La libération de la parole des femmes y est pour beaucoup, et c’est une excellente nouvelle.
Il était temps !
Mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour prendre en compte réellement, sérieusement et définitivement cette parole libératrice qui dénonce les faits de harcèlements sexuels, d’agressions et de viols dont elles sont victimes ; Emmanuel Macron et Élisabeth Borgne viennent d’en faire la preuve a contrario en recrutant un ministre de la Solidarité particulièrement exposé, probablement impliqué, Damien Abad, comme l’explique très bien Lénaïg Bredoux dans ces colonnes, hier, elle dénonce la « triple erreur » de Macron, j'en dénombre d'autres, mais peu importe.
Après Nicolas Culot et Gérald Darmalin, ça fait beaucoup, beaucoup trop !
Quant à la Première ministre qui s’abrite derrière son statut de femme pour temporiser…quelle tristesse !
Ministre de la Solidarité, lui ? De qui envers qui ? Des hommes envers les femmes ? Ou des hommes politiques entre eux ?
Le pouvoir est enivrant, entêtant, hallucinogène et potentiellement criminogène pour un certain nombre d’individus qui se sentent à l’abri dès qu’ils en franchissent les portes.
Le pénis politique jouit d’une impunité que protège la présomption d’innocence.
Le pouvoir encourage et favorise toutes sortes d’abus. Y compris sexuels !
Dans un autre domaine, Sarkozy, bien que déjà condamné à deux reprises, bénéficie, lui aussi de la présomption d’innocence, c’est dire l’extrême fragilité de ce concept très à la mode dans les milieux politiques.
Dans son cas comme dans d’autres, la notion d’innocence l’emporte sur le reste tant que tous les recours juridiques, français et européens, ne sont pas épuisés, le mot « présomption » s'évapore miraculeusement alors qu’il mériterait qu’on s’y attarde puisqu’il s’agit de faire l’hypothèse d’une éventuelle innocence qui n'a rien d'évident.
Ce n’est pas la même chose.
Il arrive que la justice, faute de preuves, juge une affaire selon le principe de l'intime conviction, le droit accepte cette part d’incertitude dont les femmes ont du mal à bénéficier dans ces affaires de viols. C’est ce qui explique leur silence, pas facile d’aller au commissariat raconter en détail une si sale agression, si tragiquement intime, face à un inconnu testostéroné.
Respectons ce droit qui nous pousse à la prudence, mais ne soyons pas naïfs.
Dans le cas de Sarkozy, par exemple, ou dans le cas de certaines affaires d’agressions sexuelles réitérées et documentées comme c’est le cas avec Patrick Poivre ou avec DSK il y a quelques années, je propose de faire preuve de prudence aussi, mais en parlant de « présomption de culpabilité », cette fois : en effet, l'accumulation de nombreux témoignages sur plusieurs années, des décennies, parfois, par des victimes ou des témoins qui ne se connaissent pas, dans de nombreuses affaires, militent pour une autre approche.
Il y a une autre raison (que la libération de la parole des femmes) qui peut expliquer le nombre croissant de crimes sexuels dans la sphère (?) politique, une cause beaucoup plus triviale, dramatiquement plus simple : le pénis humain rétrécit !
En un peu plus d’un demi-siècle, le pénis humain serait passé de 9,7 centimètres (au repos, ne vous réjouissez pas trop vite, messieurs !) en 1948 à 8,9 centimètres en 2010 selon le Professeur Carlo Foresta, un spécialiste italien de la reproduction, une pointure !
En cause, les perturbateurs endocriniens dont Benoît Hamon avait si bien parlé pendant la campagne pour les présidentielles de 2017. Le pauvre !
Il se trouve que, parallèlement à ce phénomène « Jivaro » qui réduit la taille des sexes masculins, les perturbateurs endocriniens font grossir la taille des seins chez les femmes…les courbes s’inversent dangereusement !
En effet, la taille des seins augmente au fil des siècles : en 100 ans, le tour de poitrine moyen est passé d'un discret bonnet B à un impressionnant double D (soit 6,3cm de plus).
Tout dépend (?) du milieu dans lequel vivent hommes et femmes, on ne le dira jamais assez : vivre au Palais de L’Élysée ou dans une HLM du 9.4, ce n’est pas la même limonade.
Au sommet de la pyramide, les premiers de cordée, la consommation excessive de lobbyistes pro-perturbateurs endocriniens a fait des ravages depuis la création de la Ve République ; le mouvement s’est brutalement accéléré en 2007 avec l’érection de Nicoras Sarkozizi l’élection de Nicolas Sarkozy ; les quelques femmes qui entouraient le tout petit ( décidément !) président n’ont pas pu ou pas su se soustraire aux agapes néolibérales pro-perturbateurs endocriniens…
Sous la pression grandissante des soutiens-gorge et à cause d’un rétrécissement angoissant, mais inexorable de leurs pénis, les hommes politiques français sont devenus fous.
Il est vrai que vivre avec un tout petit sexe quand on se croit fort, beau, séduisant et tout-puissant est terriblement frustrant ; imaginez Jupiter avec une toute petite quéquette…c’est un peu comme si Napoléon avait conduit ses troupes, à Iéna ou à Austerlitz, à califourchon sur un cochon d'Inde … pas crédible, le Napoléon !
C'est ce qui trouble tant Emmanuel Macron en ce moment, à trois jours du second tour des législatives ! Un président omniprésent, bourré d’ambitions ultralibérales, arrogant, imbu de sa personne, autoritaire avec une toute petite majorité, très relative, vraiment très relative, qui fait échos à la taille de son sexe devenu minuscule, voire insignifiant !
Et qui va tenter de regonfler artificiellement son caleçon en allant à Kiev se faire photographier avec Zelinsky…
Pour notre sémillant président de la République, l’année 2022 est contrastée : d’un côté il est réélu a minima grâce aux allergènes anti-Le Pen, et de l’autre, il risque de perdre sa majorité absolue pour un pouvoir absolu !
Faut-il pour autant parler d’annus horribilis alors que nous sommes en plein pénis horribilis ?
Tout bien pesé, l’un dans l’autre, on ne peut raisonnablement pas exclure ces deux tendances, ou impressions générales qui nous semblent assez bien caractériser l’époque macronienne dans laquelle nous sommes englués depuis plus de cinq ans, annus ou pénis, tout est horribilis.
D’après les spécialistes, petit à petit (?) le sexe en érection de ces hommes politiques a remplacé leur cerveau ! Les experts les plus pessimistes n’écartent pas une hypothèse encore plus tragique : leur cerveau serait touchés par l'effet Jivaro, une question de proportion ! Quand ça veut pas, ça veut pas...
La seule alternative démocratique et néanmoins républicaine pour que la relation homme-femme soit politiquement respectable : que le sexe des hommes soit définitivement et irrémédiablement mou !
Pas sûr que cela les rendra plus intelligents pour autant, mais ils seront moins dangereux.
Oui, le grand problème de ces hommes assoiffés de pouvoir est de réussir à faire fonctionner leur cerveau et leur sexe en même temps.
« En même temps » …merde !
P.-S. - J’ai choisi le titre « Pénis Horribilis » avant de constater que ce titre avait déjà fait l’objet d’un billet très bien articulé sur le sujet. Vous pourrez le consulter « 1948, pénis horribilis » rédigé par l’excellent Jean-Paul LILIENFELD. Je m'en suis, en partie, inspiré.