On a longtemps cru que le chupacabras (prononcez tchoupacabrass) appartenait aux légendes urbaines.
La force du monstre est de faire croire qu’il n’existe pas, qu’il serait en même temps une fable et un fantasme, le produit d’une imagination malade persécutée et accusatrice, les esprits chagrins pensent immédiatement à Jean-Luc Mélenchon.
Littéralement « suceur de chèvres », le chupacabras s’attaquerait au bétail en suçant le sang de ses victimes, pauvres bêtes impuissantes et isolées.
Isolées et divisées : cheminots et fonctionnaires contre salariés du privé ; vieux contre jeunes ; chômeurs et pauvres contre milliardaires et actifs...
Les ressemblances entre Emmanuel Macron, el chupacabras, et le peuple français, le bétail, ne s’arrêtent pas là…
C’est un monstre, nous sommes des chèvres.
Mélenchon mérite beaucoup mieux, il a raison.
Bipède de taille moyenne, une peau partiellement glabre qui recouvre un corps sec et musculeux, des yeux bleus perçants, il se déplace comme un grand marsupial, il ne marche pas il fait des bonds en chantonnant dès qu’il le peut - surtout après ses forfaits sanglants, cf la Zad de NDDL - la célèbre chanson de Jean-Jacques Goldman « Je marche seul » :
« Comme un bateau dérive sans but et sans mobile je marche dans la ville…et j’men fous, j’men fous de tout ces chaînes qui pendent à nos cous, j’menfuis, acteur et voyeur…je marche seul sans témoin, sans personne ».
Acteur et voyeur…quel cynisme ! quelle perversité !
Les chaînes auxquelles il fait allusion sont les acquis sociaux, sans aucun doute.
Des bonds de kangourou : de la SNCF au code du travail ; de l’ISF à la CSG ; de l’état d’urgence aux retraites ; de l’assurance chômage à la formation professionnelle…il veut maintenant restaurer les liens qui unissaient l’église à l’État…des liens abîmés, dit-il, un bond en arrière de 113 ans si on se réfère à la loi de 1905 sur la séparation de l'église et de l’État.
Moderne ?
La minorité de Français qui a voté pour lui voit se profiler l’ombre de Fillon suivie de celle de Christine Boutin qui se dit « très contente ».
Imprévisible !
Demain, il s’attaquera à la fonction publique.
Une odeur de soufre le suit comme une ombre maléfique.
Le monstre est connu pour se déplacer à une vitesse qui le rend invisible à l’œil humain, je pense en particulier à Ruth Elkrief, à Laurent Delahousse, à Nicolas Doze et à Jean-Pierre Elkabbach.
Mais les médias sont-ils « humains » ? C’est un autre débat. Pour votre parfaite information nous sommes en train de mener une enquête auprès de Martin Bouygues, de Xavier Niel, de Serge Dassault, de Bernard Arnault, de Vincent Bolloré, de Patrick Drahi, de François Pinault, de Matthieu Pigasse et enfin d’Arnaud Lagardère, 9 personnes seulement à interviewer pour l'ensemble de la presse écrite, télévisuelle et audio ! de tout un pays ! pas la mer à boire ! on a vite fait le tour d'autant plus qu'ils se clonent les uns les autres.
Une bande de clones...
Nous y reviendrons.
Il a une énorme tête remplie de formules toutes faites - Sciences-Po, l’ENA - formules ou recettes libérales qui ravagent la France depuis 1974, car Macron ressemble à son père, Valérie Giscard d’Estaing, plus connu sous le nom de Dark Vador « du centre et de la droite démocrate-chrétienne ».
« Je suis ton père » aurait lâché Dark d'Estaing à Emmanuel.
Nous n’inventons rien puisque la légende urbaine du chupacabras fait remonter les premières mutilations de bétail à 1975 !
Modernité ? Faut voir.
Les plus avertis d’entre vous auront noté que dans le cas de Macron le chupacabra devient le chupacabras, l’utilisation du pluriel ne vous aura pas échappé puisqu’en effet Macron dévore tout sur son passage, pas une, pas deux mais des quantités inimaginables de chèvres qui sont vidées de leur sang.
Vous et moi.
Demain nos enfants.
La vraie question que nous autres, chèvres, devons nous poser est simple : dans quel état sera la France dans 4 ans, en avril 2022 ?
Lire l'excellent article de Joseph Confavreux, Anatomie d'une présidence :