Le hasard fait curieusement les choses : ce dimanche 20 novembre 2016 est consacré à la journée internationale des droits de l’enfant, c’est aujourd’hui, aussi, qu’aura lieu le premier tour des primaires de la droite.
Un télescopage symbolique qui devrait nous faire réfléchir.
Le fichier TES imaginé par une gauche schizophrène, totalement dépassée, une droite ultra libérale autoritaire et rétrograde qui ambitionne de flinguer purement et simplement, par ordonnances, les chômeurs, les fonctionnaires et les syndicats afin d’éviter un éventuel « débat démocratique », toujours aléatoire.
Le débat ne porte plus sur le système qui fabrique le chômage mais sur les chômeurs ; on ne parle plus du rôle de l’Etat et de la fonction publique mais on s’acharne à désigner les fonctionnaires pour en faire des coupables.
C’est bien connu, faute de remède la seule façon d’éradiquer le cancer est d’exterminer tous les cancéreux, cela aurait, en plus, le mérite d’alléger les comptes de la S.S. Le libéralisme obéit à cette macabre logique.
Les musulmans sont prévenus.
Le très catholique Fillon refait son handicap pendant qu’on laisse Sarkozy s’indigner d’être suspecté d’avoir bénéficié des largesses Libyennes, on parle de 50 millions d’euros détournés. Sur le plateau médiatique personne pour s’indigner de Guéant, des Balkani, du financement illégal de campagne, de Bismuth…l’indignation est sélective et orientée.
En cause ces 5 ou 6 milliardaires qui « pilotent » les médias.
Aucun commentaire sur ce couple qui a déjà fait ses preuves en termes de gestion, entre 2007 et 2012, Sarkozy et Fillon, on pourrait les retrouver, ce soir, dans un « final cut » mémorable dont on ne sait pas s’il faut en rire ou en pleurer, la France a cette étrange particularité de pouvoir reproduire à l’infini un processus perdant et morbide.
Amnésie ? Manipulations ? Cynisme ? Connerie ?
Peu importe.
Dans un contexte international des plus tendu, entre Trump et Poutine, coincé entre Orbàn et Erdogan, poignardé dans le dos par une Union Européenne dont personne ne veut plus, au beau milieu d’une guerre de religion planétaire qui philosophe à grand coups de rations de frites et de petits pains au chocolat, nous devons penser à nos enfants et à leurs droits !
Ne pas oublier que nos enfants ont tous, sans exception, des ancêtres Gaulois.
Ces enfants dont parle si bien le Cardinal Barbarin qui sait, depuis peu, qu’il ne sera pas poursuivi par la justice humaine, il les aime, ces enfants, lui qui défilait dans la manif pour tous contre le mariage gay, contre l’adoption, aux côtés de Madame Ludovine de La Rochère.
« Bon sang ne saurait mentir » : le mélange est toxique, la dégénérescence n’est plus très loin…la pureté de la race revient !
Les médias nous parlent d’une élection indécise, pleine de suspens, une élection incertaine mais pas grand-chose sur le droit de nos enfants.
Et pourtant c’est pour eux que je me bats.
Alors une question me hante : quelle est ma responsabilité personnelle dans cette débâcle morale et politique ?