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Billet de blog 15 mai 2022

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La vraie vie de René-Marcel DALONGEVILLE alias Emmanuel MACRON

Emmanuel MACRON – de son vrai nom René-Marcel DALONGEVILLE – est né le 21 décembre 1977 comme indiqué sur l’état civil de son ersatz présidentiel, car Emmanuel MACRON n’existe pas...

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Emmanuel MACRON – de son vrai nom René-Marcel DALONGEVILLE – est né le 21 décembre 1977 comme indiqué sur l’état civil de son ersatz présidentiel, car Emmanuel MACRON n’existe pas.

Petit dernier d’une fratrie de treize enfants, René-Marcel a dû se battre pour arriver à se frayer un passage au beau milieu de ses frères et sœurs.

Plus petit que ses aînés, plus chétif aussi et doté d’une santé capricieuse, René-Marcel est un solitaire.

Son père, Louis, maraîcher, s’était spécialisé dans la culture des haricots à rame qui grimpent en ondulant sur les tuteurs et les arceaux qu’il fabriquait de ses mains trapues et velues, mais habiles, cela a considérablement marqué le petit René-Marcel qui, à l'approche de la puberté, arriva à convaincre son père de cultiver une plante potagère, elle aussi rampante, le concombre…la puberté n’est pas toujours bonne conseillère, surtout si elle s’accompagne de fantasmes disproportionnés et hors de portée (de main).

Louis se ruina, le concombre sur lequel il fondait quelques espoirs de prospérité ne se vendait pas…

C’est ainsi que le petit René-Marcel est devenu le paria de la famille DALONGEVILLE, les enfants du village lui jetaient des cailloux, ses frères le battaient, ses sœurs aussi…

Sa maman, Margot, exerçait la noble profession de mère nourricière, elle croisa la route d’un chanteur peu connu à l’époque qui, alors en tournée, avait trouvé une chambre à louer à l’hôtel du petit village – L’hôtel Beaux Mirages – pas loin de là où habitait la famille DALONGEVILLE.

Ils furent amants, il lui écrira une magnifique ritournelle, c’est, du moins, ce qu’il tenta de lui faire croire :

« Quand Margot dégrafait son corsage pour donner la gougoutte à son chat, tous les gars, tous les gars du village étaient là, lalala la la la, étaient là, lalala la la la ».

Ce qu’elle ne savait pas, la pauvre Margot, c’est que ce « chanteur » était, en fait, un sosie, une pâle copie de Georges Brassens qui écumait les salles des fêtes municipales des alentours, le samedi soir, contre quelques verres d’alcool et de misérables pourboires…

Cela a considérablement marqué le petit René-Marcel qui, vers 16 ans, développa une allergie obstinée au lait de vache ; il haïssait les chats qu’il pourchassait avec un lance-pierre, partout dans la campagne. Il haïssait aussi les vaches qui le lui rendaient bien.

En revanche, il comprit très vite que les mensonges n’engagent que celles et ceux qui y croient ! Un mal pour un bien, se dit-il cyniquement.

Rejeté par tout le monde, haï par les seins siens, il quitta le nid familial en cherchant refuge auprès de sa grand-mère, « Mémé Mauricette » qui tenait un bistrot dans le Perche, enfin…un bistrot…un lieu de perdition où venaient s’abreuver, et se finir, les pochards du coin ; Mémé Mauricette, malgré son grand âge (décidément !) n’hésitait pas à payer de sa personne pour améliorer ses fins de mois ; Denise, la soubrette, faisait partie du décor, des meubles, du menu et partageait avec sa patronne « le goût des autres »…nous n’en dirons pas plus par pudeur et par respect, mais il faut savoir que la soubrette avait déniaisé le jeune puceau DALONGEVILLE.

Cela a considérablement marqué le petit René-Marcel qui, vers 20 ans, décida de passer un bac pro puis un BTS en actions commerciales afin de mettre une distance définitive entre lui et son passé, entre lui et sa famille.

Mais il était amoureux de Denise avec laquelle il finira par se marier, telle est la promesse qu'il lui avait faite le jour où ils ont fêté, ensemble et dans la plus grande intimité, son trente-cinquième anniversaire, il avait onze ans.

Il intégrera l’agence du Crédit Agricole de Chartres cinq longues années après, il redoubla, en effet, toutes les années d’études sauf une qu’il triplera…

Le hasard ou le destin lui firent croiser la route de Jacques Attali qui avait un compte ouvert ( un livret A et un PEL ) au Crédit Agricole de Chartres, là où il avait acheté une maison secondaire, en plaines Beauce.

Ils devinrent amis.

Cela a considérablement marqué le petit René-Marcel qui, sans l’avoir vraiment prémédité, entrera par la petite porte dans le cénacle du Palais de l’Élysée, appliquant ainsi, à la lettre, la stratégie du concombre et du haricot à rame qui « grimpent en ondulant », la dimension « rampante » étant, ici et dans son cas, devenue un leitmotiv, voire une obsession.

Dans son inconscient – les spécialistes diraient dans son moi profond – et en imaginant que le haricot est en même temps un concombre, il tourna définitivement le dos aux Cucurbitaceaes...mais il gagna en rhétorique ce qu'il perdit en illusions !

On connaît la suite…

À deux reprises, les Français ont élu le petit René-Marcel DALONGEVILLE alias Emmanuel MACRON à la présidence de la République, cela a considérablement marqué une grande majorité de citoyens et de citoyennes qui n’avait pas voté pour lui, ni la première fois, ni la seconde.

Pour nous aider à mieux comprendre ce parcours atypique autant que secret, voire hypocrite, donnons le mot de la fin à Patrick Boman tiré de son roman « Des nouilles dans le cosmos » paru en 2009, un livre dont je recommande vivement la lecture :

« Il se sent soudain très mal, et rumine ce proverbe mûri sur une terre de pharaons et de pyramides, si loin de Nueva Siddhapura qui assure que la vie c’est comme un concombre, un jour tu l’as dans la main et le lendemain, ailleurs ! ».

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