Bien pire que le Coronavirus, le Couillonavirus étend ses ramifications grâce à de puissants réseaux interconnectés qui fonctionnent jour et nuit, partout sur le globe.
Sa cible : vous, moi, lui, elle, jeunes enfants, adolescents, hommes, femmes et moins jeunes, vieux, très vieux.
Rien ne le rebute, sa boulimie est sans fin, il gobe tout sur son passage, pas un détail ne lui échappe, une sorte de trou noir qui absorbe tout.
Les 8 milliards d’individus que compte la planète Terre lui servent de carburateurs, c’est à la fois une source d’énergie inépuisable et son terrain de jeu de prédilection : nous sommes sa raison d’être, ses cibles privilégiées et son vecteur de surprofits absolument démentiels.
Pour atteindre ses objectifs, le Couillonavirus a mis au point un réseau qui dépasse, et de loin, le seul internet et dont le maître-mot tient en 9 lettres : connectés.
Citons les premiers objets connectés : les ordinateurs sous toutes ses formes, les téléphones portables et autres smartphones, les voitures, les trains, les avions, les bateaux, les montres, les chaussures, les systèmes GPS, les badges de télépéage, les caméras personnelles, les thermostats, les climatiseurs, les alarmes, les prises électriques, les systèmes d’éclairages privés ou publics, les compteurs électriques, les balances pour se peser, les capteurs de sommeil, les appareils de surveillance médicale, les caméras publiques dans les rues, surtout à Nice, les piluliers et même les poubelles !
Ces magnifiques petites merveilles technologiques résistent à toutes les intempéries, disposent d’une vison nocturne grâce aux infrarouges et permettent d’enregistrer son et image.
La masse colossale d’informations numérisées et stockées passe ensuite aux cribles de puissants algorithmes qui déterminent des profils d’utilisateurs leur permettant de nous identifier, de nous suivre, de connaître notre mode de vie et nos comportements 24 heures sur 24, où que nous soyons, quoi que nous fassions.
Tous les secteurs intègrent des objets connectés pour se développer à partir des données collectées, y compris la police ou la gendarmerie, pas seulement l’Urssaf ou la sécurité sociale, pas seulement le fisc ; le fisc qui sait, soit dit en passant, quand arrêter sa surveillance et qui il ne faut surtout pas surveiller de trop près, car ces objets connectés sont pilotés par deux catégories d’agents : les entrepreneurs et les politiques, les services secrets militaires et civils aussi, bien sûr !
Quand on parle d’objets connectés, souriez, vous êtes filmés, car c’est de vous, de moi, de nous dont nous parlons : en fait nous sommes ces objets connectés, ne nous cachons pas derrière une montre, un portable, la poubelle ou un GPS.
L’analyse comportementale dite « prédictive » permet à ce système de nous vendre à peu près tout et n’importe quoi : ce dont nous avons besoin, bien sûr, mais surtout ce dont nous n’avons pas besoin, c’est là leur principale source de profits, le futile, l’éphémère, le fugace, l’inutile, le superflu.
Ou le vital comme on a pu le constater avec les vaccins ou avec le litre d’essence …alors là ! jackpot !
Le nécessaire est un boxing business, alors que le futile est un marché de niches très subtil et hyper lucratif, je survis avec le premier, plus ou moins bien, souvent très bien, je fais de la super marge avec le second, c’est ce qui explique le besoin de diversifications dans certains secteurs d’activité, La Poste n’y échappe pas, elle cible les « vieux » pour leur vendre de l’assistance et les jeunes pour le permis de conduire, « les timbres, la distribution du courrier c’est plus ce que c’était » …
Première étape, la connexion, deuxième étape, le besoin irrépressible de consommer, de se différencier, voir de se marginaliser, le bio est devenu un marché, les espaces végans se multiplient dans les rayons Carrefour et Leclerc, pas loin du saucisson à l'ail et du pâté en croûte : il ne faut surtout pas passer à côté d’un business, même si les produits proposés sont aussi peu verts que je ne l’étais dans les années 70-80 …le nombre de saloperies que j’ai pu avaler, quand j’y pense …ou fumer …ou boire …
Mais cela ne suffit pas, non : il faut, tant que faire se peut, « aider » le consommateur à penser, essayer de l’influencer, l'orienter y compris dans ses opinions politiques en veillant à éviter des ruptures qui pourraient annoncer une révolte d’abord individuelle, mais pire encore une rébellion, voire une révolution.
Objets connectés, avez-vous donc une âme ? Évidemment ! Une âme tentaculaire, Le Pouvoir.
Un seul moyen pour y parvenir : acheter la presse, les télévisions, les radios, promouvoir une pensée à peu près unique en laissant le choix aux « cherzauditeurs » entre Le Pen ou Zemmour, entre Sarkozy ou Macron, entre Hanouna ou Yan Barthès.
Cruel dilemme, en vérité, non ?
Moi, je m’abstiens !
L’exemple de la voiture électrique résume à lui seul le cynisme de ce système dont l’objectif principal est de couillonner les consommateurs que nous sommes, si possible jusqu’à l’os, c’est en cela que nous parlons de « Couillonavirus » : tous les experts sérieux s’accordent à dire qu’il est strictement impossible de faire circuler, à terme, 40 millions de bagnoles électriques, c’est techniquement impossible, en période de vacances, juillet et août, il faudrait deux centrales nucléaires à temps plein pour recharger les batteries, nonobstant l’immense couillonnade qui nous a fait acheter des diésels il n’y a pas si longtemps ; avec des files d’attente sur l’autoroute de 20 à 30 kilomètres les jours de grands ponts !
Le cout d’un plein express, c'est-à-dire en moins de 10 minutes pour recharger les batteries à 90 %, dépassera les 5 euros le litre en équivalent essence …
Tout le monde le sait, ajoutez à cela le bilan carbone d’une voiture de 75 kWh (et plus) qui ne peut pas être rentabilisée écologiquement parlant à moins de 100 000 kilomètres …il faut cibler les 60 kWh et moins pour rentabiliser les 32 000 € que coûte une petite Mégane sans option et à condition de faire plus de 12 000 kilomètres /an.
Pour résumer la situation, l’enjeu majeur pour tous ces acteurs de ce monde merveilleux et parfaitement connecté est d’abord et avant toute chose de connecter la connerie.
La connerie envahissante se développe essentiellement autour d’un business model ultra moderne à partir du Couillonavirus : nous nous faisons couillonner à longueur de temps et le plus triste …c’est que cela fonctionne à plein régime !
Le libéralisme a trouver là le moyen de s’enrichir : connecter le maximum de gens afin de les couillonner en masse.
Quand je pense que je lis encore des articles sur la nécessité, ou pas, de réduire sa consommation …
Et pendant ce temps-là, l’hôpital est déconnecté, la santé est déconnectée, l’éducation nationale est déconnectée, la justice est déconnectée, les retraites sont déconnectées, les chômeurs sont déconnectés …
Pas un hasard.