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Billet de blog 20 janvier 2015

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Alerte aux pigeons-drones au dessus de l'Elysée !

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Un drone aurait survolé le Palais de l'Elysée dans la nuit de jeudi à vendredi dernier.

Après enquête diligentée par le brillant et très charismatique Cazeneuve, les services du contre-espionnage français sont parvenus à identifier l'engin : il s'agit d'un "hybride", le mot est lâché, il fait peur.

Mi volatile à plumes, mi drone sans hélice, furtif, apparemment inoffensif, la menace est prise très au sérieux, l'animal (?) étant par nature totalement indétectable, même en plein jour, imprévisible, capricieux, un rien provocateur, souvent facétieux, on redoute le pire.

Une cellule anti terroristes-anti pigeons-anti drones aurait été créée et placée sous la responsabilité de Vincent Placé, cet écologiste qui cherchait un job dans le gouvernement Valls 1,2 et 3, il a eu raison d'être patient. 

Ce qui est intéressant c'est de comprendre comment les fins limiers de la DGSI sont parvenus à remonter jusqu'au volatile.

Par prélèvement ADN !

Ils avaient "isoler" (terme technique) l'ADN du pigeon qui était venu déféquer sur l'épaule présidentielle, le 11 Janvier dernier, "au cas ou..." affirmaient les plus déterminés à voir dans cet événement, au demeurant anecdotique, autre chose qu'un simple hasard. 

Autant de malchance, un tel acharnement sur la personne du Président ne pouvaient pas passer inaperçu et laisser indifférents des scientifiques et des policiers pour qui le doute est consubstantiel  à leurs métiers, "le hasard n'est pas toujours la cause de tout" dixit Vincent Placé, "cet animal peut s'avérer têtu et très malin ce qui augmente le danger, surtout si on a affaire à un pigeon susceptible de récidiver ajoute-t-il.

Ce qui c'est avéré être le cas.

On notera que Placé s'est merveilleusement adapté à ses toutes nouvelles et nobles fonctions.

Ils ont "matché" (autre terme technique) puis comparé l'ADN entre les déjections qui imprégnaient encore les vêtements que le Président portait ce 11 janvier avec celles, beaucoup plus nombreuses, qu'on a retrouvé vendredi matin sur les toits de l'Elysée, travail de fourmis, fastidieux, harassant mais le jeu en valait la chandelle.

La preuve.

De sources policières que je ne peux pas révéler ici, pardon Edwy, il y a quelque chose de curieux : on a retrouvé des traces de frijoles refritos, dans les selles de l'animalune purée d'haricots verts mexicains, extrêmement pimentée et très indigeste, ainsi que des boulons.

Ne boudons pas notre plaisir, l’intrus ne pourra plus chier sur l'épaule de Hollande, c'est déjà ça.

Comme le rappelait Audiard "Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord... mais ça vole."

François, évite la natation en pleine mer...avec le bol que tu as...s'agirait pas de compromettre bêtement ton rétablissement dans les sondages.

Merde alors, enfin...zut alors !

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