomavirus et le réseau ferroviaire, il prédit que « Mettre la France à l’arrêt, ce serait laisser filer une crise qu’on peut encore éviter. L’absence de pluie depuis plus de 30 jours maintenant en France fait peser un risque extrêmement fort sur l’état de nos réserves en eau cet été. Mettre la France à l'arrêt reviendrait à prendre le risque d'une catastrophe écologique, agricole, sanitaire et à négliger la santé de nos enfants ».
Il redoute aussi une recrudescence des cancers du col de l’utérus, un emballement du sida, une sixième vague de Covid et une augmentation des féminicides.
Interrogé sur l’outrance de ses propos, il assume : le blocage du pays « risque, au final, d’alourdir une facture déjà salée ».
À cause de ces maudits syndicats, la France, pays organisateur, va lamentablement se faire battre par les Italiens lors de la prochaine coupe du monde de rugby ; Poutine va écraser l’Ukraine et envahir la Pologne, l’Autriche, le Luxembourg et la Suisse ; Mireille Mathieu va se remettre à chanter, Roselyne Bachot va poser nue dans Playboy.
Les criquets vont saboter les récoltes ; les grenouilles et les crabes vont nous envahir, on redoute une invasion de crocodiles et de piranhas dans la Seine.
La presse est beaucoup plus sobre et s’interroge sur la légalité de ces mouvements de grève qui mettrait en danger la démocratie, rien de moins !
Tout cela me fait penser aux propos tenus par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui a déclaré sans sourciller « Vous savez, la guerre que nous tentons d'arrêter, qui a été lancée contre nous en utilisant des Ukrainiens »...
C'est le monde à l'envers !
La connerie a pris le pouvoir.
Donnons raison à Véran sur un point : la facture, en effet, est déjà bien assez salée comme ça !
C'est pourquoi j'irai défiler le 7 mars, c'est, je crois, le sens de cette grève.