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Billet de blog 20 novembre 2022

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Nicolas Sarkozy une nouvelle fois pointé du Doha !

Puisqu’on parle d’un pacte de corruption, un nom revient, encore et toujours, celui de Nicolas Sarkozy ...

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

En décembre 2019, une information judiciaire est ouverte pour « corruption active et passive, recel et blanchiment » dans l’affaire dite du « Qatargate ».

Quelques années plus tôt, en 2010, en effet, l’attribution du mondial qui commence aujourd’hui au Qatar a de quoi interroger les consciences, pas seulement les âmes sensibles : désastre écologique, homophobie d’État, mort de 7000 ouvriers qui ont travaillé par 50° à l’ombre, 14 heures par jour, 7 jours sur 7 ; sur ce dernier point, le Qatar parle de morts naturelles …

Et un pacte de corruption qui ne peut pas laisser les Français insensibles !

Puisqu’on parle d’un pacte de corruption, un nom revient, encore et toujours, celui de Nicolas Sarkozy alors président de la République : il aurait marchandé le soutien de la France contre le rachat du PSG par les qataris, entre autres deals inavouables, donc parfaitement illégaux.  

De quelle maladie souffre donc ce monsieur dont le nom revient en permanence dès qu’il s’agit de prévarication, de corruption et de gros sous ?

Nicolas Sarkozy souffre de péniaphobie : l’indigence, la pauvreté lui font horreur, il est pathologiquement attiré par l’argent ; ceux pour qui ce terme semblerait trop abscons, pourraient opter pour « pauvrophobie » qui dit la même chose.

Rien n’est plus insupportable pour lui que de croiser un SDF, une veuve retraitée ou un chômeur en fin de droit : on imagine facilement la panique qui doit le submerger à chaque coin de rue. Ruminations mentales et pensées obsédantes relatives à la pauvreté accompagnent le quotidien de Nicolas Sarkozy, c’est évident sur ces 30 dernières années, affaires après affaires.

Nous avons interrogé plusieurs psychiatres sur les remèdes : comment soigner cette maladie, surtout pour un homme qui entrera bientôt dans le cercle des septuagénaires ?

« Nous travaillerons sur deux axes. Le premier est comportemental avec la mise en pratique d'exercices simples à effectuer au dehors du cabinet. Le deuxième, plus cognitive, consiste en une mise au jour des pensées dysfonctionnelles et leur modification. » nous explique un psychiatre qui souhaite conserver l’anonymat depuis qu’il sait que c’est de Nicolas Sarkozy dont nous parlons.

D’une part, l’approche comportementale paraît superflue en ce qui concerne Nicolas Sarkozy dont le comportement vis-à-vis de l’argent est constant depuis plusieurs décennies, c'est trop tard ; d’autre part ses « pensées dysfonctionnelles » sont beaucoup trop nombreuses et tellement interconnectées que la science s’avoue impuissante.

Un psychiatre, plus courageux ou plus ambitieux que les autres, nous a répondu par écrit :

« C’est très simple : il faut placer Monsieur Sarkozy dans une chambre forte fermée, type coffre-fort bancaire (pourquoi pas avec le logo du Crédit lyonnais, cela devrait lui rappeler de bons souvenirs) avec des coffres-forts ouverts dans lesquels on aura préalablement stocké plusieurs centaines de millions d’euros en petites coupures, de faux billets, bien sûr ; pourquoi en petites coupures ? Pour lui donner le temps de calculer, bien sûr ! on prendra soin également de mettre deux petits coffres hermétiquement fermés par des serrures à combinaisons multiples, chiffres et lettres, afin de lui laisser l’illusion de pouvoir encore s’enrichir, c’est fondamental sur le plan psychanalytique ; prévoir un mendiant pour lui fournir ses plateaux-repas et une veuve édentée en guenilles qui jouera le rôle du médecin. Durée d’enfermement fixée à 23 ans ».

Ben oui, on ne peut pas le laisser comme ça, le pauvre homme ; quand je dis « pauvre », je me comprends.

Merci à la science médicale de nous proposer des solutions que la Justice a tant de mal à imaginer.

Oh ben si, c’est rassurant, si, si.

Moi, par exemple, ce psychiatre m’a totalement convaincu.

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