Emmanuel Micron – né le 7 mai 2017, mort le 7 juillet 2024 – peut s’enorgueillir d’avoir réussi ce qu’aucun président de la République n’avait pu faire avant lui : se ridiculiser et « en même temps » ruiner la France aux yeux du monde entier, de l’Atlantique à l’Oural, du Cap à Oslo.
Il n’y a guère que Vladimir Poutine pour se réjouir de la situation créée par le cerveau malade de cet homme aveuglé par une arrogance sans limites : la perspective d’une victoire de l’extrême droite qu’il soutient financièrement et politiquement depuis près de dix ans réjouit le Tsar de toutes les Russies, il a besoin d’alliés pour combattre l’Occident.
Jamais un homme politique français n’a été aussi isolé, aussi détesté.
« Clarification », le mot est lâché ce dimanche soir à 21 heures, les résultats des élections européennes viennent de tomber, son camp est, une fois de plus, désavoué : son orgueil ne le supporte pas, il dissout.
Il balance sa grenade dégoupillée dans les pattes des Français, elle explose, mais cela ne l’empêche pas de se pavaner au soleil, sur la plage du Touquet, toutes dents blanches sorties, dans une magnifique insolence.
Il aime la provocation, il avait demandé aux Français de venir le chercher, le peuple de « gaulois réfractaires », de gauche comme de droite, a bien entendu le message, il est au rendez-vous de l’histoire.
Il n’y a pas une seule personne sur la planète, pas une, qui pourrait proposer une définition du mot « clarification » susceptible d’entrer en cohérence avec l’objectif avoué, c’est même tout le contraire : bordelisation pour les uns, bardellisation pour les autres, les synonymes sont au rendez-vous de cette folie qui cédera bientôt le pas à l’infamie.
Et maintenant ?
Nul doute que dimanche prochain, après son vote, il ira d’abord se promener une nouvelle fois sur ces belles plages du Pas-de-Calais où il aime tant parader et faire le beau avant de rejoindre ce Paris qui a fini de le détester et qui désormais le rejette.
Il pourrait avoir l’outrecuidance de s’adresser à sa femme, en paraphrasant François 1ᵉʳ « Madame, pour vous avertir comment se porte le ressort de mon infortune, de toutes choses ne m’est demeuré que l’honneur et la vie qui est sauve ».
Il peut oser, elle pourrait le croire, mais non : ni l’une ni l’autre !