Carla Bruni est née le 23 décembre 1967, elle fêtera donc ses 50 ans peu de temps après l’élection du futur Président de la République.
Son choix est fait, elle votera pour Emmanuel Macron !
« Au premier et au deuxième tour » car elle voit son champion l’emporter contre tous ses adversaires, de droite et de gauche.
« Un séisme politique de grande ampleur » d’après Yves Calvi, seul journaliste (RTL) à réagir officiellement après la brutale dépression de Jean-Pierre Elkabbach (ex Europe1, futur ITELE)
Catherine Nay (toujours Europe1), en sanglots et « off », aurait parlé d’un « véritable tiramisu » en confondant probablement avec tsunami sous l’influence italianophone de Carla Bruni.
Carla B ajoute dans un sourire coquin, la voix rauque, « c’est un vote d’adhésion », la tête légèrement inclinée sur son épaule droite, le sourcils gauche anormalement surélevé. Elle sait bien que cette déclaration va en surprendre plus d’un et pas seulement à cause de l’ambigüité du propos…adhésion, adhésion…ouais !
Une sensualité discrète, élégante mais tenace et puissante ponctue ses innombrables mimiques, nous tombons tous sous son charme, une pluie de phéromones musclées et armées jusqu’au dents s’abat sur un auditoire subjugué, hommes comme femmes, un signe révélateur ! Quelle…quelle…quel charisme cette Carla !
Emmanuel Macron fêtera, lui, ses 40 ans le 21 décembre, leurs anniversaires coïncident à 48 heures près, dix ans les séparent.
Cette bizarrerie calendaire qui semble rapprocher Carla Bruni d’Emmanuel Macron s’accompagne d’un très méchant jeu de mots, l’Ex Première Dame a la dent dure dès qu’il s’agit de l’actuelle femme d’Emmanuel Macron, Brigitte Trogneux rebaptisée pour la circonstance « Brigitte Trogneugneux » :
« En 2022, à la fin de son premier mandat, Trogneugneux aura quand même 69 ans et, si jamais, par bonheur, Manu se représente et gagne les élections de 2022, elle en aura 74 en 2027 ! Manu tout juste 50 ».
Carla Bruni, qu’on ne peut raisonnablement plus appeler «Bruni-Sarkozy », semble obsédée par la différence d’âge entre les époux Macron.
Nous lui en faisons la remarque, elle répond :
« Vous ne comprenez pas, Nicolas vient de perdre, il a largement dépassé la soixantaine, lui aussi… son avenir est…»
Incertain ? compromis ? inexistant ? bouché ? mort ? derrière lui ?
Elle ne termine pas son propos, l’émotion peut-être… elle se reprend et précise :
« Nicolas va passer 2 ou 3 ans en prison, maintenant c’est certain, il va devoir payer la note et pas seulement sur le plan pénal, d’après Titi – Thierry Herzog, son avocat, ndlr – il risque de s’alléger de quelques 15 millions d’euros, peut-être 20 ou 30, alors vous comprenez…».
Oui, on comprend, elle veut le lâcher et mettre son hôtel particulier du 1.6 à l’abri d’une saisie judiciaire mais de là à voter Macron et à se mettre en couple avec lui…il y a un pas voire un marathon !
On a du mal à comprendre la logique…quelque chose cloche !
Et il en pense quoi, Nicolas, de vos projets ?
« Nicolas est d’accord avec moi, il pense que c’est une chance pour moi et une aubaine pour lui ; qu’Emmanuel sera en capacité d’influencer favorablement les juges, doublement motivé ; il me dit aussi qu’il aime ces petits jeunes qui booste, c’est son expression favorite quand on parle d’Emmanuel ».
Macron « un petit jeune qui booste »…difficile, en effet, d’employer la même expression pour Fillon ou Raffarin et c’est vrai qu’il « booste » le petit Macron quand on le voit, surtout quand on l’entend à la tribune…
Devant notre perplexité, Carla Bruni pousse son analyse un peu plus loin :
« Pour nous autres, les libéraux, les termes de l’alternative doivent impérativement se limiter à un choix simple, très simple : soit un libéral, soit un libéral ! Le reste n’a aucun intérêt…Fillon ou Macron, Macron ou Fillon ou, pourquoi pas encore, Fillon avec Macron ! ou l’inverse, peu importe…La troisième voie, Valls, serait plus risquée même si on sait déjà que sitôt passées les primaires de la gauche on retrouvera un Valls beaucoup plus tranchant, il rassemblera à droite, toute la droite, il sait faire, il l’a déjà prouvé. Vous croyez qu’il le trouve où, l’argent, Emmanuel, pour financer sa campagne ? A New-York ? mais New-York c’était un leurre ! Vincent Bolloré, François Pinault, Bernard Arnault et Pierre Gattaz sont à la manœuvre, ils s’y connaissent, faites-moi confiance ! Même Pierre Bergé et Matthieu Pigasse passent à la casserole, Xavier Niel aussi mais lui c’est déjà plus logique, plus naturel, il est marié avec la fille de Bernard Arnault, Delphine. C’est vous dire le niveau du consensus : du jamais vu ! La France doit devenir le nouvel eldorado du néo-libéralisme européen, un libéralisme purement financier dont je suis la figure de proue et, j’ose le dire, le sexe symbole ! Nous avons un BOULEVARD devant nous, un BOULEVARD ! »
Elle ajoute, cette fois avec un regard pénétrant, glacial et déterminé : « Ça vaut bien une messe, non ? »
Ah ! Oui !
Là, je comprends mieux.
Une messe !
C’est Fillon qui va être content !