En ces temps de crises à répétition, de doutes et de troubles sur fond de démocratie chancelante, trouver un Premier ministre n’a pas été chose aisée pour Emmanuel Macron, nouvellement et si brillamment réélu avec tout juste 38 % des inscrits sur les listes électorales.
L’inflation lamine le pouvoir d’achat des Français, les taux d’emprunt grimpent dangereusement, la guerre gronde aux frontières de l’Europe, le chômage menace de repartir à la hausse, le marché automobile est à son plus bas niveau depuis 60 ans, les experts nous promettent un « sous-variant » d’omicron beaucoup plus dangereux pour l’automne…
Dans ce contexte angoissant, qui pour incarner la « nouvelle politique » du « nouveau président » pour « un quinquennat de rupture » ?
Les médias bruissent de rumeurs, mais aucun nom ne sort, le « patron » attend la dernière minute pour désigner celui ou celle qui devra affronter les tempêtes, il est et reste le « maître des horloges ».
Alors qui ?
Les spécialistes expliquent que c’est le moment ou jamais pour nommer une femme à ce poste : quel beau cadeau pour une femme, en effet, elle aura l’immense privilège de faire face à tous ces défis qu’aucun homme n’a su relever depuis plus de 30 ans !
En héritant d’une situation particulièrement faisandée, elle aura l’opportunité de prouver, urbi et orbi, que les femmes sont bien l’avenir des hommes. Et de Macron…
Elle doit être sobre et efficace.
Elle saura choisir ses mots, elle sera économe de ses mots. On lui pardonnera ses hésitations.
D’un abord sympathique, elle rassemblera sur son nom une très grande majorité de Français et de Françaises.
Elle incarnera l’esprit de la Résistance.
Elle sera « typiquement » Française.
Elle doit être polyglotte, allemand, japonais, italien, espagnol, anglais, russe, mandarin et hindi.
Son accent chantant sera un plus lorsque, le soir tombé, au mois de décembre, il s’agira de réconforter le personnel médical des hôpitaux noyé sous une sixième gigantesque vague de Covid.
Elle rassurera le retraité, le chômeur et l’ouvrier.
Elle devra aussi suivre à la lettre le plan de marche de ce président en pleine « renaissance » : le comprendre, l’aimer, l’encourager, lui obéir, le précéder le cas échéant.
On ne lui demandera pas d’être intelligente, sinon elle aurait refusé le poste, bien sûr…un peu comme Christine Lagarde qui a décliné l’offre.
Elle sera ni de gauche ni de droite ni du centre.
Une femme d’âge mûr, un peu plus âgée que Brigitte, pour éviter tout type de malentendu, la presse à scandales – Médiapart – aurait vite fait de faire ses choux gras d’une prétendue « liaison », son physique, son apparence, sa tenue vestimentaire seront ses meilleures armes contre les « rumeurs ».
Le cahier des charges rédigé par Emmanuel Macron le 24 avril au soir a subi la redoutable épreuve du tamis : une équipe de 112 consultants américains aidés par quelques fonctionnaires zélés bientôt à la retraite ont planché jusque tard dans la nuit du 6 au 7 mai.
Deux noms en sont ressortis : Michel Drucker et Mireille Mathieu.
Michel Drucker a, contre lui, le fait d’être un homme. Rédhibitoire !
Nous sommes donc en mesure de révéler le nom de l’heureuse gagnante : Madame Mireille Mathieu sera nommée Première ministre le vendredi 13 mai, un jourrrrrrrr de chance, à 13 h 05, sur le perron du Palais de L’Élysée, l’annonce sera faite par Alexis Kohler, secrétaire général de l'Élysée depuis mai 2017.
Et franchement c’est un bon choix !
Née à Avignon un an après la fin de la Deuxième Guerre mondiale ( donc en 1946 pour les moins de 30 ans) au sein d’une famille de treize enfants dont elle est l’aînée, issue d’un milieu « modeste », dotée d’un QI « moyen », elle a connu la gloire entre 1970 et 2000 en chantant, entre autres, « Brrrrrrrrrravo, tu as gagné ! », un message subliminal, bien que très avant-gardiste (quand on sait que cette chanson est sortie en 1981, Emmanuel n’avait que 4 ans !) qui a définitivement séduit notre sémillant président. Qui aurait dû lire les paroles avant de s’enthousiasmer !
Son répertoire plaide pour elle.
Son charme désuet, son allure discrète, voire effacée, sa timidité, son accent, sa petite taille (qui, par contraste, va rehausser celle du président), son QI – 49 – et enfin son âge sont des gages de réussite pour cette mission qui s’annonce assez délicate.
Obéissante par nature et plutôt soumise, humble, Mireille coche toutes les cases.
Souhaitons bonne chance à Mireille Mathieu qui aura 80 ans à la fin du quinquennat qui vient de démarrer sur les chapeaux de roues.
Qu’on le veuille ou non, recycler une chanteuse sympatoche des années 70-80 est un acte militant écologique qui a de la gueule !
Pour une renaissance, c’est une renaissance !
Bien joué !