Tout le monde, ou presque, a déjà entendu parler de ces charmantes petites bestioles — 2 mm — qui s’accrochent fermement aux racines des poils pubiens, causant d’irritantes et d’entêtantes démangeaisons.
Il est très difficile de s’en débarrasser, la menace est insidieuse et générale.
Les morpions — morbaques en argot — sont des parasites externes qui sucent le sang de leur victime.
C’est un petit animal sournois qui se « scotche » littéralement sur la peau afin d’y déposer ses larves, il se tape l’incruste en espérant se démultiplier grâce à une progéniture envahissante, au même titre que la connerie est envahissante.
Paradoxalement, plus le monarque morbaque est isolé, fragilisé, voire agonisant, et plus il s’accroche.
La métaphore du morbaque fait très naturellement penser à Emmanuel Macron, sa progéniture à Édouard Philippe, à Gérald Darmanin ou encore à Gabriel Attal, c’est ce qu’on appelle techniquement de l’anthropomorphisme politique : comment y échapper ?
Restons toutefois mesurés, car le morbaque n’a pas que des défauts, lui.
Il n’éprouve ni rancœur ni amertume.
Il n’est pas à proprement parlé arrogant ni imbu de lui-même.
Il ne peut pas dissoudre les poils auxquels il s’accroche, ce serait suicidaire.
La métaphore du morbaque « normal » aurait donc ses limites, d’ailleurs la notion de normalité est très subjective ou relative, il faut s’en méfier.
Dans le cas d’Emmanuel Morpion Macron, nous sommes en présence d’un monarque morbaque atteint par le syndrome d’hubris.
Le pouvoir est un agent extrêmement pathogène, très toxique, qui monte à la tête de certains morbaques monarques qui finissent par se prendre pour des Dieux. Jupiter en l’espèce.
Sentiment de toute-puissance, le syndrome d’hubris est la maladie du pouvoir par excellence qui se caractérise par l’orgueil et la démesure.
À la longue, la pratique continuelle du pouvoir crée une addiction : plus le niveau de pouvoir est élevé, plus l’addiction est forte.
Le morbaque malade conçoit le monde qui l’entoure dans un rapport de force : il se surestime, il sous-estime tous les autres.
Ces caractéristiques le poussent à dépasser les limites, le morbaque hubris est par nature adepte de la provocation.
Mégalomanie, paranoïa, ce monarque morbaque a besoin d’être reconnu et admiré.
Résumons-nous, voici les principaux symptômes du morbaque atteint par le syndrome d’hubris :
- Une relation à l’autre fondée sur le rapport de force
- Un besoin excessif de domination
- Un profond narcissisme
- Un manque d’empathie
- Une obsession de l’image qu’il renvoie
- Une façon de s’exprimer maniérée qui se veut supérieure
- Une confiance excessive
- Une vision messianique presque divine de ce qu’il entreprend
- Une impulsivité
On retrouvera ces symptômes sur le site de Qare : https://www.qare.fr/ à qui nous avons emprunté cette classification, qu’ils en soient remerciés.
Une première conclusion s’impose : Emmanuel Morpion est bien un Macron Emmanuel Macron est bien un morpion, mais pas n’importe quel morpion, un morpion atteint par le syndrome d’hubris puisqu’il cache coche toutes les cases.
Deuxième conclusion : Emmanuel « hubris » Morpion Macron nous prend pour d’authentiques cons, mais nous le savions depuis longtemps, c’est juste une confirmation.
Napoléon était atteint par le syndrome d’hubris : attendons de voir comment Morpion Macron va s’y prendre pour envahir la Russie, souhaitons-lui un meilleur destin que l’Empereur qui, après avoir franchi la Bérézina, métaphore de la dissolution, dû battre en retraite, métaphore de sa démission.