Carlita, je te le dis tout net, c’est Fleury-Mérogis ou rien !
Le ton est catégorique, la pauvre Carlita n’a pas voix au chapitre, Nicolas, son Raymond, purgera ses peines à Fleury-Mérogis, une charmante petite commune française située à une trentaine de kilomètres, au sud de Paris, dans le département de l'Essonne, en région Île-de-France ; une région dirigée par Valérie Pécresse, candidate à la présidentielle de 2022 : faut-il y voir une relation de cause à effet ?
C’est assez peu probable.
Ce sera le bâtiment D3 ou rien !
Il insiste, le bougre ! et précis en plus !
Carlita est interloquée, ce qui ne la rend pas plus belle ni plus intelligente. Ni plus ni moins conne, non plus, d’ailleurs. Ni moins riche, mais ne mélangeons pas tout.
Traditionnellement, le bâtiment D3 accueille les détenus « sensibles » en raison de leur situation pénale et de la médiatisation de leur affaire ou de leur profession, président de la République dans le cas de « Raymond ».
Raymond est un cas « sensible », très sensible ! La Libye, Bygmalion, tout ça...
L’Ex sait ce qu’il veut, le D3 et rien d’autre…
Cellule 21, celle qui donne sur le petit bois, si non je fais une grève de la fin (ben oui, pour lui c'est la fin des haricots, faut tout vous expliquer, c'est fatiguant à la longue...)
Évidemment, diront les puristes, ses demandes ressemblent à des caprices d’enfants gâtés par la nature, mais poursuivis par un sort qui ne cesse de s’acharner contre lui, car c’est le mauvais sort qui est l’unique responsable de tous ses malheurs, bien sûr, seul responsable des déboires juridiques du « petit Nicolas qui était tellement mignon quand il était petit » dixit un de ses amis d’enfance qui tient à garder l’anonymat. De peur des représailles.
Il est vrai que si vous croisez, par hasard, la route d’un petit porcelet, il y a de fortes chances que vous le trouviez « mignon ». Même un bébé crocodile est « mignon ». Un bébé anaconda aussi.
Tout cela est pris très au sérieux par la Chancellerie, le garde des Sceaux en personne, Éric Dupont-Moretti, a demandé à sa femme, la chanteuse canadienne, Isabelle Boulay, d’enquêter auprès de son « amie » Carla Bruni, entre chanteuses, c’est bien connu, il n’y a pas de secret.
L’affaire est prise très au sérieux aussi du côté de l’Élysée, on s’interroge, on voudrait comprendre pourquoi Fleury-Mérogis et pas la Santé où ses amis intimes, conseillers, proches collaborateurs et anciens ministres ont fait de nombreux séjours dans le prolongement de son quinquennat. Pour des « affaires » liées à son mandat, ça crée des liens.
À la Santé les places sont toujours chaudes.
La maison d’arrêt de Fleury-Mérogis est le plus grand établissement pénitentiaire d’Europe, avec une capacité d’accueil « opérationnelle » de 2900 places.
Brigitte Macron pense que l’Ex aurait des « ambitions européennes », il rêverait d’être élu président de l’Europe, le premier président de l’Europe ! Fleury-Mérogis, un marchepied vers l’Europe ? Pour un ex-taulard ?? Étonnant, non ?
Emmanuel est sceptique « il veut nous faire chier avec des problèmes de sécurité, tu penses bien, avec 3000 détenus… dont la moitié sont des terroristes musulmans de la pire espèce, tous radicalisés jusqu'à la moelle ».
On notera au passage que la zemourisation des esprits n’a plus de frontières, après Montebourg, c’est au tour de Macron de se faire attaquer par le venin du célèbre polémiste ultra médiatisé.
« Contre la connerie envahissante » est en mesure de révéler ce que cachent Sarkozy, Macron et Dupont-Moretti, car avec des hommes politiques d’un tel gabarit, il faut aller chercher ailleurs, gratter, fouiller, creuser pour découvrir le pot aux roses, la supercherie, voire l’embrouille ; en tout cas ne jamais se fier aux apparences.
S’il n’y a pas d’embrouille, ce qui peut paraître très exceptionnel chez Raymond, peut-être même incongru, il faut déplacer les investigations sur le terrain psychanalytique.
Se lancer dans une psychanalyse de Sarkozy, c'est un peu comme si tu essaies de déboucher un vieil évier dans une maison abandonnée, ça refoule grave ! mais grave !
Il s’agit en fait du « syndrome de la cabane » (síndrome de la cabana, en espagnol) appelé aussi « syndrome de l’escargot » ; ou encore « syndrome du prisonnier », une expression moins imagée, certes, mais qui a le mérite d’être sans équivoque.
Ces trois locutions, synonymes, désignent la peur sociale et l’angoisse de sortir de chez soi, une peur qui devient une véritable phobie, une obsession, une authentique maladie.
Peur de se faire insulter ou agresser par une foule haineuse, panique incontrôlable d’être à l’air libre, à la merci d’électeurs récalcitrants, les pires d’entre eux sont, en général, abonnés aux bonnes feuilles de Médiapart et du Canard.
Peur du ridicule dont on sait, pourtant, qu’il est sans danger, ils en sont la preuve bien vivante, ce n’est pas le moindre des paradoxes.
Peur du crachat en pleine gueule, de la paire de claques, du très célèbre bourre-pif ou du fameux coup de boule. Sans parler du méchant coup de pieds dans lec.
La farine, les œufs pourris, les tomates s’ajoutent aux outrages d’un peuple qui rêve d’une autre démocratie, d'une vraie démocratie et qui, le temps qu’elle arrive, se vautre dans la fange et le purin des auges fascistes et néonazies.
La peur explique en partie ces dérives.
Je repense à mon « mignon » petit porcelet : ne jamais oublier que le cochon est devenu sale à force de fréquenter les hommes et que les hommes sont devenus sales à force de fréquenter les politiciens, retenons la leçon !
Le destin de nos hommes politiques est d’avoir peur de leurs concitoyens, ils ont en effet tout à redouter d’un sursaut démocratique, tout à craindre d’un réveil de l’intelligence et du bon sens, c’est pourquoi ils veulent se réfugier dans un abri sûr, isolés du reste du monde, protégés par des barbelés électrifiés et des bergers allemands qui parlent bien français.
Les politichiens font scier le peuple.
Le Pétain de Zemmour et de Macron est devenu le carrefour où se croisent, « en même temps », la connerie et la démagogie, l’amnésie, l’opportunisme et le cynisme.
Oui, la « cabane » est le seul refuge digne de ces guignols, Raymond l’a bien compris, il ne veut pas mourir en place de Grève, lynché par un public en colère, ivre de vengeance.
Pour une fois, il anticipe…
« Avec des murs on construit des prisons, avec des ponts on construit des liens », explique Mazouz Hacène : à eux les murs, à nous les ponts !
À propos de Zemmour et des électeurs, on parle d’une fièvre…ce qui me fait dire qu’avec la grippe porcine qui touche majoritairement les COchons et la grippe aviaire qui touche les caNARDS, nous sommes maintenant confrontés à une grippe mutante qui con-bine les deux à la fois et cible donc prioritairement les CONNARDS.
Des connards bien gras, bien suants, bien puants.
Sont pas mignons les connards.
Même tout petits...