Il va falloir s’y faire, une fois de plus les services secrets Russes vont faire circuler une sextape très compromettante pour un certain nombre de dirigeants européens, ministres, chefs de gouvernements et responsables de partis politiques. Des syndicalistes aussi, d’IG Metall en Allemagne, de la CGT en France.
L’Allemagne et la France, particulièrement visées, sont dans le collimateur du FSB depuis plus de trois ans, apprend-on de sources habituellement très bien informées : les élections générales qui vont s’y dérouler, entre avril et mai pour la France, entre août et octobre pour l’Allemagne, auraient mobilisé des moyens colossaux dignes des pires moments de la guerre froide.
Ces tentatives de déstabilisations surviennent dans un contexte propice aux basses manœuvres, aux coups bas, les équipes de Trump ne croient pas à la survie de l’UE, en Angleterre Theresa May semble empêtrée dans la mélasse du Brexit tandis que les crises politiques s’institutionnalisent en Espagne et en Italie pendant que la Grèce, en phase terminale, est à deux doigts d’une rechute, la dernière, sans doute…
Dans moins d’une semaine, le 20 janvier, Mike Pence et Donald Trump prêteront serment lors de l’Inauguration Day, sitôt installé dans le bureau ovale, le 45e Président des USA découvrira une copie de la sextape que le FSB lui a concocté.
Barack Obama n’a pas eu droit au même traitement, il a été soigneusement écarté de la liste des destinataires.
La CIA n’a rien vu venir, nul doute que Trump saura mettre à (son) profit cette preuve supplémentaire des carences du renseignement américain, cela pourrait lui servir à couper des têtes avec un retentissant « you’re fired », après tout, une sextape en chasse une autre…
Le MOSSAD « savait » mais compte tenu des récents démêlés judiciaires de « Bibi », compte tenu aussi d’un désamour croissant entre Français, Allemands et Israéliens dans la perspective, notamment, de la « Conférence de Paris pour la paix au Proche-Orient », il a décidé de laisser-faire mais « sans en perdre une goutte » d’après un « honorable correspondant » dont l’humour laisse pensif…ajoutons que les ponts sont coupés entre le MOSSAD et la CIA depuis le vote américain à l’ONU dénonçant la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens occupés.
On le voit bien, l’Europe et le Moyen-Orient vivent une sorte de crise de foie dont Vladimir Poutine entend profiter. L’extrême droite avance ses pions partout en Europe, une aubaine pour cet homme nourri aux seins du KGB depuis sa tendre enfance.
L’implication des forces armées Russes en Syrie aux côtés de Bachar el-Assad n’empêchent pas le Président Russe de poursuivre une politique étrangère extrêmement « volontariste », on se souvient de l’Ukraine, c’est même tout le contraire… « plus c’est gros et mieux ça passe » tel semble être le message du Tsar de la Russie éternelle…
Revenons donc à la sextape et à ce qu’elle révèle.
Le FSB lui a trouvé un nom de code qui fait froid dans le dos « Shakepoint Charline », allusion à peine voilée au très célèbre et funeste « Checkpoint Charlie », un des postes frontières de Berlin qui permettait de franchir le mur entre la zone Ouest et la zone Est pendant la guerre froide.
Pour ceux qui ne maîtriseraient pas suffisamment la langue d’E.L James (50 nuances…) le verbe « to shake » veut dire « secouer »…Charline est, bien sûr, un prénom féminin...inutile d’aller plus loin.
Ne nous étonnons pas de ce choix qui pourrait heurter les âmes sensibles, il y en a à Médiapart, y compris chez les Insoumis, n’en déplaise à certain : en 2010 déjà, un établissement McDonald’s a cru judicieux de s’installer en lieu et place de l’un de ses vieux concurrents qui répondait au doux nom de « Snackpoint Charlie », un fast food où se vendaient et se dégustaient des kebabs et des pizzas…les agents du FSB ne se sont donc pas trop torturés ( ! ) les méninges ( ? ) pour baptiser cette sextape.
Première surprise, ou grosse déception : pas de François Hollande sur la sextape, pas de Valérie Trierweler ni de Julie Gayet non plus !
Les experts français qui ont eu la sextape entre les mains avancent une explication qui semble consistante : Hollande a annoncé son retrait de la Présidentielle il y a très peu de temps or la vidéo a été prise bien avant son désistement…il est donc logique que Julie Gayet n’apparaisse pas sur la vidéo.
Mais quid de Valérie Trierweler ?
Les spécialistes, des anciens RAID, pensent que le FSB a tout simplement décidé de supprimer les passages concernant François Hollande, des images « probablement insoutenables » avec une mise en scène beaucoup trop sophistiquée, des hommes et des femmes édentés, des banquiers, des industriels mondialement connus, d’autres masqués…curieux melting potes, en effet, et un François Hollande en maillot de bain et en chaussettes montantes qui répète sans cesse « mon ennemi, il n’a pas de visage… » Le FSB aurait eu peur que ces passages finissent par discréditer toute la sextape et n’a pas voulu prendre le risque de s’entendre dire qu’il s’agissait d’un montage ou d’un complot.
La partie la plus compromettante concerne…Angela Merkel !
Une bombe ! pas Merkel, non, mais le fait de la découvrir sous cet angle, dans cette posture…
On voit la Chancelière dans une tenue folklorique bavaroise, le Dirndl, en version « coquine », entourée d’Aléxis Tsipras et de Mattéo Renzi, entourée ? n’exagérons pas, accostée ? non plus…
On entend clairement Tsipras supplier Merkel, il est à genoux, les mains jointes, « I want more, I love you, Angie, give me more, give me more, again and again».
Angela le domine de tout son…de toute sa…de tout son corps, un pied posé sur la tête du Premier Ministre Grec, elle lui ordonne de répéter ses suppliques tout en appuyant de plus en plus fort sur la tête… "Ach ! j'ai ton destin en main, petit brigand" lui dit-elle dans un souffle rauque.
Dans le fond de la pièce on aperçoit distinctement la silhouette avachie de Jean-Claude Juncker, accoudé au bar, une bouteille de whisky dans chaque main…des bouteilles vides, bien sûr.
Et Jean-Christophe Cambadélis discuter le bout de gras (que peut-il faire d’autre ? ndlr) avec un Silvio Berlusconi plus bronzé que jamais, très bronzé mais que du visage, curieusement.
Ces bacchanales européennes jettent le trouble sur le fonctionnement de l’Union, le discrédit est total.
Nul doute que sur un sujet aussi sensible les bourses vont réagir.