Vivant à la campagne, dans la Loire, j’ai reçu un prospectus de la gendarmerie empreint d'une saisissante naïveté dont le titre était « Comment doivent se protéger les personnes âgées contre le cambriolage et les agressions ? ».
Franchement !
Bon, ce sont des gendarmes, d'accord, nous sommes en zone rurale, re-d'accord, mais quand même !
Non, la vraie question est « Comment se débarrasser des vieux ?
Ne nous trompons pas de priorité.
La question peut choquer certaines âmes sensibles, il en reste, mais elle a au moins le mérite de soulever un vrai problème : les vieux sont-ils utiles à la société ? Ont-ils même une place parmi nous ?
La réponse à cette question est évidente : c’est la société qui est utile au vieux, pas l’inverse ! Le système des retraites par répartition en est l’illustration éclatante, ce sont les actifs qui payent les retraites.
Ben voyons !
Quel scandale !
Fort de se constat que font la plupart des économistes sérieux, constat d’ailleurs partagé par une grande majorité de gens doués d’un minimum de bon sens, il est temps maintenant de passer à l’étape suivante : comment se débarrasser des vieux ?
Si vous posez la question tout de go à Google, vous êtes immédiatement orienté vers des sites dans lesquels il est question de vieux vêtements, de vieux meubles, de vieilles chaussures, de vieux ordinateurs et de je ne sais quoi encore…preuve qu’internet n’est pas aussi fiable qu’on le dit, leur approche est beaucoup trop superficielle.
Revenons-en aux vieux et aux vieilles, la notion de genre, ici, n’a pas sa place.
Le vieux coûte cher et ne rapporte rien au pays, cela est vrai sous toutes les latitudes, mais encore plus vrai dans nos pays civilisés sachant qu’en Afrique, par exemple, il est difficile de faire la différence entre un quadragénaire et un septuagénaire …surtout si les deux sont affamés et malades, encore une fois, nous parlons bien de pays « civilisés ».
Les vieux sont souvent malades dès 60 ans, ils coûtent donc de plus en plus cher à l’assurance maladie et, dans la mesure où la population vieillit, nous courons à la catastrophe !
Passé un certain âge, la vieillesse est un facteur accidentogène aggravant en matière de sécurité routière : d’une part il faut les soigner lorsqu’ils sont blessés, y compris, bien sûr, lorsqu’ils sont à l’origine de l’accident, ce qui est un comble ; d’autre part il faut soigner leurs victimes…double peine !
Le vieux, mais surtout la vieille, ne peut plus se reproduire, la perpétuation de l’espèce ne les concerne plus, on a rarement observé un boom des naissances d’enfants potelés dans les EPHAD, la France compte 611 000 résidents en EPHAD, tous sexes confondus. Quand il en reste ...
Le vieux est souvent grincheux, ou pleurnichard, acariâtre, agressif et sourd, ce qui complique sérieusement le dialogue intergénérationnel.
Le vieux est jaloux par nature dès qu’il constate que ses forces commencent à lui manquer.
Il faut les nourrir, les laver, les habiller, leur faire prendre leurs médicaments au moins deux fois par jour, cela à un coût ! Exorbitant ! Une armée de femmes désœuvrées qu’on appelle pompeusement des « auxiliaires de vie » sont payées 750 € par mois pour accompagner leur décrépitude …on m’objectera que ces auxiliaires ne sont pas correctement rémunérées, mais attention, allons au-delà des apparences, elles sont 2 ou 3 à se relayer tous les jours au chevet de ces vieux ! À la fin, c’est d'un gouffre financier dont on parle.
Du gaspillage !
Un petit calcul : pour 600 000 vieux (et vieilles) cela représente un réservoir d’environ 2 millions de femmes qui pourraient être beaucoup plus utiles à la société : aider la police des frontières à refouler les migrants en mer, aider la gendarmerie et le renseignement à traquer les musulmans et les trafiquants de drogue, souvent les mêmes d’ailleurs …
Dernier point, il y a de plus en plus de vieux …
En résumé, le vieux ne sert à rien, il coûte beaucoup trop cher à la société.
Il faut donc prendre les mesures qui s’imposent et se débarrasser des vieux, le plus vite possible, par tous les moyens possibles.
La question de savoir comment, concrètement, s’en débarrasser est un faux problème : à partir du moment ou le parlement aura voté la loi qui permettra de nous débarrasser de ce fléau, la réponse à cette question viendra très naturellement, j’en suis certain, j’ai confiance en nos politiques, surtout depuis 2007, avec Sarkozy, et encore plus maintenant, depuis 2017, avec Emmanuel Macron qui a su lutter contre le chômage avec efficacité en éliminant en priorité les chômeurs.
Nous vivons dans une société libérale sous le régime d’un capitalisme généreux, solidaire et écologique ; nous avons un taux de réussites entrepreneuriales très élevé comme en attestent les dividendes versées aux principaux groupes français au cours de ces 6 derniers mois ; nous pouvons être fiers de compter plusieurs de nos concitoyens parmi les hommes et les femmes les plus riches au monde.
Nous avons inventé le Concorde, tout de même !
La bicyclette aussi.
Le Champagne ...
Le braille ...
Le soutien-gorge moderne ... j’en suis très fier !
La photographie ...
L'automobile ...
La machine à calculer ...
Le parapluie pliant …quand même ! Quelle ingéniosité, une révolution, quel bon sens !
Et le ruissellement !
Après la réforme du chômage, après le casse-tête des retraites, éliminons les vieux !
Il faut se donner les moyens de nos ambitions libérales.
Quand j’y repense, heureusement qu’on a réélu Macron !