Les motifs ne manquent pas : les emplois fictifs de sa femme – dotée d’un don d’ubiquité, Assemblée Nationale vs Revue des Deux Mondes – et de ses enfants, des costards sur mesure à 8000 € pièce, des montres à 17000 €…sa fille qui lui reverse l’argent public qu’ils ont détourné ensemble, preuve de « blanchiment » s’il en fallait…on dépasse maintenant largement le million d’euros !
Des mensonges qui s’accumulent, des oublis, des approximations, des contradictions, beaucoup de contradictions.
Quand on croit que c’est fini, ça recommence !
Pour s’en convaincre il suffit de lire l’article de Mathilde Mathieu, de Michel Deléan et d’Ellen Salvi dans le Médiapart daté du 10 avril, hier https://www.mediapart.fr/journal/france/dossier/dossier-laffaire-fillon
Le détournement avait commencé bien avant 1986 ! autre mensonge qu’il maquillera, le moment venu, en « simple omission ».
L’homme se dit victime…victime des médias, victime de Hollande, victime des turpitudes d’un hypothétique cabinet noir…
Sarkozy et lui ont l’habitude de ces cabinets noirs qui espionnent – notamment mais pas seulement – journalistes, juges et adversaires politiques : identifier les sources de ces journalistes indiscrets et mal intentionnés, de ces juges « militants » permettrait de les intimider, pourquoi pas de les éliminer, d’une manière ou d’une autre. Ils ont tellement l’habitude de tout manipuler, tout et tout le monde, qu’ils n’imaginent pas une seconde que leurs adversaires pourraient s’en passer.
D’où la visite de Fillon à Jean-Pierre Jouyet pour obtenir la tête de Sarkozy.
Le brave homme demande qu’on ne parle que de son programme et uniquement de son programme mais revient sans cesse sur ses dérives comme un assassin qui revient sur les lieux de son crime, comme un papillon qui s’approche de l’ampoule, jusqu’à se bruler, jusqu’à la mort.
Elle arrive, il a rendez-vous avec elle dans 12 jours, patience, patience...
Il accuse, il pointe du doigt, il déclare détenir des preuves ! on serait tenté de lui conseiller de les sortir, c’est le moment ou jamais ! après le 23 ça risque d’être trop tard…
Ce Monsieur est toujours candidat à la Présidence de la République Française !
Connard, ça prend deux baffes !
Au moins !