Tout les oppose.
L’enjeu est colossal.
Nous sommes tous concernés.
Et, par la même occasion, consternés, il y a de quoi !
La France –médiatique– a du mal à dissimuler l’intérêt qu’elle porte à la saga Hallyday, Smet et Boudou, du mal à refréner ses ardeurs, la mort, la notoriété et le pognon font bon ménage, le succès est assuré.
BFMTV se lâche entraînant tous ses concurrents dans une chasse hystérique au scoop en temps réel : avoir la primeur d’un coup fourré, la preuve d’une vilenie et la photo d’une trahison est très porteur en termes d’audience, les Français en seraient friands, nous dit-on.
Même s’il ne se passe rien il faut être là. Au cas où. Une claque, un coup, un cri, des hurlements, des larmes ou du sang, pourquoi pas…on se prend à rêver. Nicolas Doze en profitera pour nous expliquer tout le mal qu’il pense du syndicalisme français, la réforme de la SNCF dans sa ligne de mire, pas vu, pas pris, mais on s'en fout, l'essentiel n'est pas là.
À ma gauche, Laeticia, la marâtre : grande blonde sèche, étirée, maigre, déterminée et avide. Calculatrice surtout, elle a organisé la captation d’héritage dès les premiers jours de son mariage avec la star peroxydée.
Elle avait 21 ans ce jour-là, elle en a 43 aujourd’hui : plus de 20 ans passés à spoiler ses beaux enfants dont l’un, David, à dix ans de plus qu’elle. Quel anachronisme ! Quelle injustice quand on y pense !
La préméditation est dans ses gènes de « blondasse ».
Un beau-fils qui a 10 ans de plus que la femme de son père est bien la preuve d’un dysfonctionnement, d’un dérèglement moral et social profond, la décadence n’est pas loin.
Elle incarne le mal, nomme sa grand-mère, Mamie Rock, à la tête de l’empire Hallyday et son frère, un voyou, paraît-il, exécuteur testamentaire dans le cas où il lui arriverait un malheur. L’animal est prévoyant, elle anticipe jusque dans sa tombe une éventuelle contre-attaque qui mettrait un terme à ses rêves de princesse des ténèbres. Elle redoute un complot, un meurtre ou pire, un assassinat ?
Elle est donc cynique, froide, organisée et très déterminée.
À ma droite les « aînés » David et Laura, les enfants de trois stars françaises : Sylvie Vartan, Nathalie Baye et « notre Johnny national », ou Jojo pour les intimes, car Johnny appartiendrait à l’inconscient collectif français, une pépite nationale partagée par 66 millions de fans dont je ne fais pas partie.
Trois stars « bien de chez nous » pour Laura et pour David contre une seulement pour Jade et Joy Hallyday, des enfants adoptées, pas vraiment Françaises, qui vivent en Floride, qui plus est, à 7500 kilomètres de Limoge.
Jade, adoptée, est la première à combler les espoirs déçus de parentalité du couple Hallyday, Laeticia se confie, non, mieux, elle avoue « l'anorexie est sans doute responsable de ma stérilité ».
Ancien mannequin, obsédée par sa balance, amoureuse de son image, en un mot une vraie saloperie égocentrique, elle est coupable et cela date de sa post adolescence, ce pauvre Johnny aurait été en quelque sorte abusé par les arguments de la jeune femme, 30 ans les séparent, Jojo est pardonné, quel homme ayant dépassé la cinquantaine peut résister aux charmes d’une gamine de vingt ans ?
Évidemment.
Laeticia Hallyday -Laeticia Smet- redevient Laeticia Boudou, son nom de jeune fille, ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être. Cela a l’immense mérite d’éviter de s’attarder trop longtemps sur les choix du père des 4 enfants, Johnny est épargné, comment pourrait-on continuer d’aduler un « salaud » qui déshérite deux de ses quatre enfants ?
Alors que les aînés sont connus et reconnus, les deux petites sont très peu médiatisées, elles ont les yeux bridés ce qui n’arrange rien, elles sont donc potentiellement sournoises. La preuve : elles sont aimées de la marâtre, la Laeticia.
13 ans pour Jade, 9 pour Joy, si jeunes et déjà complices d’une forfaiture voire d’un crime.
On leur pardonnera, elles ne savent pas. Mais Laeticia…
Le scénario –simple, binaire, manichéen– est connu de tous les Français, les acteurs et actrices sont à leurs places, le spectacle peut commencer.
Nous savons que, sauf coup de théâtre qui ruinerait BFMTV, le clap de fin n’interviendra pas avant 10, 12 ou 14 ans, le feuilletonnage devrait assurer les beaux jours de nos amis, les chasseurs de scoop, ils prient tous les jours (ceux qui ont la foi) qu’aucun accord n’interviendra entre les parties avant la fin des opérations judiciaires, c'est-à-dire jusqu’à la cassation.
Ce jour-là quand ce sera terminé il faudra recommencer.
D’après le très regretté Stephen Hawking, la fin du monde pourrait survenir en 2600.
Les Français sont en avance sur leur temps, des précurseurs dont on peut, dont on doit être fier.
PS : merci du fond du cœur à ceux et à celles qui m'ont adressé des messages de soutien, ils se reconnaîtront.