Un président tellement intelligent, un peuple si con !
Quel gâchis !
Les Français ont la chance inouïe d’avoir un président de la République doté d’un cerveau hors norme qui fonctionne à la vitesse de la lumière.
Son QI est estimé à 140 par les républicains et les socialistes, ce qu'il en reste ; à 170 par ses amis les plus proches, il en a encore ; à « environ 155 » par quelques centristes, il y en a toujours, uniquement préoccupés par leur futur politique, des gens qui savent calculer et ne veulent surtout pas déplaire à un camp ou à un autre.
On remarquera qu’il n’y a pas consensus ni majorité absolue, un signe, tout de même …
« Tu la sens ma grosse intelligence ? » : c’est en ces termes que se sont transformées les relations entre Brigitte, professeure, et lui, l’étudiant devenu maître et étalon dans une version revisitée de fond en comble de la dialectique hégélienne du maître et de l’esclave ; et remastérisée par un ego surdimensionné.
Le jeune amant ressemblait déjà à Napoléon dans le corps du très regretté Marcel Amont.
Il ne s’agissait pas d’une question « ouverte », non, Emmanuel voulait que sa maîtresse devenue enfin sa maîtresse (« en même temps maîtresse ») lui confirme la grosseur de son organe.
Elle l’a rassuré dans un soupir qui ressemblait à un spasme.
Ce couple vit (!), depuis, un amour cérébral débridé et exaltant que la propre mère du président a du mal à accepter étant de la même génération que sa bru.
On ne le dira jamais assez, le complexe d’œdipe est dur à avaler pour une maman, sauf, peut-être pour Brigitte...
Quoiqu'il en soit, cette question posée il y a quelques années à Tatie Brigitte est la même, au mot près, que celle qu'il adresse aujourd'hui aux Français : « Tu la sens ma grosse intelligence ? ».
Le spasme est bien là. Mais pas encore rassurés.
Jacques Attali, autre grosse pointure cérébrale, a été très logiquement séduit par la vivacité intellectuelle de ce jeune homme ; DSK aussi qui, dès qu’on lui parle de « gros organe », voit sa pression artérielle enfler, cela lui a joué des tours, surtout aux femmes qui ont croisé son auto-rut.
Si l’intelligence sert à simplifier ce qui est complexe, on sait aussi que la vanité permet de complexifier ce qui est simple : de ce point de vue, Emmanuel Macron est doublement intelligent, il coche les deux cases qui font de lui cet être si à part.
« La bêtise est quelque chose d’inébranlable ; rien ne l’attaque sans se briser contre elle, elle est de la nature du granit, dure et résistante », déplorait Flaubert qui connaissait bien le genre humain pour l’avoir observé sans enthousiasme ni optimisme, entre le boulevard Bourdon et le canal Saint-Martin.
Flaubert a beaucoup écrit sur la connerie, ses observations quasi scientifiques nous conduisent à un terrible constat qui coure encore : les Français sont des cons.
Les pauvres sont incultes, ingrats et susceptibles ; les classes moyennes sont …moyennes et agonisantes ; les riches n’existent que dans l’imagination maladivement torturée des pauvres et, de toute façon, ne servent à rien, pas même à payer des impôts.
L’incompréhension entre un surdoué sans complexe et un peuple essentiellement et irrémédiablement stupide est totale et explique ce que nous sommes en train de vivre : il a raison, nous avons tort.
Une intelligence surdimensionnée face à une bêtise collective inébranlable, tel est le tragique destin auquel la police doit faire face, tous les soirs, depuis plusieurs jours.
Dans l’état actuel de nos connaissances, nous ne savons rien de l’intelligence des forces de l’ordre : sont-elles plus ou moins bien dotées, neuronalement parlant, que la moyenne nationale des Français ? Gérard Larcher, vétérinaire, connait la réponse, mais refuse obstinément de la divulguer …
Une conclusion s’impose au bon sens : entre ce peuple d’imbéciles qui défile, qui s’oppose et ce président qui sait tout sur tout, il y en a un de trop.