A s’y méprendre !
On croirait le titre d’un mauvais porno allemand des années 1980 sous-titré en français avec un important décalage son/image.
Ici le geste précède dangereusement la parole…un télescopage impressionnant entre les mots et les maux : les mots des politiques ne rattrapent jamais les maux du peuple, c’est pourquoi leurs gestes sont presque toujours à la fois choquants et inopportuns, déplacés et malfaisants autant par manque de sincérité que d’efficacité car ils se trompent de cibles.
Nous ne sommes pas loin, en effet, d’un film pornographique : mise en scène, scénario et dialogues allemands pour un projet cinématographique européen voire mondial dont la réalisation a commencé en mai dernier à Paris dans le 8e arrondissement, le tournage devrait prendre 5 ans si tout va bien.
Si « tout va bien »…
Les acteurs principaux, Emmanuel Macron et Edouard Philippe, sont des adeptes du libertinage politique : deux zestes de droite décomposée (mot à double sens), une larme de centre mou, une tranche de gauche déconfite, un doigt d’indécis opportunistes, le tout servi sur son lit tiède de salade aigre-douce parfumée aux édulcorants classiques du libéralisme.
En d’autres termes il s’agit bel et bien d’une bonne vieille partouze politique, n’ayons pas peur des maux.
Un maître mot : f.l.e.x.i.b.i.l.i.t.é.
La flexibilité est au libéralisme ce que la souplesse est à la partouze, indispensable : s’allonger, faire le dos rond, courber l’échine, être capable de s’agenouiller très bas, si possible au ras du sol, pendant 5 ans au moins, rester immobile sans « piper » mot, faire semblant de sourire même en cas de pénétration sauvage ce qui est souvent le cas en pareille circonstance.
Comme dans tous les films pornographiques il y a tromperie sur la marchandise, tout est inventé, factice, bidon, nul…le désir n’existe pas, le plaisir non plus, il faut vraiment être naïf pour y croire.
D’ailleurs il y a plus de 55 % des Français que ne sont pas aller voter…ouf ! tout le monde n’est pas dupe !
C’est un spectacle assez répugnant…toute cette « barbaque » libérale maintenant exposée sans tabou, sans pudeur.
Jusqu’à la nausée.
Les seuls à prendre vraiment leur pied sont les producteurs, ils font des profits colossaux.
Sans moi, les ami(e)s, je n’aime ni la gymnastique, ni le libéralisme, je ne suis pas « souple » mais raide.
Très "raide".
Et fier de l'être !