Il s’attirent comme des aimants.
« Comme des aimants »…enfin pour l’instant !
L’attraction est puissante, quasi destructrice, rien ne résiste.
Ils font le vide autour d’eux.
Des aimants Supermagnete en néodyme, les monolithes, avec une force d’adhérence supérieure à 200 kg par aimant !
Des « trous noirs » humains n’en déplaise à feu Madame Boutin qui s’y connait en trou et en noir, en noir surtout.
La force de destruction de ces deux monolithes est unique « une force d'adhérence phénoménale de 200 kg et grâce à son revêtement élégant en époxy, c'est également un aimant particulièrement beau. »
Car ils se trouvent beaux.
A ma droite Nicolas Sarkozy, à ma droite Emmanuel Macron, 359° séparent les deux hommes, de là où se trouve Nico, un clin d’œil suffit pour rassurer Manu, le puceau de la Ve, le Pape du « ni gauche ni droite/de droite et de gauche ».
Un « et » inclusif qui fait la nique au « ni-ni » de Nico…forcément ça crée des liens.
Toutes les occasions sont bonnes pour échanger, pour comparer, pour mesurer, pour rire.
La « marche » de l’un croise la (dé)route de l’autre, ils étaient faits pour se comprendre.
Nous sommes le 5 juillet 2017 aux Invalides, il est 10 heures quand le nouveau Président rend hommage à Simone Veil.
Le sujet est grave, Simone Veil donne l’occasion à la France de se réconcilier, d’oublier, de s’aimer l’espace d’un instant.
Quelle belle unanimité !
Gauche et droite, ce qu’il en reste.
Bref mais intense moment d’œcuménisme républicain, le mot « républicain » à son importance, pour l’un comme pour l’autre.
Dans son encyclique Ut unum sint le Pape Puceau 1er fraîchement élu arrime la droite au centre et fait du néolibéralisme la Sainte Bible Française.
Ils ne se sont pas quittés d’une semelle de la journée.
Carla et Brigitte main dans la main, Nico et Manu, bras dessus, bras dessous, la partouze républicaine est « en marche » mais avant, un dîner s’impose.
D’après Gérald Darmanin il y a « beaucoup de Sarkozy chez Macron, et l'inverse est aussi vrai », il ne se rend pas bien compte, Gérald, que lui-même a beaucoup de l’un et de l’autre y compris l’arrogance.
« Ce type est incroyable, je suis bluffé » s'émerveille Nico en voix off pour être certain que ça revienne aux oreilles du Puceau.
Il ajoute « c’est moi en mieux », personnellement j’ai du mal à imaginer la chose, une translation compliquée voire compromise par l’association de « mieux » avec « moi ».
Bouchez-vous le nez l’espace d’un instant, je vais citer le Figaro : « En juillet, nouvel indice de leur bonne entente. « Le jour même de l'hommage rendu à Simone Veil aux Invalides, Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy avec leurs épouses respectives Brigitte et Carla, ont dîné ensemble à l'Élysée. Les Macron et les Sarkozy étaient tous les quatre autour de la table. Un rendez-vous resté secret qui n'avait pas spécialement vocation à être ébruité ».
Qui n’avait pas « spécialement » vocation à être ébruité…ouais, ouais.
Le 52e dîner de cons à l’Elysée sous la présidence de Puceau 1er.
« Macron, c'est l'énergie de Sarkozy avec la tête de Pompidou ! » alors là…la personne qui tient ces propos a souhaité conserver l’anonymat, on se demande bien pourquoi…
Un autre proche de Nico s’enflamme : « Nicolas Sarkozy se dit persuadé qu'Emmanuel Macron finira par basculer complètement à droite, compromettant définitivement les chances des Républicains de revenir au pouvoir ».
Optimistes les potes de Sarkozy…plus dépressifs c’est difficile. Mais lucide. Enfin presque car Puceau 1er a déjà basculé à droite. J’imagine Ciotti derrière la prophétie.
Cela étant il parait que l’Ex considère que la politique de Macron est trop libérale, trop libérale ! parfaitement ! Même lui n’aurait pas osé faire le quart de ce que fait Puceau 1er.
Ce 5 juillet il est 1h30 du matin, Manu raccompagne le couple Sarkozy à qui il propose la « botte » d’un air gourmand, il leur propose de « rester encore un peu »... », si madame veut bien me suivre ».
Boutin se retourne dans sa tombe politique.
Je vais vous dire ce que je pense de ces deux là : vulgaires, grossiers, arrogants et cons.
Me donnent envie de gerber.
Ce n’est pas demain la veille que je vais aller dîner à l’Elysée.