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Billet de blog 17 mai 2023

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Nicolas Sarkozy nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en Syrie

À l’annonce de la condamnation en appel de Nicolas Sarkozy à trois ans de prison dont un ferme – à exécuter à domicile sous bracelet électronique – Emmanuel Macron a immédiatement pris la décision de nommer l’ancien président de la République ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en Syrie, à Damas.

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À l’annonce de la condamnation en appel de Nicolas Sarkozy à trois ans de prison dont un ferme – à exécuter à domicile sous bracelet électronique – Emmanuel Macron a immédiatement pris la décision de nommer l’ancien président de la République ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en Syrie, à Damas.

Nicolas Sarkozy sera donc l’émissaire et le porte-parole personnel du président Macron, un témoignage de confiance renouvelé (Japon, 2022) d'estime spontanée  et bienveillante autant que désintéressée auquel l’ancien président sera sensible, à n’en pas douter.

Dans la précipitation, Emmanuel Macron avait envisagé, un bref instant, de nommer Nicolas Sarkozy en Russie, mais ses conseillers s’y sont fermement, mais courtoisement opposés.

S’il l’avait nommé à Kiev, en Ukraine, la presse n'aurait pas manqué de dénoncer un piège et de crier au scandale étant donné les risques évidents liés à la guerre, on pense à CNEWS, notamment.

Brigitte Macron aurait appuyé la candidature de Nicolas Sarkozy pour Tripoli, mais Jean-Louis Debré, l'ancien président du Conseil constitutionnel consulté sur le sujet par le Palais, un homme dont on connait la haine  qu'il voue au successeur de Chirac, se serait laissé aller à un commentaire saugrenu à l’encontre de l'Ex  « En Libye ? Nicolas Sarkozy est Tripoli pour être honnête ».

Effectivement, Nicolas Sarkozy sera un ambassadeur extraordinaire, vraiment extraordinaire puisqu’en plus de cette condamnation unique dans les annales, il sera privé de ses droits civiques, frappé d’inéligibilité pendant trois ans, la durée de sa peine.

D’autres menaces juridiques planent au-dessus de la tête de Nicolas Sarkozy, déjà condamné en première instance dans une autre affaire, l’affaire Bygmalion.

La liste des affaires est trop longue pour les citer toutes, mais de source sûre, il semblerait que Emmanuel Macron attende le jugement dans l’affaire libyenne : en cas de condamnation, assez probable, voire très probable, l’actuel président de la République envisagerait de nommer Nicolas Sarkozy à la tête du Conseil constitutionnel, une institution qui a pour mission principale de valider systématiquement les comptes de campagne des présidents élus et, accessoirement, de carboniser les référendums.  

Le PSG et le Qatar, « sans se concerter », ont décidé de déposer un recours commun devant la Cour de cassation.

Bien que condamné deux fois, en première et en deuxième instance dans cette affaire et une fois dans l’affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy reste donc présumé innocent, « aux mains pleines » ironise le facétieux Jean-Lou Debré.

Souhaitons bonne chance à Nicolas Sarkozy dans ses nouvelles fonctions qui devraient lui permettre de s’épanouir professionnellement et d’accomplir d’autres objectifs très personnels, l'homme ne manque pas d'ambition, en effet.

Remerciements enfin au président de la République, Emmanuel Macron, qui sait s'entourer, mais qui, mieux que quiconque, sait à quel point nous lui sommes reconnaissant de savoir nous faire représenter, nous autres Français, avec dignité et solennité et de faire briller de mille éclats notre cher et vieux pays sur la scène mondiale.

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