La télévision nuit à notre santé mentale.
Des chercheurs de l’Université de Californie du Sud et de l’Université d’Arizona viennent de publier une étude très complète dans Proceedings of the National Academy of Sciences qui prouve que plus nous regardons la télévision et plus le risque de démence augmente.
Rester assis, de longues heures, devant un poste de télévision, expose le téléspectateur à une possible, voire à une probable dégénérescence cérébrale.
Je ne veux pas paraître, ici, prétentieux et encore moins arrogant, mais mon intuition me disait bien que le fait de regarder Michel Drucker le samedi soir et le dimanche après-midi n’était pas neutre en termes de connerie collective envahissante, antichambre de la démence ; CNews a pris le relais avec un Pascal Praud pétaradant qui précipite, à leur corps défendant, un tas d'anonymes dans les ténèbres abyssales de la démence : Praud est un incontestable accélérateur de particules, capable de dynamiter des cerveaux déjà très amochés par les mièvreries de Drucker depuis un demi-siècle. Et là … c’est le drame !
Les chercheurs expliquent que le fait de rester assis, immobiles contribue au processus de dégénérescence : la connerie envahissante vient de compléter (utilement) l’étude en proposant à des sexagénaires consentants ( ben oui …) de faire des pompes, des abdos, du Pilates et du CrossFit en se branchant sur CNews et Pascal Praud …les résultats sont catastrophiques : nous avons constaté une diminution notable du nombre de neurones ; nous avons également déploré un infarctus du myocarde, trois cols du fémur brisés, un pied écrasé (chute d’un poids de 5 kilos), quatre hernies discales et un traumatisme crânien. 10 accidents physiques assez graves sur 10 participants ; 10 fuites de neurones sur 10 participants …carton plein ! C’est parlant, quand même !
Passif ou actif, peu importe, regarder la télévision est nocif.
Après 50 ans d'analyse et de collecte de données, 3 507 cas de démence ont été diagnostiqués sur un panel de 145 000 participants, c’est ce qui ressort de cette étude, ce n’est pas négligeable, 2,41 % !
Ce ratio, ramené à la population française, nous conduit à recenser 1 614 700 cas de démence provoquée par Pascal Praud et Michel Drucker. Notre étude ne dit pas si ces pauvres gens écoutaient, ou pas, du Mireille Mathieu, mais j’ai tendance à croire que non, les chiffres auraient été, certainement, beaucoup plus alarmants.
« Même chez les personnes très actives physiquement, le temps passé à regarder la télévision était associé à un risque accru de démence » constatent les auteurs : c’est exactement ce que nous avons, nous aussi, constaté, mais sans aucune prétention scientifique. Comme quoi …
« Être plus actif mentalement, comme lors de l'utilisation d'ordinateurs, peut être un moyen clé d'aider à contrer le risque accru de démence lié à des comportements sédentaires plus passifs, comme regarder la télévision ».
Inutile d’insister, on a compris, encore faudrait-il s’entendre sur le concept encore un peu flou « d’être plus actif mentalement », tout le monde n’est pas d’accord.
L’interprétation politique des résultats de cette étude brille cruellement par son absence : les 1 614 700 cas de démence que nous dénombrons en France sont-ils de gauche ? De droite ? Des abstentionnistes ? Des macronistes honteux ?
Qu’en dit Michel Onfray ?
La question n’est pas anecdotique : imaginons un instant qu’Emmanuel Macron s’entiche de cette catégorie-là de la société française …un peu comme il l’a fait avec les chasseurs : en effet, en 2017, la FNC – Fédération Nationale de la Chasse – avait perçu 27 000 € ; fin 2021, juste avant l’élection présidentielle de 2022, la FNC avait reçu 11,46 millions d’euros ! Soit une augmentation de 42 000 % !
Avec un tel budget, les déments pourraient très bien voter Macron ! Et chasser, pourquoi pas !
Si vous ajoutez les nouveaux électeurs déments de Macron aux « non déments » (ou présupposés tel) qui ont voté pour lui en 2022, vous obtiendrez une majorité ! Une vraie majorité.
Mais un obstacle, et pas des moindres, demeure : dans l’état actuel des sciences biologiques et de l’anthropologie, il est impossible de différencier un électeur macroniste doté de toutes ses facultés intellectuelles (?) d’un électeur dément resté trop longtemps exposé au matraquage cathodique.
Le mot de la fin à Madame Dura Cell, poétesse et romancière encore peu connue « La démence ne s'use que si on ne s'en sert pas », un concept, décidément, très macronien.
P.-S. - Pour celles et ceux qui l'ignoreraient, Dura Cell était la première épouse de Blaise Cendar, ils se sont séparés, car Blaise fumait trop, la fumée indisposait Dura ...