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Billet de blog 5 septembre 2016

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Le Bismuth est extrêmement toxique.

Bismuth fait référence au cinquième et dernier élément du groupe des pnictogènes, assez proche de l'arsenic. Pas vraiment un hasard si Sarkozy et son conseil, Maître Thierry Herzog, se sont crus autorisés à utiliser cette substance chimique pour en faire un trompe-l'oeil. Sarkozy et son avocat préparent l'antidote : de qui se moque-t-on ?

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Le mot "pnictogène" vient du  grec et signifie asphysiser ou étouffer.

C'est une substance que l'on retrouve massivement dans le bismuth que Sarkozy a tenté de nous servir en guise de dessert, prénom Paul.

Dans cette affaire, comme dans toutes les autres qui le concerne, le verbe "étouffer" prend tout son sens.

Le bismuth est "ce semi-métal blanc d'argent à reflet rougeâtre brillant, dur et cassant dont tous les sels et vapeurs sont toxiques...on ne lui connait pas d'utilité en tant qu'oligo-élément : il n'a pas de rôle physiologique connu".

Cela ne s'invente pas, on parle bien de Nicolas Sarkozy alias Paul Bismuth.

Quand la science, la chimie en l'occurrence, vient au secours du peuple pour nous aider à décrypter les messages subliminaux envoyés par nos gouvernants.

Poursuivons l'analogie :" il a été montré à l'institut d'asprophysique spatiale d'Orsay, en 2003, qu'il était radioactif avec une demi-vie considérable, de 19 X 1018 années, soit plus d'un milliard de fois l'âge de l'univers".

Non seulement il est toxique et radioactif mais en plus on va en prendre pour plusieurs générations...

C'est précisément ce que je redoutais !

Résumons-nous : Paul Bismuth est en train de préparer un antidote face à la décision du parquet qui demande son renvoi en correctionnelle dans l'affaire dite Bygmalion pour "financement illégal de campagne electorale".

Dans cette affaire il y a 14 "prévenus" dont Sarkozy-Bismuth, Le Candidat, le seul vraiment concerné...

L'antidote que préparent Sarkozy et Herzog est simple :

  1. Il s'agit d'un complot politique à la veille des primaires de la droite,
  2. Il s'agit d'un complot politique au moment où s'ouvre le procès Cahuzac,
  3. Sarkozy-Bismuth a découvert l'affaire Bygmalion au moment même où la presse a révélé l'histoire, pas avant, pas pendant mais après !

Tu parles d'un gestionnaire !

Pour faire simple, Sarkozy, le candidat dont il est question, était le seul des 13 autres prévenus à ignorer totalement l'existence d'un quelconque dépassement et pas n'importe quel dépassement puisque si l'on ajoute ses dépenses de campagne à celles de l'UMP il a explosé le plafond de plus du double, rien de moins, 51 millions contre 22.5 autorisés !

Donc Sarkozy-Bismuth prépare son antidote, c'est logique et attendu, c'est évident.

Les 13 lampistes vont en prendre plein la lucarne, comme toujours...

Quelle ingratitude !

Quel culot !

Quel cynisme !

Pour être très transparent avec vous ce qui me gène le plus dans cette histoire c'est que Sarkozy nous prend tous pour des jambons.

Des vrais !

Il nous prend vraiment pour des cons.

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