Je l’aime bien, moi, Philippe Poutou, je l’aime même beaucoup au point qu’il est devenu « mon » Poutou à moi !
Parfaitement !
Il est à moi parce que cela fait longtemps que je l’écoute attentivement, j’ai eu l’impression – fausse – d’être un des premiers à le comprendre, à le suivre, peut être même le seul…
J’avais de l’admiration pour Besancenot mais ce n’est pas pareil ; j’ai de l’admiration aussi pour mon Poutou mais ce n’est pas pareil.
« Mon » est un adjectif possessif qui traduit assez bien cette relation personnelle voire intime que j’entretiens avec le candidat de NPA : je pense ce qu’il pense, je dis ce qu’il dit, comme lui j’ai une profonde aversion pour ceux qui prêchent pour la paroisse de l’ordre, de la nation qui serait en danger, de la rigueur, du bien contre le mal, cette philosophie catholique rétrograde et réactionnaire qui est en train de se répandre comme une trainée de poudre.
Car l’explosion arrivera tôt ou tard, ils tiennent l’allumette, ils soufflent sur les braises.
Il parle pour toute une catégorie de gens qui ne s’expriment jamais et dont on ne parle quasiment plus, un actif sur quatre, 6 millions de personnes superbement et cyniquement ignorés, méprisés.
La droite et l’extrême droite donneuses de leçons, qui prônent des valeurs de probité, de rectitude et, bien sûr, de droiture ; des voleurs doublement voleurs : ils piquent dans les caisses de l’Etat ou de l’UE, ils piquent des « valeurs » morales qu’ils s’empressent de transgresser dans l’ombre de leurs palais.
Ils font exactement le contraire de ce qu’ils disent, ce sont d’authentiques voleurs, des voyous en col blanc et en costard cravate : voilà pourquoi mon Poutou ne veut pas d’autre vêtement qu’un simple teeshirt, voilà pourquoi mon Poutou refuse de se laisser photographier à côté de ces gentlemen, pardon pour toi Nathalie que je n’assimile pas à cette bande de loubards.
Pauvre Luc Ferry qui pense que le teeshirt de mon Poutou alimente le FN : la faute de goût et le dégoût pour cet ex ministre de…de… l’éducation nationale !
Philippe Poutou a été le seul à appeler Fillon et Le Pen par leurs noms.
L'irrespect est un devoir !
S’il n’en reste plus qu’un ce sera lui !
Mon Poutou nos voleurs.